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chrischambers86
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2,5
Publiée le 17 janvier 2015
C'est du cinèma d'espionnage distrayant, avec situations drôles et parfois beaucoup moins, dialogues so british et bien sentis dans ses meilleurs moments (notamment la première scène entre le Dr Love et MacGillivray), mise en scène conventionnelle de Val Guest, tout au service du dialogue (« Est ce que vous aimez l'ail ? Ça dèpend qui en prend avec moi ! » ) et des acteurs, avec mention spèciale pour l'imperturbable John Le Mesurier! En fanatique de voitures rares et sensationnelles, David Niven est un savoureux Dr Love et son sens du devoir est rèellement admirable en Grande Bretagne! Un appareil de transport explose sans raison dans le ciel de Liban! Mais qu'est qui peut justifier un crime pareil ? Le Dr Love est venu pour se changer d'air et le voilà dèjà responsable de la mort de 80 personnes! Autour de lui, Nigel Davenport et surtout la belle Françoise Dorlèac, qui joue les jolies espionnes...ou plutôt les agents doubles! Ce n'est pas entièrement rèussi mais il y a David Niven, très à l'aise en agent èlègant, farfelu, flegmatique qui se trouve bien malgrè lui pris dans une affaire d'espionnage...
Sympathique film d'espionnage comme il y en avait tant dans les années 60, pays exotiques, jolies filles (en fait une seule ici, Françoise Dorléac) mais surtout David Niven (qui fut l'un des acteurs pressentis pour incarner James Bond) tout à fait à l'aise dans ce type de rôle à savoir un médecin acceptant une mission d'espionnage en échange d'une voiture très rare. Quelque peu décontractée dans sa 1ère demi-heure Passeport pour l'oubli devient plus sérieux ensuite et si ce récit d'espionnage se suit sans déplaisir il manque tout de même du punch dans la mise en scène.
Un début qui promet une comédie d'espionnage mais hélàs la légèreté a tendance très vite à laisser le pas à la conventionnalité. Quand à la mise en scène, on peut lui reprocher un manque de soin, qui fait qu'on est un peu loin de celle par exemple de la saga des "Harry Palmer", ainsi que parfois un manque de punch. Ca reste dans l'ensemble du domaine du convenable mais il aurait presque fallu plutôt intituler cette oeuvre "Film pour l'oubli" car l'ensemble n'arriverait pas à être un minimum mémorable sans la présence du très classe David Niven et de la sublissime Françoise Dorléac. C'est déjà mieux que rien mais on a vu dans le genre bien meilleur...
Un côté Hitchcock (ou comment un individu quelconque se retrouve plongé dans une sombre histoire d'espions), un humour tout britannique (le sourire pincé de Niven, une petite phrase par ci par là pour soulager le spectateur de l'incommensurable pression ...), la vamp de service, une réalisation convenue et un scénario (relativement) bien élaborée, une action propre sur elle, avec quelques moments dramatiques. Tout cela permet à "Passeport pour l'oubli" de se laisser regarder avec une certaine nostalgie. Sans David Niven, le film aurait nettement moins de saveur.