Avis sur The Trip

Complètement ennuyeux. Avec des dialogues à n'en plus finir qui n'ont rien de drôle. Répétitif. Décousu dans la succession de scènes dont n se demande quelle trame elles servent (que viennent faire les parents ? que vient faire l'ex petite amie et sa ligne de coke d'un soir ? que viennent faire ces dialogues forts dans des restaurants chics et feutrés qu'aucun autre client ne semble d'ailleurs remarquer ? Et cette proposition improbable d'une série à Hollywood ? Bref, le réalisateur aurait été bien inspiré de se souvenir que les plus courtes sont toujours les meilleures.

Film très très ennuyeux : pas de scénario, des acteurs en "roue libre" qui échangent des propos pas drôles, des imitations nulles et longues, trop de références aux acteurs anglais ou américains. Sans intérêt, j'ai quitté la salle avant la fin, ce qui est très rare pour moi. Ne perdez pas votre temps ni votre argent en allant voir ce film.

Ce film est un road movie culinaire sur les routes vallonées et sauvages du magnifique Yorkshire dans le nord de l’Angleterre, où l’acteur anglais Steve Coogan et son acolyte Rob Brydon, humoriste gallois peu ou plutôt pas connu en France, jouent leur propre rôle en décalé, le premier étant un acteur très imbu de sa personne et de son milieu, et désireux de relancer sa carrière, qui doit écrire un article dans The Observer sur une liste de restaurants gastronomiques pendant une semaine, et se fait accompagner par un ami éloigné (un second choix faute de mieux) qu’il méprise, pour ne pas rester seul. L’intérêt réside à la fois dans la découverte de la haute gastronomie, qui démontre que l’Angleterre ne manque pas de talents en la matière, et les joutes verbales entre les deux personnages. Ces joutes renvoient souvent à des références purement britanniques qui sont difficiles à appréhender pour les Français, comme les nombreuses imitations d’acteurs effectuées par Rob Brydon tout le long du film. Les deux personnages sont insupportables à leur niveau, Coogan pour son obsession à démontrer à son ami qu’il est moins doué que lui, Brydon pour son côté exaspérant à imiter et changer de voix à toute occasion. Néanmoins ils n’en sont pas moins très attachants, le premier parce qu’il est désespérément seul dans sa vie, malgré ses conquêtes d’un soir, le second parce qu’il se contente d’une vie classique et heureuse et parce qu’il a su rester simple. Il y a de nombreuses longueurs, mais ce film, à l’humour anglais caractéristique, reste agréable à suivre.

En faisant la chronique d'un voyage d'une semaine dans le Nord de l'Angleterre, Winterbottom nous emmène encore sur un nouveau terrain de jeu. Comme dans tout voyage entre amis, les private jokes fusent et les références purement britanniques également, ce qui nous exclue un peu de la partie. Néanmoins, le plaisir est communicatif et la gastronomie fait saliver.

Après le navrant et calamiteux "Un été italien" qui avait succédé au plutôt convaincant "Un cœur invaincu", Winterbottom revient en Angleterre où il est visiblement plus à l'aise pour faire ressentir la poésie du paysage turnerien de Lake District. Les références littéraires nombreuses sont, quant à elles, malheureusement trop éloignées de notre culture pour être pertinentes. Ce film est un road movie assez répétitif qui conduit les deux protagonistes d'un restaurant à l'autre, sur un scénario sans véritable colonne vertébrale, tout étant fondé sur l'opposition des deux caractères et leur plus ou moins grande capacité d'imitation d'acteurs, pas tous connus de ce côté de la Manche. La répétition des situations finit par lasser malgré quelques pointes d'humour. Pas vraiment un very bad trip, mais pas un good trip non plus (ahaha)

Ce road movie gastronomique et cinéphile, quelque part entre ''Le festin de Babette'', ''Patti Rocks'' et ''Sideways'' est une jolie surprise, qui marque un retour d'inspiration chez l'auteur de ''Jude''. Attachant et dépaysant.

Un road-movie culinaire et un poil cynique traversant des décors britanniques toujours aussi merveilleux et sublimes. On s'attache très vite à ces deux personnages qui tentent de se différencier de bout en bout mais qui sont dans l'ensemble les mêmes, partageant leur tristesse en essayant de faire rire ou de masquer leurs doutes derrière des imitations. Un film qui fait du bien au moral, malgré la dramaturgie ambiante et les souvenirs qui remontent en nous !!

"The Trip" est un film inclassable, sorte de road trip gastronomique anesthésié dans la lande du Nord de l’Angleterre, et dans lequel deux comiques anglais, Steve Coogan et Rob Brydon, improvisent la plupart de leurs dialogues. Ce qui fonctionne, c’est la complicité entre les deux hommes qui, comme deux frères, passent leur temps à se chamailler pour des idioties. On croit complètement à cette amitié (sans doute parce qu’elle est réelle) faite de rivalités mineures et de franche camaraderie, on croit à leurs idées débiles pour meubler les trajets en voiture et à leurs petites manies. Ils sont différents mais ont les mêmes références culturelles et les nombreuses scènes de repas donnent l’impression d’être à table avec deux vieux copains insupportables s’abreuvant l’un l’autre de vannes et de private jokes. On est un peu désarçonné au début mais à mesure que le film progresse, on se familiarise avec leurs délires et on finit même par les partager. Mieux, on a envie de les partager et de rire avec eux. Michael Winterbottom et ses deux acteurs prennent le risque d’explorer le comique de répétition, forme d’humour largement méprisée partant du principe qu’une mauvaise blague n’est pas drôle les sept premières fois mais devient désopilante à partir de la huitième. C’est un pari audacieux car il demande au spectateur une patience et une bienveillance qu’il est rarement disposé à avoir. Entre fiction et téléréalité, entre humour et mélancolie, "TheTrip" est un film qui réussit à atteindre un équilibre délicat. Ce n’est pas si fréquent.

Steve Coogan est un acteur connu outre-Manche pour ses talents de comique et connu outre-Atlantique pour travailler assez souvent avec le Frat Pack (ce qui amène une très belle apparition de Ben Stiller).

Rob Brydon est connu en Angleterre pour ses talents d'imitateur. Ces deux-là se retrouvent pour la troisième fois devant la caméra de Michael Winterbottom, pour un road movie gastronomique, où on parlera de tout sauf de nourriture ou presque. En effet, le film ne repose que sur les deux acteurs principaux, qui jouent des parodies d'eux-mêmes, nous amusant par leurs truculences et leurs imitations. Mais où le film est original, c'est que les deux ne sont pas vraiment amis mais dans une relation de conflit civilisé où l'autre essaye toujours de surpasser l'un.

Malheureusement, le tout est mis en scène de manière paresseuse par un Michael Winterbottom qui ne perd pas de vue que le matériau d'origine est une série TV dont ce film n'est qu'un montage. On sent alors beaucoup le découpage TV avec la musique de Michael Nyman, pénible, qui conclut toute fin de journée et donc d'épisode. C'est dommage, on aurait aimé un peu plus de séparation des deux matériaux.

Une vraie poilade d'un bout à l'autre, ce petit road movie met en scène deux acteurs jouant leur propre rôle, en vadrouille dans le Lake District (nord-ouest de l'Angleterre) où ils vont visiter, une semaine durant, divers restaurants "haut de gamme" dans le cadre d'un reportage "tous frais payés". Cette balade est le prétexte à des échanges loufoques entre les deux compères qui alternent les imitations (dommage qu'on ne connaisse pas les voix de toutes les personnes imitées, mais peu importe, c'est marrant quand même), les réflexions aigre-douces et les considérations générales sur la philosophie de la vie. C'est très visuel et fort bien joué. La fin dénote cependant une touche de pessimisme quand l'un des protagonistes (Steve), que sa "girlfriend" a récemment plaqué, se retrouve seul chez lui alors que l'autre, Rob, renoue sensuellement avec sa vie de famille. A voir, à revoir et à savourer (en VO, of course!). Quand le DVD sortira, je l'achèterai sûrement.

J'ai toujours cru que j'aimais les films anglais, mais je crois que c'était "trop" anglais là. C'était drôle, mais il y avait des lourdeurs et plusieurs références que je ne connaissais pas. Du coup, je n'ai pas profité pleinement du film :'/.

Le film est dans l'ensemble regardable, et arrache forcément quelques sourires et réfléxions, les protagonistes de même que le réalisateur n'étant pas exactement les derniers des manchots. Enfermez un bon réalisateur et deux comiques pendant quelques jours et il en sortira forcément une heure de bon matériel. Le problème c'est que dans l'ensemble c'est quand même du gros foutage de gueule par rapport au spectateur, le film tout entier n'étant qu'un enchainement de pubs, entre les restos, les lieux touristiques, the observer, la voiture, hbo etc.. les mecs s'en sont mis plein la panse et plein les fouilles tout en prenant des quasi-vacances. Chapeau bas. Après, il fallait bien sortir le film sinon ça servait à rien, mais pour voir 1h30 de pubs il faut au moins avoir la décence de ne pas faire payer le spectateur. Dans la filmographie de Winterbottom, celui-ci est largement dispensable. Passez votre chemin

Un concept intéressant pour une mini-série ou éventuellement d'éventuellement un court long-métrage mais vraiment court parce que sur une durée de près de deux heures ça s'épuise assez vite. Michael Winterbottom est un réalisateur impersonnel, qui sait parfois être très efficace ailleurs, mais qui n'a pas les épaules suffisamment solides pour réussir à donner un véritable rythme et une véritable densité à tout cela. Reste que le sujet a au moins le mérite d'être le prétexte à nous montrer quelques beaux paysages anglais et surtout quelques grands moments tordants qui doivent tout aux talents des deux comédiens principaux surtout quand ils chantent du ABBA ou quand ils imitent (bien ou mal !!!) la voix de Michael Caine.

Un duo de quadras (un Mancunien et un Gallois, deux acteurs jouant leur propre rôle) en goguette dans le "Lake District" aux paysages superbes et romantiques, chers à Wordsworth et Coleridge, au prétexte d'une chronique gastronomique à réaliser par le premier. Absolument irrésistibles de fantaisie et d'humour teinté de mélancolie que ces bavardages sur tout et rien. Petit bémol : un poil répétitif, et surchargé en concours d'imitations approximatives entre les deux compères. Essayez la "british touch" : le dépaysement à deux pas, en traversant le "Channel" via ce "Trip" (dans beaucoup de sens..) d'excellente compagnie. 3,5 étoiles.

Un paysage anglais, un bon petit plat. Jusque là, The trip est assez alléchant, et il l'est effectivement lorsque l'on voit arriver des assiettes garnies de mélanges atypiques, que le duo incorrigible Coogan-Brydon s'envoie des vacheries bien senties, et que la dure réalité du métier d'acteur nous est donnée à voir. Malheureusement, le film est trop long. Il y a un bon quart d'heure de trop, et des longueurs se font remarquer, notamment lors des imitations du duo qui prennent étrangement une part trop importante du film... C'est assez inattendu, en réalité, voire déconcertant. On nous promet deux vieux compères écumant les restaurants et les paysages anglais, et l'on nous sert en contrepartie des séances d'imitations des grandes stars hollywoodiennes, presque durant l'ensemble du film en non-stop... Incompréhensible, ou je suis passée à côté d'un élément important, que beaucoup auront raté dans ce cas avec moi. Trop long, avec des imitations étranges, mais de jolis paysages typiquement anglais, de beaux petits plats, et un duo Coogan-Brydon complice. À réserver aux amateurs de films contemplatifs.