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🎬 RENGER 📼
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3,0
Publiée le 26 mai 2021
Après Domestic Violence (2001), au sein de "The Spring", un centre d’aide aux victimes de violences dites « domestiques » (aussi bien les violences conjugales que familiales), le documentariste Frederick Wiseman persiste et signe avec Domestic Violence 2 (2002) une suite directe à son précédent film. Pour cela, il est de retour à Tampa (en Floride aux États-Unis) et va cette fois-ci s’intéresser de près au travail mené par le tribunal de Hillsborough County, dont les juges y traitent les affaires de violences domestiques.
Après le foyer qui venait en aide aux victimes, cette fois-ci, on se retrouve au cœur du travail judiciaire où juges, avocats et employés s’affairent quotidiennement à juger toute sorte d’affaire de violences, cela va des couples en instance de divorce à des violences diverses et variées (mais la plupart des cas relèvent des violences dites « domestiques »).
160min immersives et passionnantes (versus 195min pour le précédent) au cœur du tribunal où les affaires s’enchaînent les unes après les autres et où les cas sont tellement variés que l’on n’a pas le temps de s’y ennuyer.
De l’audience préliminaire jusqu’au jugement, les cas ne sont jamais les mêmes et la gravité des atteintes à la personne non plus. On y fait la connaissance du juge W. R. Heinrich, entre autoritarisme et totalitarisme, il fait froid dans le dos. Les accusés sont revêtus de la tenue de prisonnier (combinaison orange) et les ¾ finissent en prison (ça ne rigole pas chez eux, les violences domestiques sont sévèrement punies), ils sont jugés à la chaîne à une cadence folle.
Autre salle, autre ambiance avec une juge qui nous apparaît cette fois-ci blasée par les innombrables cas-sociaux qui apparaissent devant elle. Des couples qui s’écharpent au point de finir devant le juge et qui, malgré la violence au sein du couple, persistent à vouloir rester ensemble, malgré la haine qui les anime.
Les cas varient du plus banal au plus grave, de la simple histoire de querelle à la tentative de meurtre. Les histoires ne se ressemblent jamais, entre les ordonnances restrictives, les visites parentales ou encore les pensions alimentaires. Un documentaire tout aussi intriguant et passionnant que ne l’était son précédent opus.