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    L'Amour et rien d'autre
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    ffred
    ffred

    1 730 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 avril 2012
    Une bande annonce intrigante et une belle affiche...ne font pas forcément un grand film... Tout était pourtant réuni pour faire quelque chose d’intéressant, à défaut de passionnant. Une histoire déroutante, mais pas nouvelle, à la mort de son mari une femme découvre qu'il lui a menti pendant des années, une actrice convaincante, le jeux des hasards et des coïncidences de la vie... Pour son premier film, le réalisateur allemand Jan Schomburg passe, à mon avis, à côté de son sujet. Cela commence pourtant très bien. Jusqu'à la mort du mari...
    La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-l-amour-et-rien-d-autre-103852043.html
    vidalger
    vidalger

    326 abonnés 1 252 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2013
    Le cinéma allemand nous interpelle avec un surprenant premier film. Une belle affiche, une bande annonce alléchante...La première partie de ce film nous fait pénétrer dans un petit monde sympathique de jeunes gens à qui la vie commence à sourire. Amour, études, travail, c'est la vie qui chante. Éblouissante Sandra Hüller qui interprête Martha, une jeune femme belle et heureuse en amour, qui s'apprête à partir avec son mari Paul, nouveau docteur brillant, à Marseille pour un poste d'assistant. La disparition brutale de Paul fait basculer le film dans le drame mais aussi dans une réaction surprenante de Martha. Le scénario s'embrouille alors dans quelques digressions inattendues et la grande difficulté que nous éprouvons alors à croire à cette histoire et à manifester de l'empathie avec l'héroine va aller croissant jusqu'à une fin en eau de boudin. Sur la forme cinématographique, rien que du très banal, des mouvements de caméra et des points de vue plus maladroits qu'innovants, quelques plans trop longs, une musique (à la fin) décalée. En bref, déception après un si beau départ!
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    94 abonnés 425 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 avril 2012
    Sans volonté d’être réaliste, le film s’apparente à une variation intellectualisée sur le sentiment amoureux, comment il se perpétue ou au contraire disparaît ou se transforme lorsque l’être aimé n’est plus. Pour Martha, la mort de Paul son mari est sans doute un choc énorme mais sa conception de l’amour l’amène dans un premier temps au déni total – d’où l’impossibilité du deuil et du chagrin – puis assez rapidement à engager une nouvelle histoire qui n’est au fond que la continuation de la première dans un transfert pour le coup très freudien. Ici ce n’est pas tant l’être chéri qui est primordial, puisqu’il est au demeurant interchangeable, mais l’image et le fantasme projetés sur lui. Une scène apparemment anodine, une soirée dans un bar, contient pourtant le sujet dialectique du film : une conversation aboutit à associer amour et fascisme, c’est-à-dire dictature des sentiments, soumission plus ou moins consciente d’une part et façonnage plus ou moins fantasmé d’autre part. La répétition des scènes et des circonstances offre dès lors un troublant continuum et dissipe du coup le refuge du déni, à partir de l’instant où Paul est substitué par un nouveau venu, particulièrement souple et prêt à endosser le rôle sans trop poser de questions, du moins au départ.



    La comédienne Sandra Hüller est une habituée des compositions de déséquilibrée, de femme au bord de la folie ou en marge des comportements raisonnables ou conventionnels. Elle donne au personnage de Martha une froideur et une capacité à manipuler très inquiétantes, tout en lui conservant d’importantes zones d’ombre. Dans des décors froids aux architectures rectilignes, baignés d'une lumière blanche et froide, presque clinique, L’Amour et rien d’autre retient l’attention parce qu’il déconcerte et emprunte des chemins pas toujours balisés, loin des clichés attendus sur le deuil et l’éternité de l’amour. La collision entre une forme rigoureuse et désincarnée en apparence et un fond où affleurent la folie et la déraison donne naissance à une œuvre inhabituelle, qui ne cherche pas à plaire et place le spectateur dans l’inconfort, ce qui n’est pas le moindre de ses atouts.
    Nelly M.
    Nelly M.

    99 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2011
    Sortie officielle française pour ce film projeté à l'Univerciné allemand Nantes 2011. Amené à l'image avec tellement d'élégance qu'on admet que cette jeune femme-là, précisément, remonte en selle comme après une chute de cheval. Un peu trop mère pour son mari Paul, tendresse perceptible, toutefois malaise confirmé par ce mot maladroit d'un copain lors d'une soirée arrosée, ça jette un froid... Incrédulité, colères, prostration, typique de l'âge où on aime l'amour (ces jolies scènes érotiques dupliquées d'un partenaire à l'autre). Surprise d'en savoir aussi peu sur le mari cachotier et sur cette muse aussi fantôme avec son catalogue. Heureusement, les non dits qui comptent éclatent en gros plans sur les visages (Georg devinant le désespoir sous l'allure entreprenante). Le second bien plus attachant que le premier fait quand même l'effet de sable entre les doigts... Temps exceptionnels de ce film côté interprétation, la méga colère de Martha (Sandra Hüller) pour un coup de fil suspect et "la chemise" !
    Julien D
    Julien D

    1 214 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 avril 2012
    Ce que nous apporte ici le réalisateur allemand Jan Schomburg est une approche très freudienne de l’amour. Le fait de rechercher à travers un parfait inconnu un substitut à un mari disparu nous est en effet présenté comme un besoin obsessionnel chez cette jeune veuve désœuvrée, au risque de donner un aspect malsain à sa nouvelle relation. Un rapport fait entre amour et fascisme est ainsi fait, argumenté sur le fait qu’aimer n’est que le fait de vouloir transformer l’autre en celui que l’on désire… Un concept provocateur qui fait froid dans le dos. Quoiqu’il en soit, l’interprétation pleine de délicatesse de Sandra Huller et la mise en scène maitrisée nous font pleinement profiter des émotions de son personnage mais laissent une part trop pesante aux mystères qui entourent ses connexions affectives.
    Christoblog
    Christoblog

    835 abonnés 1 684 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juin 2012
    Il y a bien des choses qui m'énervent dans L'amour et rien d'autre. Des seconds rôles qui jouent mal, une mise en scène (trop) sage et appliquée, des scènes franchement peu crédibles, une façon de s'attarder plus que nécessaire sur certaines péripéties.



    Mais il y a aussi une performance assez incroyable de l'actrice Sandra Hüller, qui, avec son petit air buté et ses lèvres trop fines, se révèle être presque une figure mythologique.



    Il y a en effet de l'Antigone dans sa résolution de ne pas laisser le destin l'accabler, dans sa farouche volonté de préférer l'Amour à l'être aimé.



    Il m'est difficile de déflorer l'intrigue, sous peine de gâcher votre plaisir si vous n'avez pas encore vu le film, mais - à mots couverts - il me semble qu'un des handicaps du film est de vouloir ajouter l'improbable à l'exceptionnel. Ceux qui ont vu le film me comprendront, je pense.



    Bref, un nouveau témoignage de la vitalité du cinéma allemand, après Barbara. Le réalisateur, Jan Shomburg, dont c'est le premier film, nous livre ici quelques éclairs prometteurs, comme le premier plan, absolument magique : le personnage principal écoute une déclaration d'amour en anglais, les yeux baissés. C'est magnifique. L'amour et rien d'autre fait partie de ces films qui vous trottent dans la tête plusieurs jours après la première vision.
    D'autres critiques sur Christoblog : http://www.christoblog.net/
    alain-92
    alain-92

    322 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2012
    Cette première réalisation traitant du deuil à faire est tout à fait émouvante et bien sentie. Certes on se perd un peu dans les méandres de l’esprit de Martha et le scénario n’est pas tout à fait abouti. Qu’importe, les faits sont là et le film, malgré des petites imperfections tient largement la route. Sandra Hüller porte son personnage avec une certaine audace et un admirable talent. Tout à tour, joyeuse, dépitée, amoureuse ou détruite elle reste tout au long du film d’une incroyable justesse. À la fois sensible, dur, mélancolique ou joyeux, L’amour et rien d’autre est un très beau moment de cinéma, inattendu et bienvenu. http://cinealain.over-blog.com/article-l-amour-et-rien-d-autre-102164898.html
    pitch22
    pitch22

    170 abonnés 683 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 avril 2012
    Les Allemands rêvent d'envahir la France! Je plaisante... Portée par une formidable interprète (Sandra Hüller), cette comédie dramatique pâtit d'une peinture sexuée particulièrement fade, super normative (à part qu'on voit un peu l'actrice à poil), d'un traitement très classique -déjà qu'on baigne dans la sobriété limite clinique- et, enfin, d'un manque de clarification. En même temps c'est un premier film, alors faut le prendre comme ça, avec ses limites. Mais y en a marre de ces pitchs où on nous balance la moitié de l'histoire, déjà qu'elle est super mince; va falloir vraiment arrêter de lire les présentations et commentaires pour apprécier un film du genre, tellement le packaging risque d'en gâcher la saveur! Bon, au-delà du thème du sentiment d'irréalité et de dédoublement projectif, ça parle de réactions face à un drame, de doutes, d'entêtements et d'obsession névrotique. Comme c'est très posé ça paraît limpide, mais en même temps c'est vachement obscur spoiler: , comme le coup où, fébrile, elle intime l'ordre à son boyfriend d'enlever sa chemise -un rappel de l'autre. On pense être débarrassé des films allemands toujours liés au passé et en fait pas totalement puisqu'ici on nous met une tite causerie sur le rapport amour-fascisme, un prof d'histoire, sans parler du souvenir de 1939-45 qui émane de Marseille.
    Mieux vaut ne pas trop chercher à comprendre. Tout semble bien trop retenu, malgré quelques échanges stress; comme trop sage avec juste une petite dose de folie. Über Uns Das All (À propos de nous, tout), le titre original, fait référence à une histoire intime particulière, sans racoler avec le terme plutôt trompeur d'amour puisque, justement, il y a bien autre chose. En fait, le titre français résonne d'avance comme une sorte de morale du film donc bof. Et puis la fin arrive comme un œuf sur le plat, ça largue son émotion mais sans convaincre réellement. Ça reste un beau film en lui-même, doté d'une charge émotionnelle palpable, soutenue par une volonté de réalisme, mais ça manque d'originalité et on a l'impression qu'un esprit extérieur vient alourdir l'ensemble. Gentil, à voir pour l'actrice.
    Thierry M
    Thierry M

    166 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2012
    Voila un film qui fait plaisir a voir , l ' actrice principale est une vrai revelation , je regrette un peu le final, mais cela n' enleve rien a ce bon film.
    JCOSCAR
    JCOSCAR

    120 abonnés 1 100 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 21 avril 2012
    L'Amour et rien d'autre est un drame confus et incohérent... un scénario mal construit.
    traversay1
    traversay1

    3 652 abonnés 4 879 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2012
    En savoir le moins possible avant d'entrer en salle. Ce qui est vrai pour beaucoup de films l'est encore davantage pour L'amour et rien d'autre. Parce que Jan Schomburg nous entraîne dans des registres très différents, sans transition, avec un aplomb qui frise l'inconscience. Comédie popote au démarrage, le film bascule dans le drame absolu, la perte de l'être le plus aimé au monde, dont on découvre qu'il mentait sur toute la ligne. Schomburg prend alors un virage en épingle à cheveu et nous transporte dans une comédie (presque) romantique. Surprenant, d'autant que ce n'est pas terminé et que les états d'âme et le comportement de l'héroïne de l'histoire s'apparentent plus aux montagnes russes qu'à un long fleuve tranquille. Le jeu, car jeu il y a, est de parvenir à comprendre la psychologie de cette femme endeuillée et dans une quête d'amour quasi maladif. Le scénario explique peu, donne cependant quelques clés. Le reste est à discrétion, pour un spectateur qui aimera, ou pas, ces revirements narratifs et ce portrait féminin lesté d'ambigüités. Un très beau film, en définitive, pour peu qu'on accepte de lui faire confiance et de ne pas chercher absolument une explication rationnelle à son déconcertant déroulé. Il est sublimé par une actrice d'exception, Sandra Hüller, qui possède une palette d'expressions stupéfiante.
    missfanfan
    missfanfan

    93 abonnés 851 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 avril 2012
    Voilà une assez bonne surprise que ce film Allemand les acteurs sont bon mais dommage la fin laisse unpeu à désirer
    cinono1
    cinono1

    309 abonnés 2 067 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 avril 2012
    Le film possède une part de mystère, qui lui donne son cachet mais qui se retourne contre lui. C'est une réflexion un peu parano sur l'identité, sur l'autre et la volonté de continuer d'aimer, de se jeter dans l'inconnu. Dans cette logique, certaines scènes-clés sont ainsi refusés au spectateur et ca finit par géner. Le scénario devient bancal, l'intériorité des personnages pas assez développé les éllipses offrent un mauvais rapport au temps. Dans le role de Marta, Sandra Hüller réalise toutefois une belle prestation. Inabouti
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    187 abonnés 2 275 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2016
    Sur les 15 dernières années, mon expérience du Cinéma allemand s’est révélée miraculeuse : Que d’excellents films ou des chefs d’œuvre : « Cours, Lola, Cours » (1999), « Good Morning Lenin » (2003), « L’Expérience » (2003), « La Vie des Autres » (2007) et « La Vague » (2009).
    Alors quand un film allemand sort, c’est l’occasion de poursuivre cette « martingale ». Néanmoins, ici, le résultat laisse une pointe de déception : en effet, le scénario est très intéressant mais la mise en scène manque de rythme et d’idées.
    Côté scénario, l’auteur a voulu assembler deux histoires spoiler: (chercher à nouveau l’amour après une première expérience pleine et troublante)
    qui ont un lien évident via le « transfert » que porte une femme sur sa nouvelle « proie ». Malheureusement, la première expérience, basée sur le mensonge, avait été très bien décrite dans le film français « L’adversaire » que j’avais vu il y a une dizaine d’années et m’a donc privé de l’effet de surprise.
    L’interprétation de l’actrice, Sandra Hüller, est formidable : elle est confondante de naturel et nous surprend à de nombreux moments du film.
    Néanmoins, le manque de « liant » de la mise en scène pénalise le film.
    Vous pourrez vous contenter de voir ce film à la télévision quand il passera sur Arte.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 avril 2012
    [...] Et je compris soudain que la mort n'était une nouvelle manière de débuter pour les vivants ; ceux qui restent [...]
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