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pitch22
172 abonnés
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3,5
Publiée le 9 juillet 2011
Nader and Simin, a Separation : ours d'or à la 61e Berlinade, Sarina Farhadi (fille du réalisateur) ours d'argent de la meilleure actrice... plutôt mérités. Il y a le grand-père atteint d'Alzheimer et puis l'histoire qui l'englobe : divorce et conséquences collatérales... révélatrices des faiblesses humaines, qui atteignent tout le monde. Une Séparation ou quand le mensonge tord le coup aux beaux principes, d'ailleurs ridiculisés, puisqu'il faut faire avec. Farhadi exploite l'ellipse avec maestria et fait preuve d'une belle maîtrise dans sa direction d'acteurs, bien que la mise en scène reste sobre. On regrettera la relative lenteur du début et quelques scènes démonstratives inutilement longuettes, ainsi que le non-dit final.
Film génial par son interprétation et par son scénario mais cependant gâché par sa longueur et ses scènes interminables. Pourquoi ne pas avoir faire un court métrage ? Ps: Vous pouvez arriver une heure en retard, vous ne raterez rien, mais le mieux est encore de rester chez vous...
Un film sensible, subtil qui ne peut que réjouir les cinéphiles. La réalisation et le jeu des acteurs sont de tout premier ordre. L'histoire est prenante et permet de pointer en creux quelques uns des caractères de la société iranienne. Brillant !!
Premier film Iranien que je vois, et j'ai été totalement conquis ! Dès la scène d'introduction, le ton est donné. Un homme et une femme face au juge qui s'occupe de leur divorce, juge que l'on ne voit pas, la caméra faisant face aux deux acteurs. Une longue joute verbale qui nous cloue sur place par la tension qu'elle instaure. Dans ce film, on se bat avec des mots.
C'est un cinéma très réaliste, une peinture de la société iranienne. Suite à la séparation du début, deux couples (un moderne et occidentalisé, l'autre, traditionnel. Deux modes de vie, deux cultures) vont se confronter suite à un terrifiant concours de circonstances afin de défendre leur honneur et leurs valeurs. Un très beau sujet, qui a en plus le mérite de ne pas être rasoir dans son traitement. Car une séparation peut très bien se voir comme un palpitant thriller riche en tension et en suspense. On y trouve un véritable sens du rythme qui fait que l'on ne s'ennuie jamais.
Il faut courir voir ce film, qui est clairement un des meilleurs de l'année !
Un film magnifique de bout en bout, avec des acteurs incroyables de naturel qui n'ont pas volé leurs prix d'interprétation collectifs à Berlin. Le fabuleux scénario file à un rythme toujours constant, distillant l'intrigue au compte-goute, rendant ainsi le film palpitant et attachant, notamment grâce à une mise en scène dynamique et élégante. C'est tour-à-tour tendre, émouvant, cruel, et intrigant et toujours très réaliste. Ours d'or largement mérité pour ce petit chef-d'oeuvre instantané.
Une Séparation (2011), qui fut le grand lauréat de l'Ours d'Or et des Ours d'Argent (pour l'ensemble des acteurs principaux) lors de la 61ème Berlinale, est un film universel où ni la barrière linguistique, ni les différences culturelles et religieuses nous empêchent d'apprécier (et d'ovationner) cette perle du cinéma iranien. La complexité humaine mis sur le devant de la scène à travers laquelle on découvre deux univers de la société iranienne à travers le portrait de deux femmes, l'une venant de la classe pauvre et l'autre de la classe moyenne. Des origines sociales et des mœurs différentes, à commencer par leurs religions. Un drame social, humain et moral qui démarre par une histoire banale, celle d'un couple qui décide de se séparer, puis c'est tout un engrenage qui va petit à petit s'autodétruire (avec le mari qui embauche une aide à domicile, tout en prenant soin de ne pas avertir le mari de cette dernière car du point de vue de leur religion, ce serait très mal vue). Un drame vient par la suite tout chambouler et c'est les rouages de l'histoire qui s'en retrouvent affaiblit, ainsi, durant 120 minutes, on suit ce quatuor en pleine débâcle, alternant les scènes au domicile conjugale ou devant le juge. Entre mensonges et recherche de la vérité, le cinéaste ne fait que susciter des interrogations, tout au long du film le spectateur ne fait que douter de la véracité des propos tenu par tel ou tel protagonistes. C'est la force du film, celui de nous immerger au coeur d'une réalité palpable, tel un docu/fiction, d'une rare justesse, le tout magnifié par les remarquables interprétations des quatre acteurs & actrices principaux (qui ont amplement mérités leurs récompenses). Le rapport homme/femme et la religion qui s'immisce au coeur de ce drame nous tient en haleine jusqu'au bout, la justesse de la mise en scène et des acteurs criant de vérité, voilà ce qui fait de ce film, une oeuvre remarquable en tous points.
Trés beau film ! Un scénario parfaitement bien écrit et structuré. Une réalisation qui s'inscrit dans le réalisme (abscence de rythme musicale). Un jeu d'aceturs profond : La surprise de l'année 2011 (que ce soit d'un point de vu critique et commercial)
Voici un film qui respire l'intelligence. Un scénario admirablement cousu, aussi fin et profond qu'une pièce de Tchekhov, des acteurs superbement dirigés et surtout trois actrices qui crèvent l'écran par leur subtilité et leur adhésion au projet du réalisateur Asghar Farhadi. Ajoutons que le thème - pirandellien en diable - ("chacun sa vérité") est une joie pour l'esprit. Replaçons l'ensemble dans un contexte socio-politique "délicat" et cela donne un film étonnant qui avait tout pour séduire les jurés du festival de Berlin qui du reste ne s'y sont pas trompés. Du plan fixe du début (la demande de divorce rejetée) à celui de la fin qui laisse dans l'incertitude, en passant par des heurts de caméra qui concourent à déstabiliser le spectateur, ce sont deux heures de grand bonheur cinématographique. Seul bémol: l'invraisemblable déluge verbal où l'on a parfois peine à prendre ses repères - surtout si l'on ne maîtrise pas le farsi...
très déçue de ce film ! une heure de film avant qu'il ne la pousse, une autre heure avant de se demander s'il la réellement poussée ou pas.... De multiples longueurs, film vraiment interminable, je ne comprends pas l'engouement pour ce film, ni ses critiques enthousiastes ! personnellement, je me suis ennuyée deux heures. Sujet à traiter en court métrage.... et encore...
Pur chef d'oeuvre, ce film est ce qui s'est fait de mieux cette année. Il brille par sa mise en scène, son scénario et bien sûr par ses acteurs . Rarement un film aura à ce point, selon moi, atteint la perfection. Magique !!!
Un film poignant qui vous montre le quotidien du peuple iranien: des lenteurs reflètent a merveille ce qu'est le lourd système "administratif": effrayant!
A voir. Un film d'une grande facture, passionnant, envoutant et magistral, on ne peut pas passer à côté d'une séparation qui ressemble presque à un thriller tant la tension est électrique à chaque minute. Un bel ouvrage.
Asghar Farhadi où le renouveau du cinéma iranien, affirmation depuis A propos d’Elly, confirmation et émerveillement avec Une Séparation. Son dernier long métrage nous montre comment la société iranienne se bat entre une vie sociale et religieuse. La force du film tendant à nous faire pénétrer dans la vie du peuple iranien est indéniable, sous couvert d’un thriller social, le réalisateur magnifie son récit par une réalisation d’une poésie sans mesure (voir cette séquence finale ou d’un simple mouvement de caméra les mots sont écrits). A travers ce drame familial complexe Farhadi nous donne une lecture simple, maîtrisée de la souffrance et des paradoxes d’une société souffrante et d’une liberté absente. On ressent tout l’humanité présente dans chacun des personnages représentants de manière détournée une pensée et/ou une critique de ce que le peuple iranien peut vivre. Sans jamais l’expliquer Farhadi nous le fait ressentir au plus profond de nous-même. Beau, intelligent, puissant.