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Alexis C.
5 abonnés
409 critiques
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3,5
Publiée le 26 février 2018
Un film audacieux qui sort des sentiers battus et qui au delà de la science-fiction essaye d'apporter un regard sur l'être humain. J'ai rarement vu un film aussi anxiogène, ça apporte quelque chose à l'atmosphère mais parfois c'est même trop. Y a un côté contemplatif comme si on regardait une oeuvre abstraite, c'est très intéressant au début mais arrivé à la moitié du film c'est trop! Au niveau des acteurs on retiendra uniquement l'interprétation de Scarlet Johanson qui tient le film à elle seule et elle le fait bien. Fallait osé, la prise de risque j'aime ça surtout dans une genre comme la SF mais du coup y quelques écarts qui nuisent à la qualité globale du film.
Pourquoi s'embarrasser d'un scénario quand votre projet cinématographique ne semble avoir qu'une raison d'être : filmer la divine Scarlett Johansson en lingerie? Sans doute mû par l'exemple d'un Woody Allen qui s'était offert le plus beau des cadeaux en faisant l'amour par objectif interposé aux deux plus belles actrices du moment dans Vicky Cristina Barcelona (il le cite d'ailleurs dans le making of), Jonathan Glazer réalise avant tout un fantasme. Et pour éviter que cela ne soit trop visible, y compris de la principale intéressée, il nimbe le tout d'un halo arty, à coup de longs plans-séquence, taiseux et faussement méditatifs. Bien joué fiston! Les poseurs de Télérama et Chronicart t'ont pris pour Winding Refn ! Mais pour le spectateur moyen, que l'attente est longue entre deux strip-tease de Scarlett! Car sur le fond, le film se réduit à peu de choses près à son pitch tenant sur une ligne. Restent quelques beaux cadrages épars et une certaine audace formelle (les scènes de caméra cachée où Scarlett, au volant de son van accoste de vrais gens dans la rue).
Stanley Kubrick et David Lynch font des émules apparemment. Difficile de justifier son avis vis à vis de ce film. On peut juste le donner et puis voilà, tant ils divergent les uns des autres. Après visionnage du film, j'étais curieux et je suis en effet allé voir les interprétations qu'en faisait chacun. Et évidemment, chacun y va de son avis qui est généralement, soit "c'est un chef d'oeuvre", soit "c'est tout pourri". Pas vraiment d'entre deux pour ce film. Pour ma part, j'ai aimé, sans pour autant allé crier au chef d'oeuvre. Alors plutôt que de justifier pourquoi j'ai aimé, je vais plutôt vous dire à quoi vous devez vous attendre, comme ça vous saurez si ça peut vous plaire ou pas. Alors déjà, c'est un film qu'on classerait à la croisée de la science-fiction et du fantastique. Mais attention, ce n'est pas dans le genre "action" pourrait l'être un Star Trek par exemple. Là, c'est un film très calme, très lent, très contemplatif. Vous allez voir des images de paysages d'Ecosse : d'ailleurs si ce film lui sert de carte postale, ça donne pas trop envie d'y aller ; pluie tout le temps, brouillard, gadoue, flaques d'eau dans lesquelles tu t'enfonces jusqu'aux genoux,... Mais vous allez aussi voir des images très... comment dire ?... fantasmagoriques ? Enfin, des trucs bizarres et inexplicables. Ca parle très peu également. Comme je l'ai dit c'est très calme. Une sorte de cinéma expérimental en quelque sorte. Spécial.
Je laisse une critique car je trouve que la note attribuée ne rend pas justice à ce film qui peut, je le concède, déconcerter. Pour une fois qu'un film sort des sentiers battus, c'est dommage qu'il soit puni de la sorte, bien que je comprenne qu'il puisse diviser. Il faut être prêt à vivre une certaine expérience avec ce film. J'ai moi-même mis du temps à entrer dans cet univers particulier, notamment avec cette musique assez perturbante qui suit l'intrigue. Mais cette oeuvre est tout de même très, très bien écrite. Pas d'action, pas de guerre alien vs predator... Juste un moment de la vie d'une extraterrestre qui tombe en empathie face à cette étrange d'espèce qu'est l'espèce humaine, et tombe aussi sous le charme de cette enveloppe charnelle magnifique que lui prête Scarlet J. Tout le questionnement qui en résulte est intéressant et assez unique dans le cinéma. Donc, non, il ne s'agit pas d'un film résultant d'un délire d'intello. Je pense que chacun peut s'approprier ce film à sa manière en restant un minimum ouvert d'esprit.
Wow je pense que c'est le pire film que j'ai vu de ma vie.
Il ne se passe absolument rien, tout est lent et sans intérêt...
Franchement, si ce n'étais dans l'espoir de voir Scarlet J. nue, j'aurai fermé le film des les première 30min. Aucune idée du pourquoi il a d'aussi bonne note !
Je met 3/5 pour l'expérience et que je n'ai pas envie de rabaisser un film que je n'ai pas forcément aimé mais qui m'a troublé. En effet , tout est étrange dans ce film en commençant par le jeu d'acteur (même des humains pas seulement de Johansson) , la musique (qui est magnifique et qui plonge dans une ambiance très glauque) mais aussi le parti pris de réalisation du réalisateur (qui je trouve parfois soporifique mais dès fois assez recherchée)
film extraordinaire, magique, envoûtant. J'ai adoré me perdre dans le néant, tout comme les victimes de notre alien. Le jeu d'actrice est parfait, les plans très travaillés. Un chef d'œuvre auquel il est inutile de chercher des réponses, car seules les questions comptent.
Un femme (Scarlett Jihansson) vient sur terre (d'où?) pour draguer puis tuer les hommes qu'elle rencontre. Après plusieurs disparitions, elle rencontre un inconnu sans doute différent. Ira-t-elle jusqu'au bout ? La première heure est supportable parce qu'on attend quelque chose, or il n'y a rien et la suite est pareille ! On tourne en rond. C'est irrationnel, et souvent bien mal filmé ! L'ennui gagne vite, on n'y trouve aucun intérêt. L'aspect philosophique ou poétique vu par certains est totalement absent.
L'éloge du vide. Une bande son année 80, toute une partie du film dans le noir. J'arrête là. J'ai tenu bon mais ça n'apporte rien que la vastitude du néant.
Le cliché du film expérimental pondu par un gros prétentieux qui cache son incapacité à raconter une histoire derrière des effets tape-à-l’œil interprétatifs pour se faire passer pour un génie. Under the Skin ne raconte rien, ne fait rien, ou plutôt si, il se passe quelque chose mais il faut toujours attendre une demi-heure pour que ça arrive enfin. Pour suivre, il faut avoir le cerveau débranché tant les effets contemplatifs bouffent toute la structure d'une histoire qui aurait pu être prenante mais qui ne se réduit qu'à une humanisation banale d'une être froide, limité au strict minimum dont l'émotion ne fonctionne jamais tant son auteur utilise des moyens scénaristiques d'une lourdeur affligeante (Oh mate-moi cette alien qui se fiche du pauvre bébé abandonné ! Oh mate-moi cette alien avoir pitié du pauvre gars défiguré !). Ça ne fonctionne pas, c'est ridicule et les quelques effets de style n'expriment rien si ce n'est une prétention maladive trahis par des astuces de mise-en-scène d'une indigence pompeuse (vise ces corps tout nus cadrés bien comme il faut pour qu'on voit leurs parties génitales pour faire style de choquer). Le jeu de regard de Scarlett Johansson ne suffit pas à sauver cette masturbation intellectuelle qui alternent les beaux plans contemplatifs et la mocheté. Ce qu'il y a de réellement moche, c'est plutôt de donner une caméra à n'importe qui pour qu'il s'en serve d'exutoire à ses fantasmes pervers de pseudo-intello. Pédant et à oublier sur le champ.
Ce film de Jonathan Glazer est une sacrée expérience visuelle : malgré le parti pris quasi abstrait du récit, on est subjugué par la beauté des images en suivant Scarlett Johansson, parfaite en créature étrange et dangereuse à la beauté glaciale, dans un coin d'Ecosse filmé avec une froideur mystérieuse. Rythme lent, images parfois dérangeantes (en tout cas, hors normes), ambiance onirique (Quel endroit cauchemardesque que cette pièce indéfiniment noire d'où Jonathan Glazer nous sort des séquences à la beauté incroyable!!!) pour un film que certains aimeront détester et qui en scotchera d'autres (j'adore ces trips sensoriels privilégiant les non-dits et laissant l'imagination travailler... longtemps après le visionnage). Un must!!!
Je peux comprendre que ce film puisse laisser une mauvaise impression chez plusieurs spectateur surtout quand ses derniers sont habitués à des blockbusters . Je dis ça sans aucun préjudice car je suis moi-même un habitué des films dit formaté mais ce qu'il y a c'est que "Under the skin" est l'un des films les plus imprévisibles que j'ai vu . Un film remarquablement singulier dans sa mise en scène et dans sa façon terrifiante d'exposé l'invasion des extraterrestres . Un Scarlett Johansson comme jamais on ne l'avais vu aussi investi dans un rôle auparavant , tant elle se livre CORP et âme à la besogne dans le rôle d'une créature terriblement envoûtante , mystérieuse et qui la rend diablement INTRIGUANTE . Une histoire révoltante et que dire des séquences pour le moins troublantes dans l'appartement de la créature avec ses proies !! Un film avec peu de dialogue . L'histoire est assez maigre , le rythme est lent mais l'ambiance est glaçante (ceux qui prouvent qu'un énorme scénario n'est pas toujours nécessaire pour produire un bon film) dans des décors on ne peut plus réelles sauf lors des séquences dans l'appartement de la créature . The Under the skin est un must to see , particulietement (enfin c'est mon avis) pour les fans de la science-fiction et de la fantaisie . 4/5.
Pur Ovni, Under the skin surprend mais pas toujours dans le bon sens. S. J. est néanmoins excellente et les courts dialogues entre elles et ses rencontres m'ont touché. Surprenant
incompréhension totale, quel est le sens de ce film?? on ne comprend rien, on s'ennuie, ça parle peu. même une belle scarlett johannson ne peut sauver ce film
Avec Under the Skin, Jonathan Glazer nous propose une expérience hors du commun, intense, sensorielle et troublante. La clef pour apprécier ce film est à mon sens de s'y laisser glisser et de se laisser porter par l'atmosphère, ni réellement angoissante ni agréable, mais déroutante. Certains y trouveront de l'ennui du fait de sa grande originalité tandis que d'autres s'y complairont avec curiosité. Quoi qu'il en soit, la réalisation est menée d'une main de maître, tout comme le jeu des acteurs, avec Scarlett Johansson, toujours aussi pleinement habitée qu'à l'accoutumée, et des personnages secondaires aussi réalistes que possible, accentuant ainsi le contraste entre les deux mondes qu'ils incarnent. La qualité de la lumière, la mise en scène et le rythme s'harmonisent parfaitement du début à la fin pour nous plonger dans un univers où la banalité se voit présentée comme quelque chose d'inédit. Le bien et le mal disparaissent, plus aucune norme n'a de sens. Ne restent que la naïveté des perceptions et tout le trouble qu'elles peuvent susciter lorsqu'elles sont ainsi déconnectées de tout ancrage social. À noter, enfin, l'usage particulièrement remarquable de la musique, qui instaure un climat interrogatif captivant et qui capture à elle-seule toute l'ambiance du film.