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Cinéphiles 44
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4,0
Publiée le 30 septembre 2016
Tourné dans les décors froids et dérangeants de l’Ecosse, Under the Skin, est à l’image de son personnage, un ovni cinématographique. Alors que David Lynch vague désormais à tout sauf au cinéma, Jonathan Glazer en profite pour se graisser la patte en prenant tout ce qui a fait les réussites de Mulholland Drive, Lost Highway et même Elephant Man. Ce n’est pas pour nous déplaire, puisque le genre commençait à disparaître aux profits de blockbusters insignifiants. C’est donc un regard sur la solitude que nous propose le réalisateur. En apposant une musique glauque et des dialogues minimalistes, Glazer nous recentre sur le plus important, nos émotions. A nous de comprendre ce que l’on veut bien comprendre. Le visage lisse et sublime de Scarlett Johansson symbolise le désir. Celui-ci ne se satisfait jamais de la réalité et a besoin de toujours plus. Si nous sommes tous les jours entouré de monde, Under the Skin nous montre que pourtant nous sommes seuls et que la recherche du fascinant est un moyen d’oublier cela. Indescriptible dans les mots, Under the Skin est un film qui se vit à l’intérieur de notre cœur en nous laissant libre champs sur ce que l’ont veut penser. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Certes je ne l'ai pas aimé, mais cela ne m'empêche pas moins de porter une argumentation analytique, soit plus ou moins objective. Alors je ne vais pas vous répéter ce que les 3/4 des types qui n'ont rien compris ont pensés (c'est à dire "de la masturbation intellectuelle"). Même si je ne peux dire le contraire, mais la présence du "moteur" reste un mystère que je n'ai pas compris (et il y en a peut-être d'autres), mais ce qui est certain, c'est qu'utiliser des plans réalistes comme si s'était filmé par une équipe de débutant pour symboliser l'Alien découvrant le monde d'une certaines manière, c'est à dire de le découvrir comme un incompétent qui ne peut comprendre, c'est artistiquement bien trop facile, de même que pour la lenteur et la répétitivité continuelle des scènes dans le film qui -peu importe les métaphores- restent très facile à réaliser. Est-ce un enjeu artistique finalement ? Non je ne pense pas. Mais ce film n'est pas tout noir, contrairement à son propos, il contient de nombreuses qualités qui se situent en début et en fin. Les deux premières scènes sont très puissantes, et très réussites. Tout comme la première fois où "l'Alien" "avale" Un être humain. Et sans oublier la scène de fin, qui n'a pas besoin de mes explications pour comprendre qu'elle est réussi. Mais tout le reste c'est facile à faire. Je ne dit pas qu'il fait forcément faire une réa compliqué, mais que pour une oeuvre qui se veut avoir un certains sens artistique, "mal dessiner" n'est pas un talent s'il est répété à 90%. Sauf si on veut faire du postmodernisme, ce qui n'est -certains on déjà compris pourquoi- pas le cas d'"Under the Skin".
vrai film d'auteur réservé aux initiés: bien chiant et bien mou. j'ai perdu 1h40 de mon temps. dommage, le scénario n'est pas forcément mauvais. idéal pour un court métrage.
Un long métrage pourvu de qualités mais dont le trip m’intéresse modérément ! L'ambiance et la mise en scène sont remarquable, Scarlett Johansson ajoute du mystère mais l'ensemble peine ... Les temps morts et les silences contribuent à cette atmosphère mais sont très exigeant et m'ont parfois relativement ennuyé. Une expérience en soi des plus paradoxal, à revoir dans les années ...
Deux semaines ont passé, et le film me laisse quand même de bonnes images en tête. La noyade, les séductions, la fin dans la forêt. Mais je me ennuyé une bonne partie de la séance. Il manque d'enjeu, de punch, quelque chose sur quoi attacher son attention. C'est beaucoup trop lent pour moi.
Fade, long, ennuyeux ! Comment peut-on apprécier ce film sans réelle histoire, sans intrigue et filmé sans relief. De plus, la musique ennuyeuse et l'image frisant le noir et blanc donnent une tristesse infinie.
Que voilà un film bien étrange. En fait, il s'agit plus d'une expérience, d'un véritable OFNI qui joue plus sur nos sensations que sur notre compréhension. Il met en scène un personnage pas vraiment caractérisé auquel S. Johansson prête son corps et son image, le sex symbol devenant une actrice qui se met au service du propos du film. Jouant sur les supports (caméra cachée pour certaines scènes, trips visuels, scènes abstraites), le film brouille certains de nos répères et le beaucoup trop doué J. Glazer offre ainsi un objet qui forcément, divisera. En fait, on peut clairement dire qu'on a rarement vu ça sur grand écran mais on peut aussi trouver incroyablement pénible voire ennuyeux. Et je dirais que les 2 camps auront raison. Poseur, volontairement abscons, le film ne prend pas vraiment le public par la main. En contrepartie, il nous offre quelques scènes incroyables, avec des effets très réussis et on se surprend, entre 2 roupillons, à sursauter du sourcil devant quelques plans sublimes. Hélas, un beau film recelant d'images inédites ou de symboles cryptiques ne sera jamais un grand film. Il faut essayer d'y trouver du sens ou bien se borner à se dire qu'il n'y en a pas, de chercher à travers les fragments de cette histoire quelle est la volonté du cinéaste ou bien s'il s'agit d'un exercice de style aussi vain que visuellement brillant. En tout cas, Glazer continue son bonhomme de chemin, loin des spotlights que ses compères S. Jonze et M. Gondry. Un parcours à part pour un auteur unique. D'autres critiques sur
Cette histoire d'une extra-terrestre qui, du moment qu'elle s'humanise, est vouée à la destruction, est une parabole d'une rare profondeur sur l'amour et la vulnérabilité qu'il entraîne. La scène du baiser est tout simplement géniale, grâce notamment à la superbe musique de Mica Levi.
Nul ennuyeux. On voit rien. On comprend rien. On dirait un film qui manque de budget. En plus y a pas grand chose à voir...son strident. Me suis ennuyé ferme
L'imposture de 2014 se nomme "Under the skin". Ce qui ne veut pas dire que son auteur Jonathan Glazer se révèle totalement inintéressant. Les fascinants noirs et blancs dévoilés lorsque sa donzelle passe à l'acte font office d'espaces mentaux où le spectateur peut projeter ses craintes. Mais ces idées sont à peine esquissées. Hormis cela, le cinéaste ne fait rien d'autre que se reposer entièrement sur son actrice principale. Scarlett Johansson s'avère dès lors consacrée en tant qu'extraterrestre cinématographique, passant en revue tous ses moindres gestes. Johansson dans son fourgon, Johansson accostant quelqu'un, Johansson repartant du bon pied. Cette déclaration d'amour appuyée ne peut en revanche faire oublier le scénario inexistant, le côté répétitif, et les longueurs assommantes qui transparaîtront réellement au final.
Pourtant pas fan de Scarlett Johansson, force est de constater qu'elle arrive à nous épater tant par son jeux d'acteur que par sa beauté scripturale. Jonathan Glazer m'impressionne avec sa réalisation qui ressemble tout droit sans s'y méprendre à du Stanley Kubrick. Tout semble ici symétrique, lunaire, froid, austère autour de cette étrangeté que le personnage et l'ambiance font ressortir à chaque plan. Très difficile d'évoquer le scénario tant l'ensemble s'approche de l'expérimental, de l'hypnotique avec une lenteur d'intérêt, au dialogue rare et aux silences bourrés de sens. Bref, une petite pépite rare avec un final palpitant qui brosse probablement un portrait un peu trop classique des humains comme méchants. Petit coup de coeur du mois.
Ce film était dans la première partie un coup de cœur, son bon scénario, la force de ses scènes les excellents acteurs et l'originalité dans l'ensemble me touchait mais peu a peu j'ai commencé a m'ennuyer et je n'ai pas compris la fin. Ce film reste très bien car on va dire que c'est moi qui ait pas compris et que la fin est censé nous touché au plus profond de nous même, enfin je crois.
Excellent film, je ne veux surtout pas spoiler alors je vais faire bref. Un ovni du cinéma, une petite pépite qui cache bien sont jeu, on ne sais pas trop où on va, mais on y va avec plaisir et questionnement, on veut vraiment en savoir plus, puis on fini par être touché par le personnage pourtant froid au premier abord. La musique, le travail de l'image c'est simple beau et efficace...
Dès ses premières minutes, "Under the skin" annonce la couleur et nous assistons surpris (je suis allé le voir en salles sans rien savoir de l'histoire) à une véritable "incarnation". Le travail sur le son, la musique et l'image sont stupéfiants et la filiation avec "2001 l'Odyssée de l'espace" dans ce qu'il a de plus "arty" est clairement posée. On pourra trouver ça prétentieux, mais il faut bien admettre que ça ne manque pas de style. Puis nous suivons l'alien (Scarlett Johansson, pas mal) dans son errance prédatrice et déconcertante au milieu de ce qui apparaît très vite comme une véritable faune humaine. Car ici, rien ne nous est expliqué. Le film, s'il n'est pas bavard, n'en est pas non plus avare en images, en situations et en sensations. Le regard que porte alors la caméra sur cette humanité qui s'agite est celui de cette étrangère totale, de cette altérité absolue, à priori froide et cruelle, dont on ne comprend pas les motivations et dont l’œil se fait presque documentaire. Les échanges entre elle et ses victimes qui se succèdent dans une mécanique bien huilée, sont désarmants de simplicité et de naturel, mais l'issue est toujours la même... Jusqu'à ce que cette mécanique se grippe. Culpabilité ? Fascination ? Curiosité ? Rébellion ? Obsession ? Impossible à dire, mais notre prédatrice déraille et se voit rattrapée par cette humanité qui jusqu'ici lui semblait si étrangère. Son errance change alors de nature et en devient pathétiquement vaine jusqu'au final déroutant.
Si "Under the skin" est à quelques moments de ces œuvres qui se regardent un peu le nombril, il n'en reste pas moins qu'il sait soulever des questionnements puissants, provoquer des émotions fortes et parfois un malaise profond sans jamais prendre le spectateur pour un imbécile. Un vrai film de science fiction d'auteur maîtrisé et intelligent.