Film assez bon mais malheureusement pour celui-ci, dans le même genre Taken, à bout portant ou encore les trois prochains jours le surpasse completement ! Du déja vu quoi...
Alors que l'on pourrait croire que le film surfe naturellement sur la récente mode des raped and revenge du style La Dernière maison sur la gauche ou encore I Spit on Your Grave, ce petit film australien nommé The Horseman fait cavalier seul et s'avère être tourné bien avant les deux remakes... Tout premier film écrit, produit et réalisé par Steven Kastrissios (un illustre inconnu), le long-métrage surprend par son jusqu'au-boutisme et le professionnalisme naissant autour de cette production quasi-amatrice. Face caméra, encore une fois des inconnus, tous plus ou moins convaincants, en particulier notre héros campé par Peter Marshall, acteur en demi-teinte pouvant être tantôt crédible en père bouleversé tantôt piètre acteur lors des scènes de combats rapprochés. Maquillages spéciaux soignés, décors naturels sobres, photographie sale et filmage caméra à l'épaule rajoutent au film un côté documentaire des plus frappants, nous immisçant aux côtés de ce père de famille perdu jurant vengeance pour la mort de sa fille. Là où on aurait pu croire à un mélange de 8mm (pour le côté pornographique du meurtre) et de Saw (pour les tortures infligées aux bourreaux), Kastrissios privilégie au contraire le côté humain et dose correctement passages sanglants plus ou moins originaux et moments d'émotion avec la présence de la jeune Alice, sorte fille de substitution, paumée au possible, pendant le voyage routier de notre anti-héros. Si The Horseman possède des défauts évidents comme un manque de moyens (les scènes de torture ne sont visuellement que peu éprouvantes, faute de budget et d'effets spéciaux) et quelques baisses de rythme, il n'en demeure pas moins une agréable surprise, moins virulente et osée que d'autres productions mais sincère et au final, très humaine.
The Horseman commence relativement bien, mais s'enfonce au fil des minutes pour au final sombrer et se présenter comme une grosse bouse... Histoire sans grand intérêt, du déjà-vu, 99% de clichés, acteurs peu convaincants, un film qui donne la nausée non pas par ses scènes de tortures mais bien par cette façon épileptique de filmer, et encore et encore.... Il n'y à que les 15 premières minutes à tirer de bon de ce film.