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Guide de Survie du Cinéphile Amateur
17 abonnés
484 critiques
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3,5
Publiée le 8 septembre 2018
Un scénario qui, au départ, fait penser à Taken (avec Liam Neeson) où un père choisit la vengeance froide et sans pitié pour réparer la mort de sa fille. L’acteur principal, Peter Marshall, est plutôt convaincant, davantage au moment des scènes psychologiques où il campe de manière crédible ce père anéanti par le décès tragique de sa fille. En effet, l’originalité et l’intérêt majeur du film tient dans son approche plus psychologique du personnage principal et dans sa rencontre avec une jeune inconnue qui représente une fille de substitution pour lui. Si l'on parle du film dans sa forme, il faut bien lui reconnaitre de nombreuses qualités malgré ses moyens minimes. Le maquillage est soigné, les décors sont sobres mais permettent une ambiance assez particulière, presque proche du documentaire glauque. Ce sentiment est renforcé par le choix de filmer la plupart des scènes d’action la caméra sur l’épaule. A coté de ça, les scènes de torture manquent de puissance visuelle et ne sont que peu éprouvantes. Le film baisse également parfois de rythme mais globalement, et compte tenu de son manque évident de moyens, The Horseman est une très bonne surprise, moins sanglante et gore que d’autres productions mais plus humaine et sincère.
Auteur du livre "Guide de Survie du Cinéphile Amateur" (sortie janvier 2019)
The Horseman commence relativement bien, mais s'enfonce au fil des minutes pour au final sombrer et se présenter comme une grosse bouse... Histoire sans grand intérêt, du déjà-vu, 99% de clichés, acteurs peu convaincants, un film qui donne la nausée non pas par ses scènes de tortures mais bien par cette façon épileptique de filmer, et encore et encore.... Il n'y à que les 15 premières minutes à tirer de bon de ce film.
Pas vraiment d’intérêt ce film de vengeance sans véritable réflexion avec une réalisation épileptique. Autant se tourner vers le cinéma Coréen et son cinéma bien plus classe et réfléchi..
Il est sur que The Horseman est très percutant par ses scènes de violence crues et réalistes mais pour autant j'ai trouvé que ce film manque d'âme et d'une certaine façon de tripes ; cette histoire de vengeance malgré sa violence fulgurante reste pourtant moins marquant qu'un Justicier dans la ville ou plus récemment Death Sentence.
Alors que l'on pourrait croire que le film surfe naturellement sur la récente mode des raped and revenge du style La Dernière maison sur la gauche ou encore I Spit on Your Grave, ce petit film australien nommé The Horseman fait cavalier seul et s'avère être tourné bien avant les deux remakes... Tout premier film écrit, produit et réalisé par Steven Kastrissios (un illustre inconnu), le long-métrage surprend par son jusqu'au-boutisme et le professionnalisme naissant autour de cette production quasi-amatrice. Face caméra, encore une fois des inconnus, tous plus ou moins convaincants, en particulier notre héros campé par Peter Marshall, acteur en demi-teinte pouvant être tantôt crédible en père bouleversé tantôt piètre acteur lors des scènes de combats rapprochés. Maquillages spéciaux soignés, décors naturels sobres, photographie sale et filmage caméra à l'épaule rajoutent au film un côté documentaire des plus frappants, nous immisçant aux côtés de ce père de famille perdu jurant vengeance pour la mort de sa fille. Là où on aurait pu croire à un mélange de 8mm (pour le côté pornographique du meurtre) et de Saw (pour les tortures infligées aux bourreaux), Kastrissios privilégie au contraire le côté humain et dose correctement passages sanglants plus ou moins originaux et moments d'émotion avec la présence de la jeune Alice, sorte fille de substitution, paumée au possible, pendant le voyage routier de notre anti-héros. Si The Horseman possède des défauts évidents comme un manque de moyens (les scènes de torture ne sont visuellement que peu éprouvantes, faute de budget et d'effets spéciaux) et quelques baisses de rythme, il n'en demeure pas moins une agréable surprise, moins virulente et osée que d'autres productions mais sincère et au final, très humaine.
Film assez bon mais malheureusement pour celui-ci, dans le même genre Taken, à bout portant ou encore les trois prochains jours le surpasse completement ! Du déja vu quoi...
« The horseman » est un film Australien (c'est suffisamment rare pour être signalé), certes un peu fauché mais qui sort suffisamment des sentiers battus pour qu'on s'y intéresse un moment. Le scénario n'est pas forcément très original, mais il est traité avec une féroce brutalité qui explose à l'écran avec un réalisme parfois difficile à supporter. Le film raconte l'histoire d'un père qui n'arrive pas à se remettre du décès de sa fille... droguée à mort et abandonnée par l'équipe de tournage du film pornographique dans lequel elle vient de jouer. Évidemment, le pauvre homme tente de retrouver les témoins afin de les faire parler... et c'est là que ça devient éprouvant pour le spectateur. Les images sont volontairement dures et froides, à la hauteur de l’indicible rage qui anime le personnage principal, pour qui l'on prend rapidement fait et cause. Son enquête est ultra tendue et la finalité ne fait guère de doute... ce sera saignant ! Autant le dire tout de suite, la morale de ce thriller est simpliste et éminemment discutable. Œil pour œil, dent pour dent... un point c'est tout !
je vais résumé,ce film a un bon scénario mais ça manque cruellement de bons acteurs...les scènes de bagarre sont digne de bons catcheurs (c'est tout dire....),puis je n'ai pas trop aimé la noirceur de l'image voulue je suppose par le réalisateur...bref,un film pas extraordinaire au final....
Deux mots pour décrire ce film: simplicité et réalisme. Un père qui pour venger la mort de sa fille va jusqu'au bout de ses idées... On peu aisément se mettre à la place du père où le conformisme est mis de côté.
4 527 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 20 mars 2021
Après avoir vu ce film en particulier deux choses étaient évidentes et consternantes. Comment un tel film peut-il contribuer de quelque manière que ce soit à l'éveil de la société. Oui la violence a un impact car la violence crée des réactions psychologiques puissantes dans l'esprit de ceux qui en sont témoins. Pourtant lorsqu'elle constitue l'histoire dans des films tels que The Horseman on peut légitimement se demander quelle contribution positive à la culture et à la société est réellement apportée. L'irresponsabilité de la présentation au public d'un film de torture comme celui-ci peut être grave. La raison en est que des impressions comme celles contenues dans ce film pourraient inciter des psychotiques à agir que cela soit justifié par leurs propres morales de justiciers ou non. Cela pourrait aussi dégrader la sensibilité du public à la violence réelle et aux problèmes réels de notre société tels que le dénigrement des conjoints, le dénigrement des enfants, les brimades, les attaques par la vengeance, la réalité de la guerre, la violence des autorités, le sort des prisonniers politiques, la souffrance des pauvres et la souffrance des animaux. Car si elle se désensibilise la société risque de devenir plus complaisante à l'égard de ces problèmes et de prendre moins de mesures à leur encontre...
Rolala, cinq mois à peu près que j'avais ce film rangé parmis mes DVD encor dans son celophane. Je me suis décidé à le regarder ce soir-même et je n'ai pas regretté ! Un super film de fou. Ultra bien réalisé, porté par des acteurs excellents (l'acteur principal fait un travail vraiment de dingue, j'ai pas vu vf mais en vostfr et putain qu'est ce que ça pete). Le scénar' reste basique pour un film de vengence mais va plus loin dans le regard du père pour sa fille morte et encor plus loin dans le sens ou dès le debut du film on se rend bien compte que sa fille n'a pas trouvé la mort seulement à cause de brutes epaisses mais bien à cause des choix qu'elle à fait. Et ça le papou il à du mal. C'est bon, beau, brutal et parfois tendre. Un très bon film. Le premier du réalisateur il me semble. Bravo.