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willyzacc
78 abonnés
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3,0
Publiée le 26 mars 2011
Un bon film , toute la grâce de qui brille tout le long. Le scénario, la mise en scène sont bons sans plus. Et Philippe m’insupporte beaucoup... Bon petit film.
La supercherie ne tiens pas longtemps,car le film a beau enchainer les personnages il ne raconte absolument rien. Il ne possède aucun ton,ni comique,ni dramatique mais le résultat est simplement pénible à suivre. Difficile de faire un film sans une bribe de scénario.
Un cinéaste irakien à Paris. Le film donne d'entrée visuellement un air d'économie de moyen. Mise en scène en mode clip des années 90. C'est vraiment pas une histoire émotionnellement forte, ni vibrante. L'histoire commence en fourre-tout, assez lourde avec des runing gag assez nuls. Le tableau de la fratrie inséparable, le beau-père intégriste, le hasardeux beauf parisien... Rien ne va.
Voilà qui nous change des comédies à la Rien à déclarer ou autre Le marquis. Nouveau film du réalisateur d'origine kurde irakienne Hiner Saleem Si tu meurs, je te tue est une excellente petite surprise. Voilà donc une comédie française intelligente. Non seulement le film traite de plusieurs sujets sensibles et graves (amitié, deuil, religion, liberté de la femme...), mais en plus il le fait bien. Le metteur en scène dose savamment son scénario entre tragédie et comédie, nous balançant sans cesse entre rires, larmes et émotion au gré d'une mise en scène très agréable. On lui reprochera juste peut être de ne pas s'être laisser encore plus aller dans la dérision. Mais les personnages sont attachants d'entrée, on ne saura rien de leurs passés mais on les aime quand même sans conditions (un ex-taulard, un tueur vengeur, une logeuse arrangeante, des frères kurdes truculents...). L'excellent Jonathan Zaccaï tient avec talent le haut de l'affiche. A ses côtés on retrouve la vedette du très beau A propos d'Elly, la lumineuse et magnifique Golshifteh Farahani. Exilée en France pour fuir le régime iranien, elle trouve là un très beau rôle, sans doute assez proche de ce qu'elle a vécu elle-même. Elle est formidable. Tous les acteurs kurdes sont excellents. Avec aussi Mylène Demongeot, Maurice Bénichou ou Jane Birkin dans des petits rôles sympathiques. Un très joli film, une belle ode à la tolérance et à la liberté. On en ressort content et revigoré. On rit et on pleure (et pas que de rire !). Un excellent moment. Une très bonne surprise. C'est pas tous les jours ! Il faut donc en profiter et aller le voir...
Un drame, un mort, un kurde... Si tu meurs, je te tue pourrait être une parodie grotesque ou un petit film d'auteur d'une tristesse infinie, il est un OVNI à la photographie impeccable, à la beauté lunaire, résolument drôle et touchant. Golshifteh Farahani crève l'écran et Jonathan Zaccaï est parfait dans sa maladresse. Un petit bijou à ne pas louper.
A partir d’une amitié entre deux hommes en marge de la société – l’un, Philippe, est français et sort juste de prison ; l’autre, Avdal, est un kurde à la recherche d’un criminel irakien – le cinéaste tisse une histoire pleine d’énergie, dont la principale singularité provient du passage incessant entre comédie et drame, apesanteur et gravité. A peine l’émotion nous envahit-elle qu’elle fait la place dans la foulée au rire le plus franc. Il faut dire que le réalisateur de Vodka Lemon s’emploie à créer une galerie de personnages hauts en couleurs et attachants, tout en insufflant une bonne dose de burlesque et de nonsense aux moments les plus douloureux du film. Plein de surprises, habillé d’une impeccable bande-son, Si tu meurs, je te tue donne l’impression de s’inventer au fur et à mesure, refusant les chemins balisés pour mieux nous désorienter et faire un jubilatoire pied de nez aux intégristes de tout poil, avec le souci de mettre à mal les tabous et de contribuer à la voie réformiste qui s’ouvre timidement, par l’action des femmes avant tout. Enfin, le film ne verse jamais dans la démonstration, opte pour une gentille loufoquerie, auréolée de poésie et de charme.
Comédie ? A bon... Si l'on fait exception du titre et de quelques insertions "burlesques" plutôt inappropriées au regard de son sujet et de son traitement global, il n'y a pas de quoi se marrer. Exception faite de cette classification plutôt curieuse, le film n'est pas mauvais du tout et aborde des sujets sur un ton décalé plutôt sympathique. Le bilan final est toutefois mitigé compte tenu d'un ensemble assez inégal donnant le sentiment que le scénario aurait pu être mieux travaillé.
Déconcertant, étrange et pas forcément évident d'accès, « Si tu meurs je te tue » (c'est drôle, ça ressemble à un titre de Philippe Clair, mais ça sonne infiniment mieux) est tout cela à la fois. Mais c'est sans doute pour cela qu'il est aussi séduisant. Loin d'un académisme fade, Hiner Saleem ose beaucoup, réussit souvent, se manque un peu parfois, mais parvient surtout constamment à surprendre par son sens des situations quasi-absurdes, ainsi qu'une intrigue ne nous amenant jamais vers où nous pensons aller, ce qui n'est pas pour me déplaire... Bref, c'est original (à l'image de son enivrante chanson « Around the Clock »), élégant, bourré de « gueules » étranges et savoureuses et interprété avec talent (Jonathan Zaccaï et Golshifteh Farahani sont ici très inspirés) : passé complètement inaperçu lors de sa sortie, un film à découvrir.
Il y a déjà 13 ans, nous avions découvert un film savoureux réalisé par un irakien d'origine kurde ayant fuit le régime de Sadam Hussein dès 1981 pour venir s'établir en Italie, puis en France. Ce film, c'était "vive la mariée ... et la libération du Kurdistan" et c'était son premier long métrage. Depuis, 7 films sont arrivés sur nos écrans et on doit avouer que la déception a succédé à l'euphorie. "Vodka Lemon", c'était limite, "kilomètre zéro", c'était carrément la cata, les autres, ou bien je ne les ai pas vus ou je les ai oubliés. "Si tu meurs, je te tue", le 8ème long métrage de Hiner, s'annonçait prometteur : comment expliquer qu'on en sorte avec une certaine déception ? Peut-être est-ce dû à un mélange des genres mal contrôlé ? A force de faire voisiner le drame (la mort brutale d'Avdal, un kurde trentenaire venu rechercher en Europe un criminel de guerre irakien; sa fiancée qui venait le rejoindre à Paris et qui se trouve confrontée à ce décès), le choc des cultures (le comportement du père du défunt par rapport à celle qui devait devenir sa belle-fille) et le burlesque (une bande de 7 frères kurdes parisiens, véritables pieds nickelés), Hiner Saleem a parfois tendance à se prendre les pieds dans le tapis. Heureusement, il y a la radieuse comédienne iranienne Golshifteh Farahani, déjà remarquée, entre autres, dans "A propos d'Elly"; heureuse, aussi, la présence de Jonathan Zaccaï, devenu ami avec Avdal peu de temps avant sa mort. Au final, un film qui n'a rien de déshonorant mais qu'on aurait aimé plus abouti.
Ce film sympathique est principalement basé sur le mélange des genres qui est réussit grâce à une mise en scène très délicate et à des interprétations tout ce qu'il y a de plus crédible. Maintenant, si l’on peut reprocher au résultat de ne pas être parfaitement achevé c'est parce que le drame n'atteint jamais la tragédie irrésistible, l'observation du choc des cultures n'est pas une grande étude sociologique et l'humour, bien que fort présent, n'est jamais hilarant.
la jeune actrice apperçue dans" a propos d'eli" est remarquable. ce film est vraiment tres bon , un brin de sensibilité et d humour sont les ingredient de cette histoire.
Je n'ai pas vraiment adhéré à ce film....féministe, finalement ! J'ai été dérouté par le mélange des genres; Une intrigue dramatique, des thèmes sérieux: l'émancipation de la femme kurde, le respect de la tradition et de la religion confrontés à la nécessité de s'adapter avec de temps à autre des scènes décalées, presque burlesques... recherche du "pittoresque, à tout prix ? L'interprétation de Jonathan Zaccaï, le charme de Golshifteh Farahani m'ont aidé, mais bon: avis mitigé !
un film original, qui manque cependant de saveur, malgré des acteurs superbes et une histoire émouvante, il manque un fond plus politique au film. Et on voit tout de suite que c'est un film à petit budget. Dommage. L'actrice est très belle et joue très bien.
C'est toujours agréable de voir le sexy Jonathan Zaccai à l'écran. Un film très doux, qui illustre bien la condition d'immigration en France. " la liberté a toujours un prix"
La grande originalité de ce film est un vrai plaisir et la qualité de réalisation indéniable. Le fil ténu du récit, entre émotion et rire, est assez bien suivi jusqu'à dernière partie du film, qui est bâclée et laisse un goût d'amertume. Les acteurs sont excellents, tout particulièrement la très troublante Golshifteh Farahani, dont la beauté n'a d'égale que la capacité à émouvoir.