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benoitG80
3 410 abonnés
1 464 critiques
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4,0
Publiée le 5 janvier 2012
"Une nuit" nous embarque dans une virée nocturne pas très recommandable où Simon Weiss se découvre un être manipulateur abusant de son autorité, de sa fonction, si d'autorité et de fonction, on peut encore parler ! Cette suite de visites, de rendez-vous, de mises au point, nous permet de comprendre les tenants et les aboutissants de la démarche calculatrice de ce flic ripoux ! En effet, cette voiture et ces deux personnages qui sillonnent Paris nous servent étonnamment de fil conducteur ! L'atmosphère de ces lieux parisiens extrêmement troubles est parfaitement bien rendue et le duo formé par Roschdy Zem (très bon) et Sara Forestier fonctionne très bien... Tout doucement, la puce à l'oreille se met en place et on se met à imaginer qui est qui, dans cette histoire... La fin sera donc attendue (pour certains...) mais ne retire rien à la qualité de cette réalisation plutôt bien pensée, bien au point !
J'ai vraiment aimé le style, la photo, la musique, la mise en scène, les acteurs, et bien sûr la réalisation. Roschdy Zem a la grande classe, son meilleur rôle à ce jour. Le film se déroule sur une seule nuit d'un flic de la Mondaine qui croise tout ce que compte Paris la nuit : des voyous en col blanc, des trafiquants, des prostituées, des paumés, des videurs et j'en passe. Mais au fil de la nuit il se rend compte que l'IGS est sur son dos, le piège se referme, jusqu'au twist final... Si vous ne l'avez pas encore vu, je vous conseille de vous mettre dans l'ambiance, la nuit, lumières éteintes, avec le volume un peu fort.
Roschdy Zem occupe désormais un place centrale dans le cinéma français et de nombreux projets se construisent autour de lui, il est devenu "bankable" comme on dit dans les milieux autorisés. C'est typiquement le cas du film de Philippe Lefebvre entièrement articulé autour de l'acteur. Dans sa construction "La nuit" rappelle un peu "Collision" de Michael Mann où Tom Cruise, tueur à gages parcourait les rues de Los Angeles à bord d'un taxi. Ici, Zem est un flic de la mondaine chargé de faire régner l'ordre sur une bonne partie des boîtes de nuit du Nord de Paris. A chaque sortie un policier différent est chargé de le véhiculer dans son périple. Ce soir-là c'est une jeune inspectrice jouée par Sara Forestier qui s'y colle. Commence alors la longue tournée des lieux nocturnes où cohabite une faune bigarrée composée de toutes les minorités de la société. L'enchaînement des arrêts rapides du commandant Simon Weiss dans les boîtes de nuit fait craindre un moment la lassitude mais progressivement en nous dévoilant la toile d'araignée dans laquelle le commandant s'est laissé prendre, Lefebvre parvient à nous intégrer au voyage . De simple représentant de la loi, Weis a mué avec le temps en régulateur de tout un secteur qui certes veille à ce que les choses ne dérapent pas trop souvent mais qui facilite aussi certaines affaires, prenant sa commission au passage. Du classique en somme, mais montré ici de l'intérieur et sans artifice. Une fois de plus est mise en avant la solitude du flic de terrain laissé seul parmi les loups et que l'institution se charge d'offrir en victime expiatoire quand elle doit montrer sa capacité à s'auto-réguler face à des médias en quête éternelle du sensationnel. Weiss qui se sait dans l'œil du cyclone paraît bien naïf et imprudent face à sa jeune collègue. C'est la faiblesse du film de trop vouloir offrir au spectateur une fin conforme au genre policier et qui du coup tombe dans la plus banale et convenue des conclusions. Dommage de ternir quelque peu un travail relativement original. Malgré cette réserve, "Une nuit" demeure un exercice de style réussi qui met une nouvelle fois en lumière la grande force de conviction du jeu minimaliste de Roschdy Zem.
un bon polar d'ambiance qui montre bien la nuit parsienne, un passage remarqué de richard borhinger, Paris la nuit où flics et truands se ressemblent .....
Philippe Lefebvre, ancien assistant de Pierre Granier-Deferre, nous embarque au sein de la brigade Mondaine du crépuscule jusqu'à l'aube à travers les rues de Paris. Simon Weiss est un policier aux méthodes troubles flanqué d'une jeune fliquette Laurence Deray (Sara Forestier dans un rôle ingrat de chauffeur) avec qui il va faire équipe pour la nuit. L'intrigue policière, qui sert de fil rouge au film, est assez embrouillée et peu intéressante on va dire. En gros, Weiss a été dénoncé à l'IGS par un de ses contacts et il va tenter de savoir qui. Ce qui est beaucoup plus instructif, c'est de découvrir ce monde de la nuit, l'univers de ces boîtes de nuit tenues illégalement par des truands fichés au grand banditisme, sous la bénédiction de la police, et fréquentées par des notables de la capitale : huissiers, avocats, vedettes du show-biz. Une criminalité dont bizarrement on ne parle jamais dans les journaux télévisés. Weiss se débat au milieu de toute cette faune en franchissant plus d'une fois la ligne jaune et pose la question de la frontière de plus en plus ténue entre flics et voyous dont on a pu voir une illustration avec l'affaire Neyret. C'est ce côté quasi-documentaire du film, tourné caméra à l'épaule, que je retiendrai et cette galerie de personnages : flics, trafiquants, prostituées, travestis, tous plus fascinants les uns que les autres.
Un très bon polar, noir à souhait qui se déroule dans l'univers passionnant de la nuit parisienne. Celle des proxénètes, des dealers et des truands en tout genre. Roshdy Zem incarne le même personnage que dans 90% de ses films. Il faut dire qu'il est parfait dans son rôle de ripoux qui sillonne Paris au volant de sa voiture tel un Christophe Hondelatte dans "Faites entrer l'accusé".
Une nuit (2012) n’est qu’un polar assommant, une répétition en boucle qui s’éternise durant plus de 90 minutes où l’on suit les pérégrinations d’un commandant de la Brigade Mondaine qui va durant toute une nuit, faire la tournée des établissements de nuit de la capitale. Durant tout le film, le personnage principal multipliera les allers / retours entre différents établissements (alternant alcool, cigarettes, embrouilles et tractations) et y revenant même à plusieurs reprises (pour certains d’entre-eux). Philippe Lefebvre qui n’était plus revenu au cinéma depuis 25 ans nous prouve que sa longue absence ne lui aura pas été bénéfique loin de là. Pourtant, l’idée de départ était intéressante, tout comme l’unité de temps (le film se déroulant intégralement le temps d’une nuit, comme avait pu l’être le film Nuit Blanche - 2011). Seulement cette ballade incessante aux quatre coins de Paris n’intéresse pas, ces déambulations qui pourraient s’apparenter à une visite guidée des coins chauds de la capitale (entre Pigalle et les boites de nuit gay ou échangistes), finalement on n’attend qu’une chose, que le film daigne enfin s’arrêter, histoire de passer à autre chose.
ce film est long et ennuyeux, plus on avance dans la nuit et plus on a envie qu'elle finisse et qu'on en voie le bout, roschdy zem monte dans la voiture, en sort pour aller dans les boites puis y remonte, puis il fume, puis il téléphone, puis il discute et ainsi de suite; c'est lourd, plat et sans intéret, aller hop je met mon bonnet de nuit et je me couche.
L’atmosphère de la nuit parisienne ne fonctionne que sporadiquement,le glauque apparait parfois lors des (trop) nombreux déplacement en voiture.C'est bien trop long et surtout peu efficace,et hormis Roschdy Zem,le reste du casting joue exécrablement mal en tête de liste l'immonde Samuel Le Bihan.
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1,0
Publiée le 15 novembre 2017
Philippe Lefebvre s'est fait remarquer par quelques oeuvres tèlèvisuelles sans envergure mais surtout pour son solide mètier d'assistant rèalisateur ("La horse", "Le chat", "La veuve Couderc"...). Polar nocturne, "Une nuit" dèçoit pour son côtè rèpètitif! Du face-à-face entre Roschdy Zem et Sara Forestier, on attendait plus d'ètincelles! Dommage pour Zem, autoritaire et charismatique! On y suit le parcours d'un flic de la mondaine qui nous fait sa petite visite de nuit dans les ètablissements parisiens entre Pigalle, les Champs et la Porte de Clignancourt! Dèclarez votre personnel sinon vous pourriez en dècoudre avec le père Roschdy! On y croise Samuel Le Bihan (avec la gueule des mauvais jours), Grègory Fitoussi (toujours aussi mauvais acteur quand il s'agit de faire semblant de prendre une gifle), Gèrald Laroche (« J'suis pas l'Abbè Pierre du Q moi ! »), Magloire (en reine de la tartine) et même Richard Bohringer dans une quasi figuration! Bref, la panoplie complète pour les nuits chaudes parisiennes! Quant au twist final, on y croit pas une seconde! 1* pour Zem et le caniche mort d'une overdose...
"Une nuit" est un film français sur la brigade de répression du proxénétisme appelée la mondaine. La première moitié du film est très difficile à suivre : c'est pas clair, il y a aucune action en dehors des scènes de voitures allant d'un point à un autre. Certains dialogues ne sont pas compréhensibles. Cela finit par s'arranger et on découvre qu'il ne s'agit pas seulement de balade en voiture et qu'il existe un scénario ! Ce film a peu d’intérêt en dehors de nous faire découvrir ce service de police sans doute de manière complètement fausse.
Déjà, je tiens à féliciter la photographie du film, très propre, accentue l'obscurité et l'ambiance du film. Autrement, j'ai quand même retrouvé pas mal de scènes assez berçantes. Il n'y a pas vraiment d'histoire si ce n'est que la mission principal de Simon Weiss, incarné par Roschdy Zem. Toute fois, la chute était tout bonnement culte ! Une énorme surprise. Une nuit reste un film que je conseil.
Après avoir colonisé nos écrans de télévision, le film policier s'installe doucement et sûrement sur Grand Ecran. "A bout portant", "Nuit blanche", "Les Lyonnais" avaient ouvert une brèche dans laquelle s'est engouffrée "Une nuit". Ce polar français d'atmosphère signé Philippe Lefebvre est assez déconcertant : la première partie dépeint le monde de la nuit à travers ses lieux, son univers (malsain) et ses personnages mythiques. On sent que le réalisateur a pris le temps de mettre en place son intrigue. Trop peut être ... Car le temps passe et très vite, la tension trépasse, le manque d'action et d'enjeux lassent. L'interprétation des acteurs n'est d'ailleurs pas à mettre en cause : Roshdy Zem est très bon en commissaire de la "mondaine" pris entre quatre feux dans un milieu de requins prêts à tout pour installer leur business (d'où magouilles en tous genres, chantages, trahisons, coups fourrés etc ...) et Sara Forestier cache bien son jeu et affirme de plus en plus sa personnalité, mais l'accumulation des péripéties au fil des étapes sert plus de prétexte à une tournée des grands ducs et à une visite de Paris by night qu'à une histoire qui a du mal à décoller. On se contente donc (mais sans regret) de suivre cette intrigue classique (au point de confiner parfois à la banalité) sans réellement en tirer une quelconque satisfaction. En clair, avec ce "Une nuit", on est loin du polar haletant que la bande-annonce nous laissait présager et en cela, ce street-movie présenté sous forme de virée nocturne est une déception ...