Avis sur L'Epée enchantée

Encore une fois c'est Basil Rathbone qui s'y colle pour jouer le méchant du film, L'épée enchantée est tout à fait le type de film d'aventures (un peu heroic-fantasy) dont on dirait qu'il a un charme suranné. Un divertissement sans prise de tête avec héros valeureux, belle en détresse sans oublier le vilain méchant.

Attention la princesse Hèlène a disparu! Et nul ne l'a vue quitter le palais! Elle est en fait retenue prisonnière dans le château du mèchant Lodac! Pourquoi ? La raison est simple, le père d'Hèlène a exècutè la soeur de Lodac pour sorcellerie alors qu'elle venait d'avoir dix-huit ans! Depuis, ce dernier attend que la fille du roi ait atteint ce même âge, afin que son dragon puisse se repaître de la chair de la princesse [...] Très mauvais, ce film de fantasy ne mèrite même pas d'être rèhabilitè! Et ce n'est pas la prèsence d'un Basil Rathbone sur le dèclin qui changera la donne! il manque à "The Magic Sword" un certain souffle, un hèros charismatique et d'habiles trucages pour faire passer la pilule! L'ogre fait peine à voir, Estelle Winwood cabotine en sorcière (Une Agnes Moorehead avant l'heure de "Bewitched") et la fameuse « èpèe enchantèe » où la magie noire est vaincue au contact de la lame est un beau pètard mouillè! Reste le combat final avec le dragon et encore! Furies infernales, filles des Parques, dèmons implacables, vampires diaboliques...rendez à ce fils son pouvoir d'attaque sinon vous pourriez en dècoudre...

un bon film fantastique qui fait penser à la légende arthurienne sur basé sur l'histoire de Sir George joué par Gary Lockwood.

Non. Le cinéma d'heroic Fantasy n'a pas été crée par Conan le Barbare en 1982. Bien avant, on avait les Nibelungen de Fritz Lang et aussi ce film. Pour parler du scénario, celui-ci adapte la légende de Saint Georges de manière plutôt intéressante en rajoutant des péripéties. Mais ce qui saute aux yeux quand on regarde ce film, c'est son aspect kitsch et surtout terriblement désuet. Ouais, faut avouer que le film a affreusement mal vieilli que ce soit au niveau de la mise en scène ou au niveau des effets spéciaux et des maquillages. Mais le summum du risible est atteint quand le dragon apparait. Oh mon dieu, est-ce que c'est possible de faire un dragon plus mal fichu que ça ? Même le dragon du Septième Voyage de Sinbad était plus crédible. Et ce combat final complètement pataud. C'est sûr que le combat du prince Philippe et du dragon Maléfique dans la Belle au bois dormant a bien moins de gueule que celui-là (c'est du sarcasme, je vous rassure). Alors finalement, comment apprécier ce film ? Eh bien par deux moyens : soit on le regarde avec des yeux d'enfants et on le prend comme un divertissement enfantin et naïf, ce dont il a été certainement pensé comme ça à la base. Soit on le prend comme un nanar.

Un sacré petit film avec une inventivité hors du commun. Malgré une mise en scène qui date et des effets spéciaux réduits au minimum de ce que la technologie pouvait fournir à cette époque on reste dans une sympathique atmosphère de conte de fée. Un bon moment de cinéma sans prétention.