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Un visiteur
2,0
Publiée le 27 février 2012
Comme quoi on peut vouloir raconter l'histoire d'un patron d'une entreprise de construction de bateau face à une crise financière sur fond de conflit social et peu à peu s'enliser dans des situations grotesques et pas crédibles jusqu'à prendre complètement l'eau et sombrer entièrement dans le ridicule final !!! Daniel Auteuil avait pourtant la carrure du rôle, mais trop c'est trop et c'est le spectateur qui boit la tasse.... Dommage !!!!
Un film intéressant à plusieurs égards. D’une part parce que le scénario est captivant avec un D. AUTEUIL excellent. D’autre part, parce qu’il nous fait entrevoir les aléas d’une entreprise en crise. Les difficultés à la maintenir à flot. Les risques encourus par ces patrons de PME que rien ne protège vraiment (et surtout pas leur banque.). On perçoit aussi le désarroi des ouvriers qui ont donné pendant des décennies. Il est atterrant de constater à quel point le vrai savoir-faire est peu gratifié. Au bénéfice de services bidons (dans le film, les paris en ligne) rentables à court terme mais qui reposent sur du vent. Enfin, la dernière minute est vraiment superflue : le twist de trop !
Au secours! Rien ne tient debout dans ce film, RIEN. Malgré un sujet de fond somme toute intéressant et actuel et la présence de Daniel Auteuil, le scénario reste noyé dans l'absurdité du début à la fin. Des romances grotesques, des fantômes inutiles, des personnages omniprésents qui disparaissent sans crier gare, ET une fin qui touche le fond en matière de grotesque. Le tout sur fond de misère social grossier, mal interprété et caricaturé .
Comment bacler un sujet qui aurait pu etre superbe et d'une actualité brulante… On s'égare, on change trois fois d'histoire en cours de route, on se retrouve en russie, avec une histoire d'amour grotesque, et la fin est totalement ridicule, mais vraiment… Meme Auteuil est mauvais dans ce truc… Un gachis.
Dans quel guêpier est allé se fourrer Daniel Auteuil ? Rien ne tient, ni le scénario ( encore faudrait-il qu'il y en est un), ni les personnages ( des caricatures) et je passe tous les lieux communs : CGT, sabotage, mafia russe, amante russe, le tombeau de Lénine, les banquiers sans âme, et j'en oublie. Ce fut une épreuve dont on attend la fin qui arrive avec le plus improbable, un crime, tout ce qui manquait... franchement non... :-(
La Mer à boire est une comédie dramatique où l'on finit par se noyer. Daniel Auteuil est parfait mais l'histoire ne tiens pas le cap, on décroche par ennui et par manque de simplicité....
Très bonne surprise pour ce film très actuel sur la difficulté de certains bon patron qui essaient de sauver les emplois au sein de leur entreprise malgré l'emprise des actionnaires et des banques qui ne font aucun sentiments !!! Belle démonstration de tous ce que peux causer cette situation très fragile pour les petites entreprises face aux empires financiers et la difficulté des employés concernés par cette décision de fermer tel ou tel secteur pour en sauver d'autres.... Bravo à Daniel Auteuil d'être toujours aussi impeccable dans ses choix de rôles et son interprétation. Film à voir pour son réalisme et son ouverture sur le sujet en temps de crise comme nous le sommes en ces jours sombres.
Un film dans l'ère du temps, mais inabouti, souvent maladroit et mal monté, parfois incohérent et manquant de force. Dommage car les ingrédients étaient présent.
Je ne connais pas grand chose au monde de l’entreprise, des PME en particulier, mais je sais que les temps sont durs pour ces dernières, qu'il existe des tas de "petits patrons" qui sont à la merci du crédit et des banques avides de profit immédiat. Et qu'en aval, il y a des requins prêts à se repaître des dépouilles. Ce film m'a rappelé que notre pays se désindustrialise gravement et que des drames comme celui qui nous est présenté ici n'est pas du tout une fiction. Le suicide de l'ébéniste n'est pas non plus une vue de l'esprit : c'est déjà arrivé. Drames industriels, économiques et humains. J'ai trouvé ce film touchant, avec un Daniel Auteuil très humain comme d'habitude. La fin du film, par contre, m'a surpris et déçu. Anecdotiquement, j'ai également apprécié le documentaire de fond qui nous montre un remarquable savoir-faire dans le domaine du luxe et du beau. Je parie que ce film n'ira pas en 2ème semaine. J'espère me tromper, mais en ce moment UGC a tendance à saborder systématiquement les petits films français au profit des "rouleaux compresseurs", qu'ils soient ou non américains. Profit-profit !
ce film veut montrer la decente aux enfers d'un patron de PME avec conflit social en prime mais chaque fois que on croit qu'il va s'en sortir une nouvelle calamité lui tombe dessus (trop gros ) et la fin est grotesque etenqueue de poisson
Le cinéma d'évasion n'a que faire de réalisme mais quand il s'agit d'un film à tendances sociales, comme le prétend être La mer à boire, la crédibilité de son scénario est la première vertu à considérer. Or, c'est là où le bât blesse dans le film de Jacques Maillot. Le responsable de PME que joue Daniel Auteuil (qu'on a connu meilleur) doit faire face à la crise dans un secteur (la construction de bateaux de luxe) en plein marasme. Tout sonne à peu près juste au départ : les relations avec la banque, l'avidité de la concurrence, le poids des actionnaires, la volonté du patron de se battre contre vents et marées pour la pérennité de sa boîte et le maintien des emplois. Mais à mesure où la santé de l'entreprise se dégrade, le film part à vau l'eau itou, des figures archétypales remontent à la surface (le syndicaliste, le modeste sous-traitant pris à la gorge) et c'est la mer à déboires qu'il faut avaler, avec un effet d'accumulation pesant. D'autant que le récit abandonne sans état d'âme des personnages secondaires à leur triste sort. Mais le pire est à venir, avec, au creux de la tempête, un épisode sentimental hors sujet à Moscou. Incapable de donner une fin digne de ce nom à son film, Jacques Maillot le saborde entièrement dans une dernière scène au grotesque achevé. Touché, coulé !
Quel mauvais film que voilà. Habituée à un Auteuil génial et à l'aise dans ses rôles, je me retrouve devant un acteur qui joue...faux ! On n'y croit pas une minute, lui non plus visiblement d'ailleurs. Le scénario est à pleurer : une telle accumulation de calamités sur un seul homme finit par faire rire. D'ailleurs, j'ai entendu rire dans la salle à des moments qui se voulaient tragiques. Le réalisateur veut nous toucher, il s'y prend si mal qu'il arrive à créer l'inverse. La fin est incompréhensible, la caricature des conflits sociaux affligeante ! Le mélange des genres (sentiments, société, thriller) m'a laissée pantoise... Et pourtant je suis bon public, c'est vous dire.... Mais qu'est allé faire Auteuil dans cette galère ?
C’est sans doute le personnage de Georges Pierret, un patron de chantier naval, qui pose problème. En proie à des difficultés croissantes de financement, son entreprise est en voie de péricliter. Si les séquences retraçant la mauvaise passe et la détérioration des rapports avec le personnel qui s’ensuit ne sont pas dénuées d’intérêt et restituent plutôt bien le climat délétère et la méfiance qui s’installent, l’ajout d’histoires parallèles (l’idylle entre deux jeunes membres du chantier, mais surtout la mièvre escapade moscovite) plombe l’ensemble. Ainsi le dernier tiers qui voit la résurrection de l’entreprise par la construction d’un bateau grandiose (dont on se demande bien comment il peut être financé vu l’état catastrophique de la trésorerie) ôte t-il toute crédibilité au film entier. Et éloigne par conséquent le propos d’une réalité tangible, faisant du patron orgueilleux un être presque irresponsable.
La Mer à boire est un long-métrage sans envergure ni souffle qui aligne beaucoup de lieux communs avant de tourner subitement le dos à son sujet pour s’occuper des états d’âme sentimentaux de son (triste) héros. Tout devient terriblement schématique : des ouvriers râleurs et bornés aux financiers inhumains en passant par les vautours qui rôdent autour de l’entreprise à racheter. Et manque au final de férocité et de réalisme pour susciter de manière durable l’attention du spectateur, ennuyé par tant d’archétypes et d’éloignement de la réalité censée être dépeinte. La Mer à boire est assurément un film qui prend l’eau jusqu’à couler à pic sans espoir de retour.