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Gourmetdefilms
59 abonnés
657 critiques
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2,5
Publiée le 11 janvier 2013
L'acteur principal nous transporte dans de jolis décors, avec une atmosphère et un contexte je trouve bien retranscrits quoi qu'un peu irréels. Globalement ce film n'est pas très désagréable mais il est trop mollasson au point d'être parfois ennuyeux, notamment à cause d'un scénario assez maigre.
Prendre comme sujet "vieillir" et en faire une comédie me paraissait être une bonne idée. Il s'avère que le personnage est niais, pathétique et au final, le film s'avère être un vrai navet. J'ai été très surprise d'entendre des spectateurs rires... Je ne dois pas avoir d'humour (j'avoue ne pas aimer les films "dits" comiques, j'ai voulu tenter).
Quel plaisir de voir que depuis son excellent « Déjeuner du 15 août » Gianni Di Gregorio n'a rien perdu de sa verve et de son intelligence. Toujours aussi piquant envers ces personnages et leurs obsessions, le réalisateur italien s'en donne à coeur joie et tout le monde y passe : les hommes, les femmes, les jeunes, les vieux... Même les plus sympathiques ont quelque chose qui ne vont pas, à l'image d'un héros au fond plutôt attachant, mais somme toute assez ridicule... Ce n'est non pas le fait que Gianni soit fasciné par les femmes qui pose problème (a priori la plupart des hommes le sont!), mais plus la manière dont celui-ci tente de les séduire, comme s'il était un étalon de 30 ans que chacune désire. Celui-ci remporte d'ailleurs du succès uniquement avec celle qui ne l'intéresse pas, tandis qu'il se vautrera lamentablement avec les plus belles. Et tout cela alors que Monsieur est marié! Ce qui ne pourrait être qu'un détail montre bien en réalité l'impertinence de l'acteur-réalisateur vis-à-vis d'une société italienne conservatrice et religieuse, sans que son regard corrosif ne soit pour autant odieux, les différents protagonistes étant en définitive plus lâches que vraiment méchants. Tout cela se termine même dans un élan quasi-fellinien avec un héros en pleine décadence dans un dernier sursaut de grandiloquence... Alors que la grande comédie italienne semblait morte et enterrée depuis des années, voici que Gianni Di Gregorio la ressuscite pour la deuxième fois en autant de films : dommage qu'il soit apparemment le seul à pouvoir le faire au pays de Berlusconi (pardon, de Monti)!
"Gianni et les femmes" marque le retour du sémillant mais nonchalant Gianni Di Gregorio à l'auto-fiction burlesque,charmeuse et savoureuse.Deja,dans "le Déjeuner du 15 août",Gianni racontait sa soixantaine peu épanouie.Frustre,perdu dans ses fantasmes,Gianni tente de séduire la gent féminine comme un jeune premier,mais sans être particulièrement attiré par le plaisir de la chair.Autour de lui,gravitent sa femme trop dynamique,sa fille aimante,sa voisine admirative avec son St. Bernard,sa mère tyrannique et son aide à domicile très douce,son amour de jeunesse chanteuse d'opéra et même 2 jumelles blondes à tomber!Au milieu de toute cette agitation,Gianni ressemble à un Charlot hagard et dépressif.Le film épouse son point de vue lymphatique,et du coup se révèle trop peu dynamique,comme une comédie italienne endormie et passive.Cette passivité n'est pas aide par une mise en scène quelconque et une fin qui laisse sur sa faim,malgré son côté fellinien.Gianni ne pousse peut-être pas assez loin la dérision de son personnage.Mi-figue,mi-raisin.
L'ambiance du film typiquement italien m'a beaucoup plu , suivre les " péripéties " de ce quinqua m'ont assez fait sourire , c'est vraiment un film très agréable et ce gianni est assez pathétique ce qui le rend sympathique , malgré je trouve une fin un peu molle .
J'ai eu la chance de voir le film qui précède à la télé ce qui a participé à me sensibiliser a celui ci sinon j'aurai trouvé son héros bien veule et pitoyable alors qu'il est en ultime phase de révolte disons de tentative d'affirmation avant la décrépitude qui deja l"attaque C'est plus élégiaque que déprimant ces petits riens couleur sépia ont presqu' un gout Proustien de temps retrouvé...A suivre
J'ai rarement vu un film aussi intelligent, aussi subtil, sur la vieillesse, sur le rapport des ces vieux tas d'os aux femmes et au sexe. C'est toujours léger et affreusement grave, marrant et dramatique, jamais lourdingue, aérien et pratiquement planant ! Avec une fin magistrale et complètement paralysante d'effroi !
Cependant, en dépit de l’affection que Gianni ne manque pas de susciter, le nouveau long-métrage de celui qui cosigna également le scénario de Gomorra (2007) n’engendre pas quant à lui le même attachement. En effet, le film apparaît terriblement mou et gentillet, sans beaucoup d’imagination en ce qui concerne sa mise en scène. Les séquences s’enchainent puis se répètent. Les lubies de la vieille mère dépensière et capricieuse sont vite lassantes, ainsi que les artifices mis en place par Gianni et surtout son ami Alfonso. La dimension vieillotte et surannée de l’ensemble, pour attachante qu’elle soit, ne s’accompagne guère plus que d’un regard vaguement amusé et narquois, où l’autodérision affleure sans jamais se charger de férocité. Le rire est clair et simple, nullement grinçant. À force de convenance et d’une succession de situations où le contrôle reste de mise et interdit ainsi le dérapage, l’ennui guette, doublé d’une gêne croissante qui amène quelquefois à douter de l’angélisme apparent et de la naïveté confondante de notre triste héros qui n’en peut mais. Autrement dit, on peine à croire totalement en cette comédie tendre et désabusée, faussement douce-amère, qui s’évertue à peindre avec compassion et complaisance en homme faussement fragile et inadapté celui dont les aspirations profondes, de séduction et de passage à l’acte, ne s’embarrassent probablement pas de telles hauteurs d’âme. Le mécanisme qui se voudrait mordant paraît suffisamment huilé pour qu’il ne blesse pas nos oreilles ni nos yeux.
Comédie touchante, fine et nostalgique, à l’italienne, mais un peu arthritique comme son héros. Le parti pris de réalisme rend le rythme un peu… sénatorial et les dialogues un peu fades. Mais le scénario est sympa et nous change du bunga-bunga de l’abruti de Berlusconi, les acteurs sont eux aussi tous sympathiques — même l’insupportable mamma — et Gianni a le plus magnifique visage de Droopy de tout le cinéma moderne ! La fin, en queue de poisson, est cependant une vraie leçon de sagesse.
A mon avis, vaut mieux avoir plus de 60 ans pour apprécier cette comédie à l'italienne. La chronique est amusante mais Gianni ne m'a pas convaincue. Le trait est bien lourd et le portrait du soixantenaire date carrément.
Ni trop enthousiaste, ni tout à fait déçu…Gianni et les femmes m’a laissé perplexe. Gianni di Gregorio n’arrive à sortir de sa propre histoire. Il scénarise et réalise comme d’autres écriraient un journal intime. Pris de temps à autre par les mésaventures de cet homme je suis resté, malgré tout, imperméable à toutes ces histoires qui restent en demi-teinte. Un joli moment de cinéma par un jour de pluie. Mais rien d’indispensable. Je le regrette.
Ce film qui nous raconte les affres d'un jeune barbon italien n'arrive jamais à vraiment nous émouvoir. Les scènes se succèdent sans qu'aucune ne nous fasse rire tout à fait, sans que jamais on veuille plaindre le protagoniste. Au niveau cinématographique, on est revenu aux années 60, caméra sur l'épaule comprise! La nostalgie a ses limites...