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Joosbo
2 critiques
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0,5
Publiée le 6 août 2023
Que dire, gros plan a la limite de l'écœurement, le cameraman doit être atteint de paludisme, on sort de ce film avec une envie de vomir tant la réalisation et le cadrage est digne d'un gamin de 10 ans. A fuir !
« The horseman » est un film Australien (c'est suffisamment rare pour être signalé), certes un peu fauché mais qui sort suffisamment des sentiers battus pour qu'on s'y intéresse un moment. Le scénario n'est pas forcément très original, mais il est traité avec une féroce brutalité qui explose à l'écran avec un réalisme parfois difficile à supporter. Le film raconte l'histoire d'un père qui n'arrive pas à se remettre du décès de sa fille... droguée à mort et abandonnée par l'équipe de tournage du film pornographique dans lequel elle vient de jouer. Évidemment, le pauvre homme tente de retrouver les témoins afin de les faire parler... et c'est là que ça devient éprouvant pour le spectateur. Les images sont volontairement dures et froides, à la hauteur de l’indicible rage qui anime le personnage principal, pour qui l'on prend rapidement fait et cause. Son enquête est ultra tendue et la finalité ne fait guère de doute... ce sera saignant ! Autant le dire tout de suite, la morale de ce thriller est simpliste et éminemment discutable. Œil pour œil, dent pour dent... un point c'est tout !
4 693 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 20 mars 2021
Après avoir vu ce film en particulier deux choses étaient évidentes et consternantes. Comment un tel film peut-il contribuer de quelque manière que ce soit à l'éveil de la société. Oui la violence a un impact car la violence crée des réactions psychologiques puissantes dans l'esprit de ceux qui en sont témoins. Pourtant lorsqu'elle constitue l'histoire dans des films tels que The Horseman on peut légitimement se demander quelle contribution positive à la culture et à la société est réellement apportée. L'irresponsabilité de la présentation au public d'un film de torture comme celui-ci peut être grave. La raison en est que des impressions comme celles contenues dans ce film pourraient inciter des psychotiques à agir que cela soit justifié par leurs propres morales de justiciers ou non. Cela pourrait aussi dégrader la sensibilité du public à la violence réelle et aux problèmes réels de notre société tels que le dénigrement des conjoints, le dénigrement des enfants, les brimades, les attaques par la vengeance, la réalité de la guerre, la violence des autorités, le sort des prisonniers politiques, la souffrance des pauvres et la souffrance des animaux. Car si elle se désensibilise la société risque de devenir plus complaisante à l'égard de ces problèmes et de prendre moins de mesures à leur encontre...
Film qui met sous tension par son mélange explosif entre la mise en scène de ce désir de vengeance du père et la réalisation concrète et physique de cette vengeance. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 3/5
"the Horseman" est un rap & revenge dans lequel c'est un père qui va venger sa fille décédée à l'issue d'un tournage porno particulièrement violent. Tous les ingrédients du genre sont réunis avec en plus un traitement d'image qui contribue à rendre le film bien poisseux et sombre et une interprétation assez juste ce qui n'est pas toujours le cas. On n'attend certe pas le niveau d'un "I split on your grave" qui est pour moi le summum du genre mais c'est de bonne facture... 3.5 / 5
Un scénario qui, au départ, fait penser à Taken (avec Liam Neeson) où un père choisit la vengeance froide et sans pitié pour réparer la mort de sa fille. L’acteur principal, Peter Marshall, est plutôt convaincant, davantage au moment des scènes psychologiques où il campe de manière crédible ce père anéanti par le décès tragique de sa fille. En effet, l’originalité et l’intérêt majeur du film tient dans son approche plus psychologique du personnage principal et dans sa rencontre avec une jeune inconnue qui représente une fille de substitution pour lui. Si l'on parle du film dans sa forme, il faut bien lui reconnaitre de nombreuses qualités malgré ses moyens minimes. Le maquillage est soigné, les décors sont sobres mais permettent une ambiance assez particulière, presque proche du documentaire glauque. Ce sentiment est renforcé par le choix de filmer la plupart des scènes d’action la caméra sur l’épaule. A coté de ça, les scènes de torture manquent de puissance visuelle et ne sont que peu éprouvantes. Le film baisse également parfois de rythme mais globalement, et compte tenu de son manque évident de moyens, The Horseman est une très bonne surprise, moins sanglante et gore que d’autres productions mais plus humaine et sincère.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
Petit film australien sorti de nulle part qui s'impose directement comme une référence du film de vengeance de ces dernières années. The Horseman suit la quête meurtrière d'un père envers ceux qu'il tient pour responsables de la mort de sa fille toxicomane suite au tournage d'un film pornographique amateur. Éprouvant (cette dernière partie surprenante !) et d'un réalisme très cru, le film est dominé par la prestation de son acteur principal tantôt bouleversant (les dialogues avec l'auto-stoppeuse sont d'une vérité désarmante) ou fou de haine dans ses accès de violence. Un film qui gagne à être connu.
En se baladant dans une grande surface on trouve parfois un rayon DVD ou les prix sont très bas, ici 2€, en général je ne m'attarde pas trop ce genre de rayon regorgeant de séries z avec Steven Seagal et autres vomissures cinématographiques . Mais ayant vu du David Lynch dans ce rayon je m'y attarde et trouve ce "Horseman" totalement méconnu .
Petite production Australienne sorti en 2008 en Australie mais en 2011 chez nous directement en dvd, une petite production ou le thème sera la vengeance . Vengeance d'un père qui apprend la mort de sa fille abusée sexuellement dans un film pornographique et décédée d'une overdose d’héroïne .
Un père prêt a tout pour péter des rotules et mieux vaut ne pas se mettre sur son chemin car les coups de barre de fer, marteau et divers tortures seront bien au rendez vous . Ce film regorge de petit défaut comme sa réalisation avec une photo très grise a la limite du noir et blanc, une photographie très "cache misère" sur les bords . Mais l'image grise donne un rendu très morose au récit et ceci colle parfaite et permet d’imprégner une ambiance spécial .
Il y a quelques plans pas supers bien cadrés et divers passages ou ça bouge trop et ceci rend les actions brouillons . Coté personnage on atteint une écriture inexistante, un personnage très vide ou l'on ne sait pas grand chose en dehors de son nom et de ce qu'il fait .
Mais qu'importe les petits détails négatifs, il faut se concentrer sur l'essentiel, la vengeance, rapide, brutal et efficace malgré que ce soit très banal dans son genre . Violent oh que oui, bien que la violence soit minimisée par une sorte d'auto-censure qui nous masque quelque mise a mort mais globalement l'aspect viscéral s'en dégage parfaitement .
Un film de vengeance certes très basique mais rudement efficace, une bonne pioche surtout pour 2€ .
Un film d'une violence extrême mais justifié, les acteurs sont très convaincants, les dialogues sincères et parfois très émouvants, c'est dur et triste. De plus, j'ai trouvé l'acteur principal attachant, on se met facilement à sa place et c'est ce qui rend le film encore plus insoutenable et fort. Je vous le conseille si vous voulez voir un bon film sur la vengeance!
Pas vraiment d’intérêt ce film de vengeance sans véritable réflexion avec une réalisation épileptique. Autant se tourner vers le cinéma Coréen et son cinéma bien plus classe et réfléchi..
je vais résumé,ce film a un bon scénario mais ça manque cruellement de bons acteurs...les scènes de bagarre sont digne de bons catcheurs (c'est tout dire....),puis je n'ai pas trop aimé la noirceur de l'image voulue je suppose par le réalisateur...bref,un film pas extraordinaire au final....
Quasi monochrome, l'atmosphère de dépression du récit, le boulot sur les cadres, les jeux d'ombres et de lumières traduisent à eux seuls le désenchantement que le réalisateur porte sur le monde - et élève logiquement le film au dessus du simple concept de vengeance sauvage.
Un film intéressant mais il y a mieux dans le genre. Son intérêt réside selon moi dans le message, bien évidemment, mais surtout l'aspect "défouloir", en effet, quel plaisir de voir ces ordures se faire démonter mais malheureusement, je crains que dans le monde réel se soit bien plus compliqué...
Vu la noirceur et la violence des récents film qui nous arrivent de là-bas, (« Animal Kingdom », « les crimes de Snowtown », « Wolf creek » et j’en oublie) on peut se demander si il n’y a pas quelque choses de pourrit au royaume des kangourous. Un père de famille dont on sait peu de choses se venge de manière particulièrement sauvage après avoir retrouvé sa fille morte d’overdose suite au tournage d’un film porno sordide. Cela donne un revenge movie extrêmement brutal, quelques part entre le « Hardcore » de Paul Shrader pour la trame, et le « 8 MM » de Joel Shumacher pour la morale plus qu’ambiguë. D’amblée le réalisateur nous met du côté du paternel justicier, et crée un vrai malaise vu les méthodes radicales employées par ce dernier. La mise en scène multiplie les flash-back sur une enfance heureuse et une vie de famille sans histoire, elle ne donne jamais d’explication au drame à venir. La séquence finale enfonce le clou, un retournement de situation cauchemardesque proche de « Massacre à la tronçonneuse » matinée de torture porn. Le film cultive une ambiance noire très premier degré et multiplie les combats brutaux, pour s’achever dans le pessimisme total. Ca reste quant même plus rock’n roll que les leçons de morale de papy Haneke.
Les australiens ont un cinéma confidentiel mais souvent percutant et innovant. Avec « The horseman » le film de vengeance ne sera pas révolutionné mais il ne sera pas trahi non plus. Selon le scénario classique du père désirant venger sa fille assassinée par d’horribles violeurs, Steven Kastrissios livre une copie violente à souhait avec du gore plein les images. La vengeance est ici aveugle et sans pardon aucun. La mécanique qu’est devenue ce père rédempteur agit sans coup férir. Pour bien marquer le côté impitoyable de cette vengeance le héros est habillée d’une salopette qui nous rappelle quelquefois Michael Meyers le tueur fou d’Halloween. Soyons sûrs que cet effet de style n’est pas une pure coïncidence. Le metteur en scène a sans doute voulu nous montrer que la vengeance aveugle pouvait, poussée à l’extrême s’apparenter à la folie. Le film profondément brutal, se laisse parfois aller à la facilité et à la surenchère; à ce titre il peut heurter les âmes sensibles. Il n’en demeure pas moins haletant.