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    Une Femme Mariée
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    21 critiques spectateurs

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    ferdinand75
    ferdinand75

    572 abonnés 3 935 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2016
    Un film fort, un film dense de J.L. Godard, même si ce n’est pas un de ses films majeurs. On retrouve toute « la patte » de JLG qui mélange du texte très poétique, très littéraire avec une belle image très esthétique. Le film est vraiment ancré dans son époque et nous montre une jeune femme de son temps (1963) qui commence à s’émanciper, cela passe par une liberté de choix, de décision, par rapport à son corps, à sa liberté sexuelle mais aussi paradoxalement par l’accès à la mode, à son corps libéré « par de nouveaux soutien gorge », les illustrés féminins, qui reconnaissent à la femme une différence, une spécificité. La femme devient cible de la communication car elle devient autonome dans ses choix. C’est l’éclosion de la féminité, dans son côté commercial. Cela reste tout à fait contemporain et fait partie du questionnement des néo féministes actuelles. Comme toujours avec JLG , le film est rempli d’humour au 2e degré : quand le couple nous fait visiter son appartement ( dans une ville nouvelle style « Le Corbusier ») et nous vante les avantages du béton , des balcons , des barres d’immeuble., de la vie collective ,de cette cité « idéale » , rêve des années 60. Ou la scène hilarante de Macha Méril qui lit un magazine féminin, décrivant ce qu’est « une poitrine à la mode », cela parait futile et c’est en même temps un symbole d’émancipation, la 1ere génération de femme libérée. . Macha Méril est absolument délicieuse, fragile, libre, féline dans ses déplacements .Les gros plans de son visage ou de parcelles de son corps sont superbes, très émouvant. Méril tient son rôle culte , sur lequel elle construira toute son image. Quelque plans plus compliqués, un peu cérébraux, comme l’écoute d’un disque de rire expérimental de 5mn, avec les deux personnages courant dans leur appartement qui annonce déjà le futur cinéma expérimental de JLG et AM. Mieville; destruction totale du récit et parole distanciée. Mais ici on est encore dans du cinéma néo classique et le charme opère encore , cette femme qui hésite entre ses deux amours tout en s’émancipant , nous séduit par sa poésie constante.
    benoitparis
    benoitparis

    115 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 septembre 2011
    Une captation par Godard des années 60, avec l’utilisation du stéréotype mari-femme-amant. La consommation, la publicité, la modernisation s’installent dans le quotidien. L’insouciance consumériste heurte la mémoire encore très présente des horreurs de la Seconde guerre. Le réalisateur transcende l’anecdotique grâce à la déconstruction, et il ose aborder frontalement le thème de la sexualité. Le film vieillit très bien grâce à une vision sociologique aiguë, éclairante, et à un humour subtile.
    Gonnard
    Gonnard

    250 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 mai 2009
    Magnifique, doux, dépouillé, touchant... Comment garder son esprit critique en éveil, quand le cœur est foudroyé par autant de qualités ? Il ne se passe rien, mais ce rien est fascinant. Le cadrage associe harmonieusement rigueur géométrique, sensualité, symbolisme. La voix et les yeux de Macha Méril envoûteraient le plus insensible des spectateurs mâles. Les dialogues sont désarmants de simplicité, et pourtant on ne peut s'empêcher de les écouter avec intérêt. Un film simplissime, oui, et pourtant il se veut innovant, par exemple la scène où deux jeunes lycéennes dialoguent, avec l'héroïne qui tente de capter leur discussion. Vous l'avez compris, ce film m'a bluffé, sans compter que cette histoire de femme mariée me rappelle quelques souvenirs bien agréables...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 111 abonnés 3 974 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2010
    Très beau film dont la première heure est juste magnifique, j'avoue avoir été moins conquis par la dernière demi heure du film. Même si nous sommes en présence d'une fin magnifique. Ce film est avant tout un film sur la femme. Cette femme très belle, filmée sans impudeure, bien que nue, bien que livrant ses pensées… Mais le constat sur la femme et sa place dans la société n'en est pas moins amère et dur, la femme qualibré par la société pour ne s'intéresser qu'à des choses futiles et sans intérêt, la société lui a donné qu'un seul choix, le choix de son mari. Ici le fait d'être enceinte est considéré comme une maladie, preuve de l'incompréhension de la société masculine envers la femme.
    Loskof
    Loskof

    394 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2015
    Mouais... Pas convaincu, j'ai eu beaucoup de mal à rester concentré devant, il manquait un peu de folie que j'avais pu voir dans d'autres Godard auparavant. Des scènes en trop (la poursuite dans la maison notamment). Idem pour la voix off de Charlotte, trop peu compréhensible, alourdissant un peu le film. Après je lui reconnais aussi des qualités, avec une réalisation beaucoup plus posée, plus propre que d'habitude (mais est-ce vraiment bien au final?), avec une très belle photographie, une belle capture des corps. Le propos sur la femme est intéressant aussi, mais trop peu perceptible, noyé au milieu de grandes tirades peu intéressante. Bref, c'est pas le Godard que je conseillerai mais certains pourront y trouver leur compte.
    JeffPage
    JeffPage

    41 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2013
    En se donnant pour défi de réaliser un film en 4 mois seulement (de la pré-production à la présentation à Venise), Godard s'imposait de nouvelle contrainte pour encourager sa créativité. Dans ce film, il nous livre le portrait d'une femme mariée qui jongle entre son mari et son amant. Godard y adapte une partie de sa vie avec Anna Karina alors que leur histoire se termine et, de ce fait, évite de l'impliquer dans ce film. Malheureusement, le sujet n'est pas très original et la mise en scène s’attarde surtout sur des insert de gros plans sur les corps, sexualisant l'ensemble pour un résultat en demi-teinte. De plus, quelque références assez déplacés au camp de concentration noircisse un peu le tableau. Ce film fait néanmoins parti de la grande époque de Godard et est intéressant à voir pour le coté défi de sa réalisation, pour voir comment un réalisateur comme lui peut faire un film en très peu de temps.
    selenie
    selenie

    6 399 abonnés 6 221 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2019
    La vraie vertu du film est d'être en avance sur son temps et d'entrouvrir la porte à l'émancipation et à la libération de la femme. Godard abuse aussi du "collage" de plans qui ne servent qu'une symbolique politico-sociale qui reste en marge de l'histoire et de sa narration. Cela crée un décalage et une sorte de patchwork qui nous détache du récit et retire trop d'émotion vis à vis de Charlotte. Il y a une réelle poésie dans la façon dont Godard filme Macha Méril surtout et dans cette façon unique de mêler propos féministe sur fond d'éclosion publicitaire. Ironie du sort, Macha Méril reste une jeune actrice bien prude qui cache son corps de façon bien peu crédible, tandis que sous couvert de liberté les hommes sont plutôt dans l'impératif... A voir et à conseiller ne serait-ce que par curiosité.
    Site : Selenie
    kingbee49
    kingbee49

    40 abonnés 615 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 juillet 2014
    "Une femme mariée" fait écho au Godard période sociologue ou il met en devoir faire le portrait de cette France des sixties noyée dans la société de consommation. C'est en fait tout l'intérèt du film, ce personnage de femme mariée et adultère, remarquablement interprêtée par Macha Méril, qui est en prise avec les sollicitations de son époque. Pour autant, je n'ai pas été totalement convaincu. Il m'a semblé que le sujet était un peu mince et que Godard, pour monté un film d'une durée exploitable d'1h30, devait faire du remplissage. Par exemple avec le monologue du mari sur les camps de concentration, celui d'un autre personnage sur l'intelligence, la séquence publicitaire avec les soutiens-gorges (il en remettra une couche dans Pierrot le Fou), bref, j'ai eu le sentiment que ça ramait un peu. Mais il y a beaucoup d'idées (le découpage en vignette des scènes de couples, l'image en négatif), et surtout une vraie sobriété avec une lumière propre et soignée...Un joli film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juin 2012
    Film sur la Femme et pour la Femme ! Godard signe ici un film d'une grande beauté et d'une grande sensibilité. "Une Femme mariée" dresse le portrait du rôle de la femme dans les 60'. Cette époque où le diktat du " Sois belle et tais-toi !" avait déjà cours... Un diktat (inconsciemment?) instauré par le milieu de la Mode. On y voit le véritable conditionnement médiatique - à travers les magazines, les pubs, ou mêmes le comportements des différents hommes - et qui voudrait confiner la Femme en un pur et unique objet de désir.
    Pertinent et surtout magnifiquement mis en scène, ce film est autant un cri d'amour qu'il n'est un cri de rage. Un cri d'amour pour ce qu'est la Femme et un cri de rage pour ce qu'Elle advient.
    Grandiose et tellement d'actualité...
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2019
    Un film qui a bien vieilli sans véritable scénario ( assez habituel pour la nouvelle vague ) avec des scenes interminables de mains et de parties du corps en gros plan . Quelques monologues intéressants sur le présent , l'intelligence ou la mémoire .
    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 852 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 mai 2019
    A y regarder d'un peu plus près, on peut quand même trouver quelques éléments de satisfaction. A commencer par une belle mise en valeur des corps. Surtout celui de Macha Méril. La réalisation de Godard est plus propre que dans certains de ses films précédents. Il y a encore des trouvailles, notamment celle de jouer sur la saturation du noir et blanc. Et puis, le propos en lui-même est juste. On parle de la femme calibrée par une société. De la femme que l'on cantonne aux futilités. Une femme qui, pour unique obligation, doit se soustraire au désir des hommes. En fait, cette "Femme mariée", on pourrait le considérer comme un appel avant l'heure à l'émancipation féminine. Et puis, tout un chacun peut se reconnaître dans cette histoire. Aussi bien les femmes que les hommes. Mais bon, il y a beau y avoir tout ça, moi, ça m'a quand même plombé. Nous faire voir le quotidien de cette femme passant de son mari à son amant et qui ne sait où est sa place, ça ne me pose pas de souci, même le fait qu'il ne se passe rien, dans l'absolu, ça ne me pose pas de souci, mais il faut que le personnage central soit intéressé. Que l'on éprouve quelque chose pour lui. De l'empathie ou de l'antipathie. Or, Macha Méril ne donne absolument aucune consistance à cette femme prise entre deux hommes. Elle ne fait que traîner un regard bovin tout le long. Rien ne se dégage de son jeu. Ce qui fait que l'on se fout pas mal de ce qui peut lui arriver. Quand on part sur ce genre de trucs, mieux vaut avoir un personnage central solide. Sinon, c'est cuit. Et, comme on est chez Godard, il faut se fader encore de longs monologues qui n'ont ni queue ni tête. D'ailleurs, la dernière demi heure paraît interminable. Tous ces bons points cités en début de critique ne peuvent hélas combler le vide.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    246 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 mai 2010
    «Une femme mariée : Suite de fragments d’un film tournée en 1964» (France, 1964) de Jean-Luc Godard ne correspond qu’à la moitié de «Vivre sa vie : Film en douze tableaux» (France, 1962). Non seulement parce qu’ils partagent tous deux un titre à rallonge, ces deux drames godardiens ont de commun un même registre de plans compris dans un montage similaire basé sur l’assemblage d’éléments clos disparates. Pourtant «Une femme mariée» n’équivaut, en charge dramatique et en puissance esthétique, que la moitié de «Vivre sa vie». Peut-être parce qu’aux douze tableaux du film de 62, celui de 64 ne comprend que six parties. Moitié moins important, moitié moins bon. La femme mariée éponyme pourrait être la Nana Kleinfrankenheim de «Vivre sa vie», si seulement elle avait survécu en fin. Rangée, épouse parisienne avec amant qui s’en suit, la Charlotte mariée n’en reste pas moins aussi tourmentée par ses choix que l’était Nana. Davantage objet d’une étude sociologique sur la féminité au mitan des années 60 que sujet d’une intrigue, Charlotte devient sous le regard de Godard un spécimen d’étude plastique. Ciselée par le découpage en autant de morceaux à voir et à entendre, ancrée dans une époque fragile, où le monde a à construire la mémoire de la Shoah, Charlotte vadrouille dans des rues où se placardent le corps dénudé des femmes aux poitrines généreuses. Scandale à l’époque de sa sortie, «Une femme mariée», dans l’ensemble de l’œuvre du cinéaste, importe de manière seconde. Certes, ce film enclenche dans l’intelligentsia parisienne de l’époque le goût du Godard. Néanmoins, ce n’est pas trop de le répéter, «Une femme mariée» postule son style sur la réussite stylistique immense accompli avec «Vivre sa vie». Risquant, sans y tomber, le trop plein d’assurance par une écriture rodée, Godard n’innove ici pas autant qu’il pourra le faire avec son court-métrage suivant, un action-film, «Montparnasse et Levallois».
    Buzz063
    Buzz063

    81 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 mars 2011
    Le cas Godard. Ne faisant parti ni de ses détracteurs enragés ni de ses défenseurs acharnés, je resterai mesuré. Comme souvent, je le préfère quand 'il fait d'abord son boulot de metteur en scène que lorsqu'il se pose en philosophe. C'est encore le cas dans ce film qui le voit traiter de l'aliénation de la femme dans la France corsetée et mémère des années 60. Le film se déroule quelques années à peine avant Mai 68 et la libéralisation des moeurs. Le travail du cinéaste sur le montage et quelques séquences sont particulièrement intéressants. Il trousse ainsi de très jolies scènes où Macha Meril retrouve son amant et où elle est filmée de façon fragmentée, les différentes parties de son corps composants le cadre, Godard parvenant ainsi à la fois à magnifier sa beauté et à la réifier en tant qu'objet de désir et de modèle féminin. Le ballet de ces deux corps filmés de manière parcellaire est d'une grande beauté. Dommage que le cinéaste entrecoupe ces instants cinématographiquement très esthètiques avec des procédés dont il fait un usage redondant (le mot caché dans un autre mot) et de longues digressions où des acteurs régurgitent de longues tirades avec un côté d'universitaire qui se complait de sa propre intelligence. Cet aspect un peu verbeux du cinéma de Godard m'interpelle nettement moins.
    Hotinhere
    Hotinhere

    580 abonnés 5 028 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 6 mars 2023
    Un triangle amoureux au récit (sociologique) trop fragmenté pour en être captivant voir même intéressant, en dépit de quelques belles idées de mise en scène. Bref on est bien chez Godard!
    ned123
    ned123

    162 abonnés 1 704 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 février 2023
    J'ai vu un film de Godard... mon premier de lui... Godard explore le thème de la libération sexuelle (avant l'heure), de la modernité quelque peu légère et vaine (il y fait référence à la aux horreurs au passé en évoquant les camps de Concentration...). Macha Méril est extraordinairement belle dans ce film et la caméra de Godard la rend désirable... D'ailleurs, elle est désirée par deux hommes, elle est tiraillée par deux hommes, et entre les deux son coeur balance... Maintenant la réalisation a beaucoup vieilli et je dois dire que la dénonciation du consumérisme à venir est aujourd'hui qq peu éculé... Les dialogues sont très touchants et empreints d'une grande sensibilité.. Bon c'était mon premier Godard, je pense m'y essayer à d'autres... Si quelqu'un peut me conseiller...
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