"Chacun à ses raisons que la raison ignore" pour paraphrasé Blaise Pascal, pourrait être le sous titire de ce merveilleux film iranien. Deux mondes sociaux s'affrontent à travers une intrigue intimiste et à l'interieur de ces deux mondes, un homme et une femme qui se séparent ou se déchirent. Ne se comprennent plus. C'est fort, émouvant, filmé très près des acteurs. La caméra capte le moindre tourment. Evidemment nous apprenons quelques petites choses de la société Iranienne que nous devons respecter vu d'occident. (ceci dit, car je pense que le prochain pays qui se fera agresser par l'occident et plus spécifiquement par les USA et Israel sera l'IRAN etc... )
Donc superbe film. Un des meilleurs de 2011. Dans le TOP Five
Dans l’Iran d’aujourd’hui, une femme quitte son mari. Celui-ci se retrouve à gérer son père malade d’Alzheimer. Pour cela, il embauche une aide soignante qui accepte cet emploi sans l’accord de son mari. Un drame se produit qui remet en scène sa femme, le mari instable de l’aide soignante et une enfant déboussolée. Drame social dans l’Iran d’aujourd’hui, ce film joui d’une force narrative qui le rend universelle et bouleversant. Très vite, les femmes en niqab s’effacent au profit d’une lecture romanesque à trois niveaux s’imbriquant à merveille : politique, philosophique et intimiste. Toujours très proche de ses acteurs, la caméra nous rend acteur plus que spectateur et ce dès la première scène ; ensuite, la machine est lancée et nous manipulent sans cesse. L’art de nous faire douter sur les responsabilités de chacun et de nous prendre à partie tient du polar social et humain. Une œuvre très maitrisée dans sa mise en scène, les interprètes ajoutent leur talent et la sauce est exquise. Dans un pays où tourner un film politique est impossible ; la censure présente à tous les niveaux, le réalisateur parvient à faire jour le quotidien des femmes iraniennes. Les 20 premières minutes s’ouvrent sur des histoires individuelles pas toujours interressantes. On pouvait douter d’être en face d’un film d’une très grande envergure. Mais voilà, ensuite tout s’imbrique et le résultat, une histoire collective universelle et d’une intelligence rare, est d’une rare intensité. Ours d’or et ovationné debout au festival de Berlin en 2011. Ne vous y trompé pas… un des films majeurs de l’année 2011.
Une séparation interminable... on ne peut plus lent et lourd. Je me sens seule à la vue des autres critiques mais ca ne m'a pas du tout touché...je me suis même sérieusement ennuyée...
Très bon film qui nous plonge au coeur de la société iranienne. Les acteurs sont excellents. Très beau message qui concerne également les maux de notre société. A voir en version originale.
Fantastique. Histoire très dure, mais quand on lit des auteurs iraniens, on s'aperçoit de la difficulté et de la violence de la société. Très beaux rôles, très beau scénario
Oui pour le petit drame qui s'est noué au milieu du film, oui pour cette gamine déchirée mais qui garde le silence tout le long de l'histoire mais dont le regard qui hante ajoute encore plus de pression à l'histoire... mais la première demi-heure est pompeuse est ennuyante à souhaits.
Un drame familial dans un Iran moderne porté par des acteurs excellents. La lutte des classes et l'importance de la religion apporte un plus à une histoire qui pourrait se passer n'importe où dans le monde.
ni portrait de l'Iran, ni exemple des contradictions...juste une histoire simple extrêmement humaine.... Film intriguant et magnifiquement interprété...on le regarde pas, on le vit....excellent!
Film incontestable, réalisation magistrale, sentiments humains profonds et intrigue haletante. L'un des meilleurs films de cette décennie, tout simplement.
Couronné à la Berlinale, "Une Séparation" s'impose par son intensité brute et son climat de tension permanente. Il faudrait souligner l'excellente interprétation des acteurs ainsi que la mise en scène étouffante et immersive de Farhadi (les 3/4 du film se déroule entre quatre murs) qui donnent corps à ce mélodrame social de haute tenue. Seul bémol: une seconde partie qui sacrifie un peu trop aux rebondissements.