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Henrico
167 abonnés
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1,5
Publiée le 15 janvier 2012
Il est étonnant que ce film de Steven Kastrissios, ait pu recevoir autant de récompenses. Certes, la mise en scène ne manque pas de qualité, mais les dialogues et le scénario sont archi conventionnels. En outre, l’usage de la violence semble d’autant plus gratuit, que les bagarres sont souvent interminables et quasi identiques rendant le film parfois assommant. Le seul vrai rebondissement, apparait très tardivement, et ne relance pas le suspense. Celui-ci, est appesanti, par une succession interminable de scènes de torture et de baston, qui le réduit à néant par l’absence de réponses à la question essentielle concernant le personnage central : comment et pourquoi cette fille décédée de manière si sordide a-t-elle pu entrer dans une telle dérive ? De plus, il est dommage que le réalisateur exploite si mal le thème de la rédemption de ce père par son action salvatrice sur une jeune inconnue.
Exploité en DTV dans l’hexagone, The Horseman (2008) est un surprenant et trépidant vigilant-movie à la violence brute de décoffrage et où tous les coups sont permis. Petite production australienne, si le manque de moyen se fait constamment ressentir, cela n’enlève en rien toutes les qualités du film. On y suit un père de famille bien décidé à venger la mort de sa fille (cette dernière ayant participé à un film pornographique, contrainte sous l’effet de l’alcool et de la drogue, elle est décédée suite à cela). A bord de sa fourgonnette, il sillonne les routes et d’un calme à toute épreuve, il se rend chez chacun des protagonistes ayant participés de près ou de loin au film (du producteur en passant par le réalisateur, des acteurs au revendeur). Tous y passent, sous la violence des coups du père de famille bien décidé à se venger (tout en soulageant sa peine). Steven Kastrissios nous bluffe avec son premier long-métrage, l’efficacité de sa mise en scène en passant par la crédibilité de ses acteurs, le film est une agréable surprise qui aurait mérité une meilleure exploitation.
Quasi monochrome, l'atmosphère de dépression du récit, le boulot sur les cadres, les jeux d'ombres et de lumières traduisent à eux seuls le désenchantement que le réalisateur porte sur le monde - et élève logiquement le film au dessus du simple concept de vengeance sauvage.
Si le scénario ne brille pas par son originalité, on ne peut lui reprocher sa violence, que l'on voit rarement aussi fulgurante et scotchante, et ce même quand le sang coule de façon raisonnable. On peut aussi remarquer quelques moments de tension bien sentie. Un thriller dans l'ensemble réussi.
Vu la noirceur et la violence des récents film qui nous arrivent de là-bas, (« Animal Kingdom », « les crimes de Snowtown », « Wolf creek » et j’en oublie) on peut se demander si il n’y a pas quelque choses de pourrit au royaume des kangourous. Un père de famille dont on sait peu de choses se venge de manière particulièrement sauvage après avoir retrouvé sa fille morte d’overdose suite au tournage d’un film porno sordide. Cela donne un revenge movie extrêmement brutal, quelques part entre le « Hardcore » de Paul Shrader pour la trame, et le « 8 MM » de Joel Shumacher pour la morale plus qu’ambiguë. D’amblée le réalisateur nous met du côté du paternel justicier, et crée un vrai malaise vu les méthodes radicales employées par ce dernier. La mise en scène multiplie les flash-back sur une enfance heureuse et une vie de famille sans histoire, elle ne donne jamais d’explication au drame à venir. La séquence finale enfonce le clou, un retournement de situation cauchemardesque proche de « Massacre à la tronçonneuse » matinée de torture porn. Le film cultive une ambiance noire très premier degré et multiplie les combats brutaux, pour s’achever dans le pessimisme total. Ca reste quant même plus rock’n roll que les leçons de morale de papy Haneke.
Les australiens ont un cinéma confidentiel mais souvent percutant et innovant. Avec « The horseman » le film de vengeance ne sera pas révolutionné mais il ne sera pas trahi non plus. Selon le scénario classique du père désirant venger sa fille assassinée par d’horribles violeurs, Steven Kastrissios livre une copie violente à souhait avec du gore plein les images. La vengeance est ici aveugle et sans pardon aucun. La mécanique qu’est devenue ce père rédempteur agit sans coup férir. Pour bien marquer le côté impitoyable de cette vengeance le héros est habillée d’une salopette qui nous rappelle quelquefois Michael Meyers le tueur fou d’Halloween. Soyons sûrs que cet effet de style n’est pas une pure coïncidence. Le metteur en scène a sans doute voulu nous montrer que la vengeance aveugle pouvait, poussée à l’extrême s’apparenter à la folie. Le film profondément brutal, se laisse parfois aller à la facilité et à la surenchère; à ce titre il peut heurter les âmes sensibles. Il n’en demeure pas moins haletant.
Film qui met sous tension par son mélange explosif entre la mise en scène de ce désir de vengeance du père et la réalisation concrète et physique de cette vengeance. Je le déconseille aux moins de 16 ans. 3/5
En se baladant dans une grande surface on trouve parfois un rayon DVD ou les prix sont très bas, ici 2€, en général je ne m'attarde pas trop ce genre de rayon regorgeant de séries z avec Steven Seagal et autres vomissures cinématographiques . Mais ayant vu du David Lynch dans ce rayon je m'y attarde et trouve ce "Horseman" totalement méconnu .
Petite production Australienne sorti en 2008 en Australie mais en 2011 chez nous directement en dvd, une petite production ou le thème sera la vengeance . Vengeance d'un père qui apprend la mort de sa fille abusée sexuellement dans un film pornographique et décédée d'une overdose d’héroïne .
Un père prêt a tout pour péter des rotules et mieux vaut ne pas se mettre sur son chemin car les coups de barre de fer, marteau et divers tortures seront bien au rendez vous . Ce film regorge de petit défaut comme sa réalisation avec une photo très grise a la limite du noir et blanc, une photographie très "cache misère" sur les bords . Mais l'image grise donne un rendu très morose au récit et ceci colle parfaite et permet d’imprégner une ambiance spécial .
Il y a quelques plans pas supers bien cadrés et divers passages ou ça bouge trop et ceci rend les actions brouillons . Coté personnage on atteint une écriture inexistante, un personnage très vide ou l'on ne sait pas grand chose en dehors de son nom et de ce qu'il fait .
Mais qu'importe les petits détails négatifs, il faut se concentrer sur l'essentiel, la vengeance, rapide, brutal et efficace malgré que ce soit très banal dans son genre . Violent oh que oui, bien que la violence soit minimisée par une sorte d'auto-censure qui nous masque quelque mise a mort mais globalement l'aspect viscéral s'en dégage parfaitement .
Un film de vengeance certes très basique mais rudement efficace, une bonne pioche surtout pour 2€ .
Petit film australien sorti de nulle part qui s'impose directement comme une référence du film de vengeance de ces dernières années. The Horseman suit la quête meurtrière d'un père envers ceux qu'il tient pour responsables de la mort de sa fille toxicomane suite au tournage d'un film pornographique amateur. Éprouvant (cette dernière partie surprenante !) et d'un réalisme très cru, le film est dominé par la prestation de son acteur principal tantôt bouleversant (les dialogues avec l'auto-stoppeuse sont d'une vérité désarmante) ou fou de haine dans ses accès de violence. Un film qui gagne à être connu.
Bonne réalisation, film aussi trash que réel. Très violent, âme sensible s'abstenir. Me fait penser à "Slice" que je viens de voir peu avant, dans le même trip et qui est plutôt malin. Un désir de vengeance interprété par Peter Marshall qui nous tient en haleine du début à la fin, très convaincant. Quelques maladresses du réalisateur par ci par là mais sans aucun doute un bon film du genre, bravo. J'aime beaucoup la mentalité du héros et la cautionne à 3000%, aucune pitié pour la vermine ... dommage que trop peu de personne soit comme lui, ok il y aurait un gros carnage au début mais sans aucun doute un meilleur monde après.... x)....à visionner.
Un film d'une violence extrême mais justifié, les acteurs sont très convaincants, les dialogues sincères et parfois très émouvants, c'est dur et triste. De plus, j'ai trouvé l'acteur principal attachant, on se met facilement à sa place et c'est ce qui rend le film encore plus insoutenable et fort. Je vous le conseille si vous voulez voir un bon film sur la vengeance!
"the Horseman" est un rap & revenge dans lequel c'est un père qui va venger sa fille décédée à l'issue d'un tournage porno particulièrement violent. Tous les ingrédients du genre sont réunis avec en plus un traitement d'image qui contribue à rendre le film bien poisseux et sombre et une interprétation assez juste ce qui n'est pas toujours le cas. On n'attend certe pas le niveau d'un "I split on your grave" qui est pour moi le summum du genre mais c'est de bonne facture... 3.5 / 5
Film d'horreur basé sur le sous-genre "Rape and revenge" (viol et revanche) ; sauf qu'ici ce n'est pas la victime mais le père de la victime qui s'en charge... Atmosphère glauque et crade qui ajoute à la quête du paternel on atout gore non négligeable. Le montage est efficace surtout au début où est ajouté quelques flash-backs. La violence est très efficace sans plongé dans le gore sanglant mais en restant dans une réalité âpre et directe. Dans le genre ce film est au-dessus de la moyenne grâce aussi à une fin éloignée de l'happy end habituel.
un père décide de venger la mort de sa fille, en s'attaquant selon lui à toutes les personnes responsables. Le film multiplie les actes de violence voire de torture. On croirait un film de beauf, du style, je tue tous les méchants. Et puis au milieu du film une scène psychologique nuancée apparait. Rapidement le ton précédent reprend. On se demande ce que le réalisateur a souhaité faire ? A ce jour je ne vois pas.