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Frédéric Gisbert
8 abonnés
80 critiques
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4,0
Publiée le 26 juillet 2021
Un film ultra troublant et à la fois très artistique qui n'est pas à la portée de ceux qui vivent le cinéma au premier degrés avec des scenarii simplistes. En effet le film montre bien le décalage de perception du monde entre des extra-terrestres et des humains, les premiers venant de débarquer discrètement sur terre pour nous espionner et nous comprendre, en se déguisant sous les traits de Scarlett Johansson en auto-stoppeuse. L'actrice signe là une prestation des plus remarquable. Il est vrai que le film traîne parfois en longueur avec de la répétition. Il a en réalité le mérite de montrer certains ressorts de la nature humaine et offre une histoire de SF particulièrement originale.
Film de science-fiction si minimaliste que le classer dans ce genre cinématographique paraît incongru, Under The Skin est clairement un mauvais film. L'histoire de Laura, une femme froide, sans âme envers qui l'on ne ressent aucune empathie est douloureuse à suivre pendant près d'une heure quarante cinq. Cette extraterrestre à l'apparence humaine qui séduit les hommes sans avoir besoin d'en faire beaucoup, chasse ses proies à l'intérieur de son véhicule dont on voit quasi exclusivement l'habitacle. Le film tente quelque chose de différent ce qui est honorable mais ce n'est pas franchement une réussite. Ça mise tout sur l'atmosphère qui se veut spéciale mais le résultat est juste soporifique. Il n'y a pas grand chose à dire sur ce long-métrage tant il ne se passe rien et que c'est très répétitif pendant une bonne partie. Ça ne raconte rien d'emballant, ça n'a aucun sens, ça ne mène à rien, c'est lent et ça n’évolue pas pendant tout ce temps. Je me demande ce que Scarlett Johansson est allée faire dans cette galère. Son personnage est fade et sa prestation très quelconque ne parvient pas à capter l’intérêt. Et que dire des acteurs qui incarnent ses proies qui ne sont pas convaincants du tout. Les relations entre la créature et ses victimes sont inintéressantes. Les dialogues qu'ils échangent sont creux. Heureusement ces derniers sont peu nombreux. Un des autres problèmes majeur du film vient de son visuel vraiment pas beau. La réalisation est laide et terne. De plus c'est souvent sombre ce qui fait qu'on n'y voit pas grand chose vu que le travail sur la lumière est inexistant. La seule note positive se situe au niveau des effets sonores qui sont clairement le seul atout majeur ici. La b.o. est travaillée mais malgré sa qualité elle n'est pas aidée par les images qu'elle ne peut pas mettre en valeurs. Reste une fin qui rehausse un tout petit peu le niveau mais si ça se trouve je l'ai juste trouvé correcte car ça signifiait que c'était enfin fini. Vous l'aurez compris, Under The Skin est un film dont on se souviendra mais pour de mauvaises raisons tant c'est une perte de temps à réserver uniquement aux insomniaques pour qu'ils puissent retrouver le sommeil.
Franchement ce serait pas la très sexy Scarlette Johansson en premier rôle de femme fatale (extra-terrestre !), ce film ne vaudrait pas grand chose !! D'ailleurs il est à parier que les hommes l'ont mieux noté que les femmes, et ils en ont pour leur compte : on la voit nue !. Le scénario ici est absurde, quoique minimaliste et sobre, et quoiqu'on espère un instant une quelconque philosophie sur la laideur ou la beauté (quand arrive l'homme difforme), mais c'est un espoir vite éteint... Peu d'atouts donc pour cet ovni cinématographique prétentieux, si ce n'est peut-être une banale dénonciation de la faiblesse des hommes face à la chair.
Comment peut-on donner une note à un film aussi perché qu’Under The Skin ? Si le film a une mise en scène, une musique et un personnage oppressant qui rendent le visionnage du film très éprouvant, il faut bien reconnaître qu’il ne se passe rien pendant une bonne partie du film. D’autant plus que je ne comprends pas trop la symbolique qui se trouve derrière ce film spoiler: (la femme est objet du désir de l’homme mais finit par le tuer, puis à la fin cela se retourne contre elle en quelque sorte puisque c’est un homme qui la tue). Bref, je ne comprends pas trop où Under The Skin veut nous mener mais il faut reconnaître tout de même que la tension qui se dégage du long métrage suffit à le rendre mémorable, mais le reste du film est trop étrange pour faire de Under The Skin une œuvre compréhensible ou agréable à regarder.
C’est un peu comme un film expérimental. Le portrait d’une chasseuse et le portrait de gens dans la rue. Je cherche l’art dans le film.... part peut-être les gros plan sur les yeux... C’est ennuyeux, lassant et superficiel.
Scarlett Johansson attend le bus, regarde les passants... L'histoire est incompréhensible... Bref une masturbation intellectuelle plaisante pour quelques grands intellectuels ou critiques en mal de films insensés.... A fuir !
J’ai hésité à mettre 5 étoiles à ce film pour saluer l’hilarité dans laquelle il m’a plongé mais il ne faut pas pousser mémé dans les orties! Et ici la mémé, c’est Scarlett dont ils sont parvenu à faire une sorte de clocharde octogénaire. « Je vais me mettre le chauffage », « attention le sol est glissant », « madame vous allez rater le bus » « vous allez attraper la mort sans veste ni bonnet ». Bref très bonne comédie mais très mauvais film.
Une histoire si glauque qu'elle nous met dans un malaise si intense qu'on a dû mal à aimer. Une réussite on peut dire, puisque c'est voulue. On peut souligner la réalisation et l'interprétation par défauts. Insupportable, attention.
On s'attend à tout sauf à ça. C'est le genre de délire artistique tu aimes faire les films d'auteur. Le grand public va s'ennuyer, ne veut rien comprendre, et se dire à la fin : « quel est le message du réalisateur ? ». Sinia pas Scarlett dans le film, il n'y a pas de public. Ne perdez pas votre temps effacer tout de suite à autre chose
Expérience muséale plutôt que film, Under the skin est un délire mystique sans scenario, glauque malgré l'abstraction. Jonathan Glazer a oublié qu'on faisait un film pour le public, et pas uniquement par plaisir masturbatoire.
Un visage et un corps casi inexpressif pour l'une des plus belles actrices du moment. Une performance qui dissimule la révolte d'une icône. Un envoûtement pour la majeur partie des spectateurs en doute permanent sur une conclusion possible. Cette attraction dangereuse jusqu'à l'agression non consenti sur le corps, qui le blesse et ne lui ôte toute séduction ou envie possible. Un mal être et un désenchantement. C'est ce que met en scène Glazer, de façon glaciale. Under The Skin n'est pas à envisager, ce serait une déception, mais il est une expérience immanquable.
Sur le papier, ce film correspond à tout ce que j'aime. Il aborde un sujet classique de la SF sous un angle original, en utilisant par moments des images abstraites et intrigantes qu'on croirait sorties de chez Stanley Kubrick, mais aussi en amplifiant les sons jusqu'à en devenir perturbant. Plusieurs passages du film sont marquants voire choquants : spoiler: les hommes nus qui s'enfoncent dans un liquide noire, l'homme à la peau vidée de son contenu dans l'élément liquide, la violence soudaine du personnage incarné par Scarlett Johansson sur une plage, le bambin en pleurs abandonné seul sur la plage après la mort de ses parents alors que la marée montante va l'emporter, la fascination tout autant que la répulsion que suscitent la véritable apparence de l'alien qui perd son enveloppe humaine à la fin du film, etc. Hélas, je me suis ennuyé la plupart du temps devant des scènes interminables, d'une lenteur exagérée, répétitives, sans paroles, par exemple en suivant longuement Scarlett Johansson spoiler: au volant d'une camionnette , ses échanges sans suite avec des inconnus excepté sa rencontre intéressante spoiler: avec un handicapé... Enfin visuellement, le film n'a rien d'attirant (photographie sombre des paysages d'Écosse, cadrage approximatif) à l'exception des passages oniriques avec la gent masculine dont j'ai déjà parlé plus haut. Bref, c'est un film qui vaut pour quelques scènes mais dans l'ensemble que l'on ne prend pas grand plaisir à regarder.
Bof, de nombreux plans séances longs et un rythme très lent, faut s accrocher mais il y a le jeu très juste de Scarlett, un film qui ne restera pas dans les annales, il manque quelque chose, malgré tous les bons ingrédients, on reste sur notre faim.