Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
belo28
69 abonnés
1 130 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 9 janvier 2012
La bonne surprise de ce début d'année! Dans son style de caméra embarquée aux allures d'un Tranning Day français avec une morale plus que saisissante pour ce genre de film (Pas de coke, pas de pute ou l'amitié avant tout) ! Un film aussi surprenant par son parti pris et son espace temps restreint. Bref une vrai surprise aussi retournante que sa situation finale!
Ce film est la chronique de la tournée de nuit dans Paris d'un flic de la "brigade mondaine" et une fliquette qui lui sert de chauffeur ce soir-là. Une toile de fond : le flic en question est pisté par l'IGS qui le soupçonne d'être un ripoux... Des amitiés avec des gens parfois pas très nets, certaines collusions et une "manière bien à lui" de gérer les situations qu'il rencontre constituent le "patchwork" de cette nuit. C'est un bon film plutôt lent et avec assez peu d'action, mais plutôt agréable à regarder, car tout semble sonner juste là-dedans. Seul reproche : la fin du film qui, une fois révélée, empêche de le revoir avec un esprit "frais"...
Après A Bout Portant de Fred Cavayé, voilà de nouveau Roschdy Zem dans un polar, avec encore de la police, cette fois-ci c'est lui le flic, de la brigade mondaine. Celle qui contrôle les boites de nuit.
Philippe Lefèvre signe ici une sorte de road-movie d'une nuit dans Paris, on y découvre une autre facette de notre capitale adorée, celle des discothèques, des gens de la nuit, celle qu'on voit le moins.
Une nuit porte bien son nom pour la raison simple que le film dure une seule nuit, on accompagne Roschdy Zem et Sara Forestier dans les différentes boites de nuit de Paris, on voit qu'être flic de mondaine est un travail difficile car malheureusement on est facilement apaté par les voyous qui veulent être au dessus des lois pour se permettre de se faire un max d'argent.
A travers cette nuit, on voit comment le commandant Weiss va essayer de tirer une affaire au clair, et comprendre très vite qu'il risque sa carrière dans le lot de problèmes qu'il essayent de résoudre. L'intrigue est vraiment sympathique, les décors magnifiques et les acteurs jouent leurs rôles à la perfection.
Seul gros problème, c'est qu'on comprend trop vite comment va finir le film et c'est bête. Néanmoins le film reste très intéressant pour la découverte de ce monde pas comme les autres.
Paris au cinéma, dans la plupart des cas, se résume souvent à quelques cartes postales. Mais de temps en temps on peut trouver un regard original sur la ville, loin des promotions pour le tourisme. Philippe Lefebvre nous en donne un exemple avec ce pari osé : faire un film dont le récit se déroule sur le temps d'une nuit dans la capitale française. Une nuit, au cours de laquelle on ne verra quasiment aucun lieux connu, mais plutôt les bars, discothèques, bordels, du côté coulisse. Ce voyage se déroulera en compagnie de Roschy Zem, policier incorruptible qui tente contre vents et marées de maintenir l'ordre dans cet univers corrompu. Personnage de commandant à la mondaine, obligé de flirter sans cesse avec les limites de la légalité. L'acteur incarne avec beaucoup de charisme ce personnage surlequel semble peser un destin tragique. Il y a du Melville dans ce personnage ; même si Lefebvre ne possède pas la puissance visuelle de l'auteur du Cercle Rouge. Il a également du mal à maintenir l'attention dès que la caméra quitte son acteur principal. Les différents endroits et voyoux visités se ressemblent et finissent par tourner en rond. Sarah Forestier a un personnage assez vide, la plupart du temps. Le vrai duo principal de ce film, bon polar français comme on voudrait en voir plus souvent, c'est celui formé par Roschdy Zem et la nuit parisienne.
Une virée nocturne peu commune qui nous offre une vision bien singulière de Paris. En poussant toujours plus loin le réalisme et en utilisant des lieux connus de tous, Lefebvre nous prend par la main et nous emmène petit à petit dans le monde de la brigade mondaine.
Si le déroulement se révèle être très lent et dénué de toute scène d'action, il se passe pourtant des choses dont on ne se douterait même pas l'existence. Il n'y a pas de doute, le réalisateur s'est beaucoup informé, c'est pourquoi le film frôle parfois le documentaire.
L'aspect répétitif pourra rebuter certaines personnes (on conduit, on s'arrête à une boite, on s'informe, on repart, on revient et ainsi de suite) : il n'est donc pas impossible de craquer au bout de 20 minutes. Ces allers-retours incessants impliquent un enchaînement des péripéties : Une Nuit perd alors parfois en crédibilité et certaines situations servent donc à amuser la galerie plus qu'à servir le film.
Cela dit, l'intrigue principale reste tout de même très claire avec ses lots de rebondissements, mais surtout elle nous offre un twist final inattendu et plutôt bien senti. Entre les prostituées, les travelos, les drogués, les boites gays, les boites échangistes, les videurs, les malfrats, et les hauts responsables qui se sont (volontairement) perdus dans des endroits louches : nos personnages ont beaucoup de pain sur la planche.
Au-delà de l'histoire, on se délecte sans broncher de ces plans nocturnes en plein Paris ; la magie visuelle opère d'office ce qui facilite notre immersion. Les travellings, les vues d'ensemble sur la capitale, les balades en voiture : cela fait longtemps que Paris n'avait pas été aussi magnifiée.
Côté acteurs, Roschdy Zem est comme à son habitude remarquable et Sara Forestier bouscule un peu plus le cercle (fermé) des très bonnes comédiennes françaises. La présence de Samuel Le Bihan reste sympathique mais j'ai beaucoup moins été convaincu par le personnage.
Malgré une prise de risque évidente de la part de Philippe Lefebvre dans sa réalisation, son choix est relativement récompensé puisqu'Une Nuit se révèle être un film efficace, original, loin des polars consensuels que le cinéma français nous sert à la pelle régulièrement.
Hasard du calendrier, "Une nuit" est sorti quelques jours avant qu'un scandale n'éclate et n'éclabousse l'IGS (Inspection Générale des Services) dont on parle beaucoup ici. Brièvement, ce que l'on appelle la police des polices étant accusé d'avoir monté un faux dossier pour des raisons politiques, mais je vous passe les détails. Coïncidence toujours assez amusante et qui m'a permis d'apprendre que les boeuf-carottes sont nommés ainsi parce qu'ils mettent les gens qu'ils contrôlent sur le grill. Et paraît-il aussi qu'on y retrouve ceux dont on ne veut pas ailleurs. Roschdy Zem a en tout cas bien du mal avec eux dans ce polar que j'ai suivi avec un certain engouement. En effet, sa grande force est comme son titre l'indique son unité de temps, ce qui lui donne une bonne intensité. Son point faible, en miroir, est que l'on doute que tout ce qui arrive durant les tribulations de ce flic aux méthodes spéciales se passe en si peu de temps. Autre défaut, l'aspect un peu cliché de Paris et des rapports entre policiers et truands. Mais j'ai été entraîné dans une ronde de nuit plutôt palpitante et c'est avant tout ce que j'en retiens. Manquait plus que Régine et le tableau aurait été définitivement complet.
Une immersion dans les nuits d'un flic ripoux de la mondaine, faisant preuve tout de même d'une certaine droiture. Le "Paris by night" est à la fois glauque et malsain mais l'atmosphère est plutôt réussie. Coté scénario, c'est un peu trop léger avec un manque d'épaisseur évident qui implique une première demi heureuse poussive à souhait. Un casting correct, une réalisation sans accroc pour un film qui aurait mérité un peu plus de rebondissements et d'action. Moyen donc.
Zem se balade en voiture dans Paris la nuit. Et nous offre sa présence pour ce qui pourrait paraitre comme un épisode de Paris Dernière, en moins authentique et moins surprenant. L'intrigue manque de piquant et le dénouement est méga attendu. Pas assez d'humour non plus. Bref, à part quelques belles images, un film qu'on oublie très vite.
Un policier sombre et bien mené, un peu lent parfois, surtout pour les nombreuses scènes en voiture. Belle surprise finale. Allez découvrir le monde de la nuit...
Un bon film avec une ambiance très particulière et une façon de filmer "Paris by night" au plus de près de manière très réaliste. Une ambiance un peu "Michael Mann" ou même Melville qui a été cité mais dont je ne connais pas encore la filmographie (après avoir vu récemment Collateral dans lequel L.A est filmé aussi de nuit de façon très réaliste avec une atmosphère bien spécifique). Au niveau des acteurs, Roschdy Zem une prestation très solide, très charismatique, très classe sur un thème très intéressant, en effet la "Mondaine" (qui aujourd’hui n'existe plus mais est séparée en brigade des stups' et en brigade de répression du proxénétisme - BRP -) est une brigade très ancienne et assez charismatique, vraiment fascinant! J'ai trouvé Samuel Le Bihan un peu en dessous peut être parce que le rôle ne lui allait pas (après l'avoir vu dans le costume du flic de la BRI dans Braquo aussi ...). Sara Forestier plutôt pas mal. La fin est assez prévisible selon moi. Le gros défaut est qu'il n'y a pas énormément d'action voir pas du tout, ce qui est dommage car même dans un film d'ambiance comme celui-la, un peu d'action est le bienvenue. Bref, un bon film qui mérite d'être regardé, encore un bon polar français, un genre qui se porte plutôt bien en France en ce moment.
On fera au moins une belle balade dans les rues du Paris de la nuit. Pour ce qui concerne le monde interlope et nocturne des boîtes, c'est moins beau et ce film nous le montre : approchez le diable et vous devenez démons. Le métier de policier est-il à ce point inéluctablement sujet aux compromissions ? On saura gré au scénario du réalisme dont il nous gratifie ; en effet pas de violence gratuite, comme ce qu'il se fait beaucoup dans le genre. Le tout ressort du travail de pro. Et si le génie ne transpire pas ici, c'est plutôt dû au sujet lui-même, mille fois traité, Car pour en faire montre, il faudrait s'élever au-dessus de tout ce qui a déjà été fait au cinéma depuis son origine. Tâche de géant.
L'atmosphère sombre de "Une nuit" est relativement soignée, sordide, grâce à un tournage dans des espaces confinés. Ce polar nous plonge dans le milieu occulte du monde de la nuit, avec la particularité de s'ancrer dans des lieux parisiens. En suivant la tournée nocturne d'un commandant de police ripou, on retombe sur des clichés très communs: drogue, magouille, corruption... L'action jongle entre les clubs de nuit de la capitale et les trajets en voiture. C'est répétitif, et l'intrigue policière ne m'a franchement pas intéressée. C'est descriptif, sobre, sans véritable action. Le rythme narratif est longuet. Sarah Forestier est sympathique mais n'aligne pas plus de deux phrases. Roschdy Zem fait du Roschdy Zem. Enfin, le côté prévisible du scénario, aïe aïe. On a déjà vu mieux du côté de Los Angeles... http://cineglobe.canalblog.com/
Itinéraire nocturne pour flic ripou en délicatesse avec l'IGS (et son chauffeur d'occasion) : on va donc suivre pendant "Une nuit" (prolongée cependant par le matin suivant) le commandant Simon Weiss (Roschdy Zem, masque d'airain) en immersion dans son univers quotidien de flic de la "Mondaine", de bar en club, dans un Paris interlope et pluvieux, tout entier à sa quête attaché (faire le ménage à sa façon parmi les voyous, sur fond de rivalité entre tenanciers de boîtes de nuit - Samuel Le Bihan et Jean-Pierre Martins), avec la jeune Laurence Deray (Sara Forestier, en suivante discrète) son garde du corps improbable. Ce polar atypique où le poids des mots remplace le choc des armes (quasiment pas un coup de feu tiré) respecte donc la règle classique des trois unités : de temps, de lieu et d'action, ce qui est à porter à son crédit - ainsi tous les événements, y compris le "twist" final, apparaissent rétrospectivement comme liés et nécessaires, dans ce qui s'avère être un jeu de dupes habilement scénarisé. Au débit cependant on notera la scénographie un peu trop "cliché" : pas une hôtesse "au bouchon" ne manque, pas un travesti (de préférence décati et pitoyable), ni aucune boîte échangiste et autre "donjon" SM ou officine gay, pas un drogué, ni même l'avocat marron de circonstance - si tout cela est vraisemblable, on est vite à saturation avec ce petit monde un brin convenu, voire caricatural. Retour mitigé donc au grand écran pour le vétéran Philippe Lefebvre ("Le Juge" date de 1984).
Excellente surprise, le film même s'il est très lent, tiens le spectateur en haleine pendant 1h40. Roschdy Zem dont je ne suis pas fan (Grosse déception dans Go Fast) m'a bien étonné par son jeu d'acteur. La prise de vu est excellente et on profite largement de ce monde qu'est Paris la nuit. Les films français de ce genre sont vraiment entrain de s'améliorer. Espéreront que cela continu dans ce sens
Le polar est sobre. Le film démarre dès les premières images. Pas d’artifices, pas “d’artillerie lourde”, pas de caricatures… C’est très efficace. Les scènes sont tournées dans les rues Parisiennes ainsi que dans les bars et boites de nuit parisiennes. Le réalisateur a voulu donner des faux airs de road movie à son film “Je trouvais intéressant de filmer cette déambulation comme un road-movie à travers des lieux qu’on n’est pas habitués à voir, qui vont du bar à prostituées avec trois tabourets à la boîte chic qui accueille jusqu’à 3500 personnes”. Le film se déroule en une nuit. On est dans les coulisses des personnes qui “font” la nuit : Un commandant de Police et un gérant de boites de nuit parisiennes, amis depuis de longues dates et les voyous.
Le scénario est co-signé par Simon Michaël et Philippe Isard. Le compositeur Olivier Floriot a signé la musique, il est connu notamment pour les musiques du film Les brigades du Tigre.
Le personnage de Simon est superbement interprété par Roschdy Zem. Un personnage complexe, traqué, pris entre Les voyous et ses “collègues”. La jeune femme qui l’accompagne cette nuit-là est Sara Forestier, étonnante de simplicité. Le réalisateur l’a choisie suite à sa prestation dans le nom des gens. Et le patron de boites est Samuel Le Bihan. Le casting est complété par Jean Pierre Martins, Jean-Paul Muel, Grégory Fitoussi et une petite apparition de Richard Bohringer.