Que les kevins fans de ce genre de films ne viennent pas dire que le cinéma d'auteur c'est chiant parce qu'il ne se passe rien, que ça traite de problèmes familiaux dont on s'en fout etc. Non parce que là c'est que ça, et c'est d'un chiant bordel. Déjà dans le premier qui était déjà un beau caca, on expliquait pourquoi filmer les événements paranormaux, là non, le mec veut filmer pour filmer. Cooool, c'est génial de voir un mec filmer tout et n'importe quoi, n'importe comment, mais absolument sans raison. Si par exemple, le mec entend un bruit au début du film avant qu'il se doute que ça soit un phénomène paranormal, il prend sa caméra pour aller voir. Toute personne ayant la moindre intelligence prendrait sa batte de baseball pour éclater l'intrus. Mais non lui il prend sa caméra, qu'il dit être lourde. Logique !
Toi aussi casse la gueule aux cambrioleurs avec ta caméra.
Bon le film est une incohérence totale à lui tout seul.
Le mec en 88 installe des caméras partout, alors peut-être qu'il n'y avait pas le même rapport à la pédophilie, mais si j'étais une fille et que je sors avec un mec qui veut filmer la chambre des mes gamines, pardon, mais je flippe un peu.
Surtout que la fille lui dit bien de ne plus filmer, et sans qu'on sache pourquoi, hop on continue à filmer. Génial. J'aurai bien aimer que le film finisse là, j'aurai pu sortir plus tôt, et me faire moins chier.
Alors j'en peux plus de la caméra vérité, j'ai adoré Blair Witch, qui m'avait foutu les boules, mais vraiment, parce qu'il jouait sur la tension. Là on joue sur le sursaut, et c'est pénible. Je veux dire, quel intérêt de regarder un film où il n'y a que du sursaut ? Aucun. Autant jouer avec des potes à un cache cache dans le noir. Au moins ça sera fun.
Bon il y a une bonne idée dans le film : une. Il y a une caméra qui bouge, car placée sur un ventilateur. Là on sait qu'il peut se passer quelque chose hors champ et que ça va rentrer dans le champ. Sauf que c'est utilisé une fois, pour un artifice ridicule de chez ridicule. ça doit faire peur ça ? Non mais pardon, ça va finir à vidéo gag ce truc.
Et la fin est juste nulle de chez nulle, c'est tellement surréaliste, et inintéressant. Et puis on se tape les mêmes sursauts ultra prévisible. J'ai envie de gueuler aux connards qui on réalisé ce truc : "eh oh, j'ai un cerveau, et je l'utilise, je sais que tu vas mettre un sursaut ici ! ça ne fait pas peur !"
Sinon l'entité a une présence physique. Ok, je veux bien, mais si tu t'en rends compte, il suffit de prendre un putain de flingue et de lui tirer dessus, si ça a un corps ça peut crever. Tu bénies la balle, eau bénite et tout, 10 je vous salue marie ou je ne sais pas quoi, mais bon… ça se bute quoi.
Et puis on apprend qu'on pourra faire des films quasi à l'infini et remonter comme ça jusqu'en 1930… génial voilà qui promet.
Non mais j'espère vraiment que la torture va s'arrêter là. Sinon je vais me sentir obligé d'y aller et de m'infliger cette souffrance.
Il faut clairement revenir aux fondamentaux du genre, c'est à dire la TENSION !!! pas l'action. Surtout que là on fait dans la surenchère par rapport au premier, mais dans le premier il y avait rien, du coup on a plus de portes qui claquent, de mobilier qui vole : génial ! C'est formidable tout ça.
à un moment il faut commencer à se rendre compte qu'on produit de la merde, et pour le public de se rendre compte qu'on regarde de la merde.