Mon compte
    As I Lay Dying
    Note moyenne
    2,6
    166 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur As I Lay Dying ?

    21 critiques spectateurs

    5
    0 critique
    4
    3 critiques
    3
    6 critiques
    2
    7 critiques
    1
    4 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    No Spoiler
    No Spoiler

    19 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 novembre 2013
    Ce film est une adaptation du roman de William Faulkner "As I lay Dying", citation de L'Odyssée d’Homère, et ne peut être analysé qu'à la lecture de ce dernier. De prime abord ce qui étonne est le choix au montage d'utiliser le "split screen" (plusieurs plans présentés simultanément). Qu'il enthousiasme ou révulse, il trouve au moins deux justifications: d'abord il dynamise l'action qui, il faut bien l'avouer, n'est pas des plus rebondissantes, puisqu'il nous présente de manière très libre plusieurs plans en même temps. Là, James Franco se permet tout en 2 plans carrés collés l'un à l'autre. Tantôt ils sont 2 plans d'une même scène, tantôt de scènes différentes, une autre fois le réalisateur se permettra de jumeler 2 plans présentant la même action, mais issue de 2 prises différentes! Et c'est là que l'on peut émettre la supposition que cette technique narrative transpose à l'écran celle de William Faulkner, appelée en littérature "courant de conscience" ("stream of consciousness"). Un flux de conscience parcourt chacun de nous de manière très intime dans une logique qui lui est propre, c'est ainsi que l'on passe par exemple d'une idée à l'autre parfois sans réel lien logique immédiatement compréhensible. En littérature cela peut se traduire par un monologue intérieur caractérisé par des sauts associatifs dans la syntaxe. Le "split screen" de "As I lay Dying" peut donc à la fois se faire le reflet d'une multiplicité de points de vue, ceux des membres de la famille mais aussi et surtout présenter la meilleure façon de traduire ce flux de conscience de chacun. En ce sens il ne s'agit certainement pas du caprice d'un auteur cherchant à esthétiser son film. Au final, "As I lay Dying" nous plonge dans un Mississippi suintant le désespoir, où rien ne peut sauver l'individu englué dans la terre, et certainement pas la foi. Ici quand les êtres essaient de s'élever au-dessus de leur condition, le pater familias et la sinécure de ce pays sont toujours là pour lui rappeler que c'est peine perdue! James Franco manie la camera admirablement, compose des ambiances sonores d'une grande richesse et éveille notre sens olfactif au travers du corps en décomposition de la mère, de la jambe gangrénée de Cash ou de l'haleine fétide de la bouche du père admirablement campé par l'incontournable Tim Blake Nelson. Narrativement le film n'est pas non-plus des plus simples, et sans spoiler disons que le spectateur le plus clairvoyant sera celui qui comme le soi-disant fou Darn (James Franco) aura pris conscience avant tout le monde de l'inavouable secret de chacun de ses frères et sœur. James Franco nous invite à suivre son "courant de conscience"!
    selenie
    selenie

    6 228 abonnés 6 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 avril 2014
    L'acteur éclectique James Franco s'essaie depuis un moment à la réalisation et voici sans doute son premier film interessant puisqu'il adpate le roman éponyme de William Faulkner (en français "Tandis que j'agonise"), donc un des plus grand romancier du XXème siècle et un roman réputé inadaptable (15 narrateurs qui se partagent façon monologue 59 chapitres à longueur variable dont un qui ne compte que 5 mots (lol) : "ma mère est un poisson"... James Franco est aussi audacieux qu'ambitieux... Au vu de l'originalité et de la complxité du roman l'acteur-réalisateur a fait le choix de la voix-off et du split-screen (écran divisé en plusieurs point de vue), et force est de constater que doucement mais sûrement Franco construit un film du sud (il s'sincrit dans la veine des films comme "Mud" de Jeff Nichols ou "Les bêtes du sud sauvage" de Benh Zeitlin) envoûtant et crasseux. Traduire visuellement l'univers de Faulkner est une gageure qu'il tient avec un talent indéniable même si certain puriste crieront au blasphème ; une adaptation cinéma d'un roman est toujours problématique. Néanmoins Franco s'impose et nous plonge dans une tragédie dure et touchante, d'un pessimisme sombre assez impitoyable que n'aurait sans doute pas déplu à l'auteur sud-américain. Tout n'est pas parfait (les fans du roman sauteront sur les différences, mais c'est évident) comme certains passages trop caméra portée) Bon point pour le casting, Franco ayant fait appel qu'à des amis ou des non-professionnels. L'osmose "familiale" y est évident et apporte une tension forte, on ne choisit pas sa famille mais on y reste indéfectiblement attachée... Des redneks engoncés dans leur misère, des bouseux du sud qu'on nous présentent dans une atmosphère sudiste comme on les aime avec ce petit côté tragédie grecque en prime... D'ailleurs le titre vient du chant XI de "L'Odyssée" de Homère quand Agamemnon dit à Ulysse "Jecherchais un lever les mains et les laissai retomber à terre, mourant ("as i lay dying"), percé du glaive ;" ... James Franco fait montre d'un indéniable talent et d'une vraie envie.
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    92 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 octobre 2013
    En passer par le split screen pour illustrer l'écriture fragmentaire de William Faulkner, ça aurait pu être une bonne idée, si tant qu'elle ne soit pas utilisée jusqu'à épuisement (du spectateur). Irritante avec son côté trop arty, l'adaptation du touche-à-tout James Franco n'est toutefois pas un échec complet, notamment parce que le garçon, qui est passé par des études en littérature qu'il devrait poursuivre prochainement, a bien saisi, à défaut de la restituer complètement, l'ambiance si particulière des romans de l'auteur de Tandis que j'agonise. Le casting est à la hauteur, avec ces accents trainants du Sud, à l'exception du réalisateur lui-même, trop lisse et sans doute trop beau pour composer un personnage de Faulkner. La dernière demi-heure, plus inspirée en réussissant davantage la mise en scène des monologues intérieurs des membres de la famille Bundren, sauve l'ensemble du marasme. L'ambition d'adapter Faulkner relève soit de l'inconscience soit de la prétention, peut-être le beau gosse à la mode, dont les projets ne manquent pas d'envergure, a-t-il simplement voulu rendre hommage au prix Nobel de littérature 1949. Qu'on lira en priorité absolue, en se dispensant de cette honnête mais quelconque adaptation.
    leobis
    leobis

    58 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2013
    L'atmosphère du roman de Faulkner est très bien rendue, tous les personnages sont intéressants, l'image est magnifique et l'on suit sans ennui les tribulations de cette famille partie enterrer la mère.
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2013
    La menace qui pèse sur ce voyage et la tension entre les personnages du film sont palpables du début à la fin et nous prennent aux tripes. Il y a de très belles scènes de western, la traversée du fleuve entre autres ... les paysages sont beaux et inquiétants, et les acteurs impeccables. Par contre, j'ai trouvé l'usage du split screen un peu trop systématique et surtout, je n'ai pas aimé les monologues à la caméra : une auto-analyse peu en accord avec les caractères des personnages.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 29 février 2016
    Des bon acteurs et une bonne adaptation , mais la mise en scène et le double écran qui est récurrant gache vraiment le plaisir de se laisser emporter par une si jolie histoire ... dommage !
    neilseim
    neilseim

    9 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2014
    Voici un exemple parfait de film auquel je suis hermétique !
    Sorte de voyage initiatique, dont l’image est séparée verticalement en 2 pendant peut-être 80% du film, une image à droite et la même filmée sur un autre plan à gauche : BOF !
    Aucun personnage ne m'a apporté un éventuel sentiment de compassion ou tristesse : certains épisodes dramatiques de la petite maison dans la prairie m'ont apporté plus de sentiments !
    Vu en 2 fois (endormi la 1ière) afin d'aller jusqu'au bout et donner un avis objectif : film pseudo contemplatif à ne pas mettre entre toutes les mains ! Je ne peux mettre qu'une note représentant l'effort de l'essai, et ne connaissant pas le livre, je me permettrais uniquement de noter sa valeur filmique !
    Truman.
    Truman.

    227 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 mars 2014
    J'avais de l'espoir avec ce film car j'aime beaucoup James Franco qui est capable de jouer le drame tout comme la comédie dans des teenmovies ou encore de jouer dans de gros blockbusters .
    Ici j'avais de l'espoir car je voulais voir s'il avait du talent caméra en main et je dois dire que j'ai pris une douche froide .

    J'y ai vu une sorte de parodie du cinéma de Terrence Malick coupé dans une réalisation affreuse à la limite du supportable .
    Le seul aspect de la réalisation qui est potable est la photographie lumineuse mais elle n'est pas vraiment utilisée a sa juste valeur .
    La réalisation est à mes yeux ratée car plus de la moitié du film se passe en split-screen, au bout de 10 minutes j'en avais marre, mais ces split-screens sont vraiment ratés et ridicules, mais ce n'est pas tout .
    On a droit a des plans très simple qui bougent dans tout les sens pourtant James Franco n'a pas filmé depuis un bateau qui coule alors il faut qu'on m'explique pourquoi il n'a pas utilisé un foutu TRÉPIED !!!

    Les acteurs font le minimum et reste correct dans des dialogues mièvres et plats accentué d'une agaçante et larmoyante musique sans saveur .
    On est vraiment dans une parodie du cinéma de Malick de bout en bout, ça en devient ridicule et raté sans parler d'un des acteurs qui parle comme s'il avait du coton imbibé d'urine dans la bouche pour bien nous montre que c'est le bouseux de base de l'Amérique profonde .

    Ah oui c'est aussi très long et très ennuyeux . Un film difficile a regarder en sans s'ennuyer profondément et rien ne rattrape les maladresses qui s'enchainent, à éviter .
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    686 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 juillet 2019
    Comment épouser l’immobilisme d’une terre ancrée dans sa ruralité et la lourdeur de ses mœurs en engendrant un programme où les images sont mises en boîte, systématisées par le procédé lui-même systématique du split screen ? Là où la sobriété aurait été de rigueur, James Franco surcharge sa mise en scène d’effets tape-à-l’œil dont l’épuisement occasionné chez le spectateur ne résulte que de l’amateurisme ainsi décuplé et répété, ad nauseam, plan après plan. De ce fait, le film ne respire guère, sans que cette asphyxie ne soit celle du Mississipi et de sa rugosité environnante. Ainsi adapté, As I Lay Dying est un exercice de style autant arty qu’artificiel et qui n’a d’autre motivation que de mettre en valeur son réalisateur et acteur principal, James Franco, incapable de s’effacer derrière son (pourtant colossal) modèle, William Faulkner.
    Skynet-Child
    Skynet-Child

    13 abonnés 215 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 février 2014
    Ce film est sacrement difficile à décrire, également à critiquer. Il est avant tout complexe, pas du tout prenant et largement ennuyant comme le montre bien le titre.
    Pourtant faut-il abandonner le visionnage si facilement ? Non, car on sent que l'intérêt n'est pas dans la première moitié…peut être même pas là où l’on pense d’ailleurs.
    L'intérêt est dans ce lourd périple que nous font partager les acteurs non sans transpirer eux même d'ennui. A la manière de la famille nous sommes donc portés, tenues et condamnés à suivre l'expédition de la famille Brunden....même si ça nous fait chier grave, même si ça nous révolte, nous insupporte, qu'on n'y comprend rien à cette promesse subjective ou qu'on aimerait aller faire la vaisselle, monter à cheval ou scier du bois.
    L'histoire nous montre ainsi, qu'une toute petite promesse peut être un lourd fardeau pour ces familles de l'époque ou le moindre dollar était un trésor, et le paternel un roi impossible à défier pour ces têtes brulés de proches.
    A regarder le film jusqu'au bout on partage donc d'une certaine manière l'agonie de cette famille. C'est ça qui en vaut la peine, et malgré un réalisateur moins talentueux que son jeu d'acteur (ici aisé, normal aussi) un tel exploit était quand même de taille ! Inutile donc de sur jouer car les personnages tantôt bêtes, tantôt simplets n'en valent pas tellement la peine, ne sont pas des aristocrates ou des intellectuels, juste des gens simples, naturels et pauvres donc tous se visualisent bien mieux ainsi.
    On ressent alors malgré tout, une forte envie d'aller jusqu'au bout d'un périple dangereux et inutile pour ces gens pas tellement vaillants. L'agonie est totale et générale. Le résultat est navrant mais surprenant.
    C'est sûr que plus de dynamisme ravirait chaque spectateur et apporterait un sentiment de satisfaction. Mais ce serait là juste illusion de réussite. Moi-même je n'ai pas aimé ni tout compris, toutefois j'ai vécu également cette agonie, non sans aide, et au final malgré le gout amer de l'ébahissement, je dis bravo!

    Sur un plan technique par contre, on devine le petit budget, mais on regrette toutefois ces plans jumelés qui ont leur originalités mais parfois ne servent à rien si ce n'est rentabiliser la pellicule. Les effets spéciaux eux sont sacrement décevant, car la moindre scène intense à voir est odieusement détournée de l'objectif. C'est nul.

    CONCL :
    Un film lent, mou et arasant mais qui au final décrit et nous imprègne très bien l'atmosphère de l'histoire. Que demander de plus ?
    Sensation d'échec, film de peu d'intérêt, mais la réalisation et le rendu sont tout bonnement réussis malgré les avis mitigées. Ca complètera très bien le style de , que l’on aime pour ne pas être classique.
    ffred
    ffred

    1 695 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 octobre 2013
    Je n'avais jamais vu jusqu’ici de film réalisé par James Franco. On connait son talent d'acteur multi-facettes mais moins son travail de metteur en scène. Pour son nouvel opus, il adapte un roman de Faulkner jugé inadaptable. Ne l'ayant pas lu, difficile de juger (il paraît que le livre est très ardu). Split-screen et voix-off, voilà pour résumer ce qui caractérise surtout As I lay dying. Le film est très...
    Thierry M
    Thierry M

    159 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 octobre 2013
    C'est d'une platitude assez infernal. James Franco ne réussit pas une grande performance.
    FaRem
    FaRem

    8 631 abonnés 9 521 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2014
    Réalisé par James Franco et adapté du roman de William Faulkner "As I Lay Dying" est un film qui suit à travers un road movie une famille qui fait un long voyage pour enterrer un être cher. Malgré un thème qui concernera un jour tout le monde le film ne dégage aucune émotion du moins je n'ai rien ressenti, le rapport à la mort et à l'acceptation du deuil est très peu évoqué à croire que ici la mort sert juste de prétexte à l’histoire pour tout ce qu'il va se passer après. Au final c'est un film assez décevant même ennuyant qui ne dégage aucune émotion, la mise en scène est lente et la réalisation avec ce système ou l'écran est coupé en deux n'apporte strictement rien.
    Hubert Guillaud
    Hubert Guillaud

    124 abonnés 126 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Malgré quelques efforts louables (le split screen, les scènes oniriques, une belle galerie de personnages un peu sans âmes...) Franco a bien du mal à mettre en image la magnifique tragédie de Faulkner, dont il ne reste que le poisseux périple. Il parvient à en faire un film à la fois navrant et surprenant, un objet inclassable où l'on se demande ce qu'il y avait de bien et pourquoi le résultat est si mauvais.
    Gustave Aurèle
    Gustave Aurèle

    137 abonnés 2 418 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 septembre 2014
    Bonne adaptation de Faulkner, on y retrouve ces personnages fatigués et morcelés.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top