Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
selenie
6 228 abonnés
6 180 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 8 décembre 2011
Pour un premier film Roberto Garzelli n'a pas manque ni d'audace ni d'idées... Deux jeunes acteurs trop rares qui s'offrent corps et âmes pour un scénario aussi osé qu'intéressant. Deux amants qui se retrouvent via le même amour du corps mais avec deux visions différentes (intérieur vs extérieur). Cependant si les deux acteurs sont très bons et que l'histoire est assez envoutante il manque un peu plus de subtilité vers la fin notamment dans le pourquoi du comment qui explique le détachement de l'un pour l'autre (avant... ). En voyant ce film on pense à Mallarmé : "La chair est triste, hélas... (... et j'ai lu tous les livres)" ... Un film érotico-sentimentale plus complexe qu'il n'y parait donc mais qui manque certainement d'une certaine chaleur.
13 699 abonnés
12 420 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 11 août 2013
Un film passionnant! Passionnant parce que "Le sentiment de la chair" commence comme un film d'amour tout ce qu'il y a de normal entre deux passionnès d'anatomique et qui petit à petit va se transformer en obsession très proche de ce que l'on peut aimer chez David Cronenberg (y a pire comme rèfèrence). Et ça, pour un premier long-mètrage, c'est tout de même impressionnant! Roberto Garzelli choisit les temps forts pour narrer le choc organique d'un couple ordinaire! il le fait avec la prècision et la sûretè d'un maître du scalpel mais avec une touche de fragilitè! Au-delà d’un scènario très simple, son mètrage dègage de grands moments de passion, tout en ètant trouble et maîtrisè! Ensuite, et surtout, il y a l'interprètation! C'est une èvidence, la camèra aime Annabelle Hettmann et elle nous le rend bien! L'actrice envahit le film par sa prestation pleine de dèlicatesse! A ses côtès, Thibault Vinçon n'en demeure pas moins excellent! Très originale et bien faite, cette passion obsessionnelle et dèvorante est une oeuvre fragile et romantique, clinique et malade, qui montre que le cinèma français a encore de beaux jours devant lui...
Le scénario est original , ce film montre jusqu'ou on peut aller pour connaitre l'autre .Le film n'est pas gore tout en finesse mais je n'ai pas été touché par leur histoire , c'est difficile de comprendre les personnages
Un premier long métrage intéressant avec une vraie addiction sur le corps qui tourne à l'obsession, la puissance des deux personnages monte en pression au travers leurs expériences plus troublantes les unes que les autres. Là où Cronenberg fait dans le trash, Garzelli s'offre un peu d'intimité et profondeur.
La fascination de la chair dans une histoire de sentiments plutôt audacieuse et pas mal faite portée par deux comédiens inspirés. On pense à des films radicaux comme "Crash" de Cronenberg, sans atteindre ce niveau de qualité, mais on salue malgré tout cet honorable effort. La scène finale est la plus intéressante, et laisse comme un goût d'inachevé. On aurait aimé en savoir plus, voir comment ce couple va évoluer. Un peu plus de radicalisme donc. Car au-delà du sujet, on tourne un peu en rond au milieu du film et l'on frôle parfois les scènes sans surprises.
Le sujet du premier long métrage de Roberto Garzelli est plutôt audacieux. Une étudiante et un radiologue explorent de nouvelles dimensions de la relation amoureuse en un huis clos destructeur, fait d’expériences sexuelles mêlées d’interventions médicales hors normes. Cette quête d’absolu les mène vers un gouffre dont ils ne peuvent s’extraire. Film tendu et fort, mais qui souffre de nombreux défauts. La réalisation ne parvient pas à maîtriser les étapes de ce voyage vers la destruction mentale, et son parti-pris de réalisme souligne à maintes reprises l’invraisemblance de certaines situations. Garzelli, qui reconnaît dans ses interviews l’influence de Marco Ferreri, ne l’égale pas dans l’onirisme de la folie.
Premier long-métrage pour Roberto Garzelli qui s'est attelé ici à réaliser une love story comme on en voit peu. Héléna & Benoît sont tous les deux passionnés par le corps humain. Elle, étudiante en dessin anatomique et lui, jeune radiologue. Une fascination vue sous deux angles et deux approches différentes, le corps humain vu de l'extérieur n'a plus aucun secret pour elle (à en voir ses croquis), tandis que lui, c'est l'intérieur du corps humain qu'il connaît dans ses moindres recoins. De cette rencontre va naître une histoire d'amour fusionnelle et passionnelle. Le Sentiment de la chair (2010) offre une approche très érotique de cette histoire d'amour où la mise en scène amorphe aura tendance à nous assommer plus qu'autre chose, et ce malgré de bons acteurs (et le charme d'Annabelle Hettmann), dommage.
Un film au propos assez original. Pour son dernier long-métrage, Roberto Garzelli traite de la connaissance de l'autre et de là où on est prêt à aller pour étendre cette connaissance. Le tandem formé par Annabelle Hettmann et Thibault Vinçon est crédible et suffisamment solide pour tenir la route. C'est donc avec curiosité que l'on suit la rencontre entre les deux personnages, puis l'évolution de leurs relations jusqu'à un stade de plus en plus glauque. Et au final, le résultat est en demie-teinte. Il manque un petit quelque chose pour en faire un bon film. A voir une fois.
L'idée de scénario était pas banal, mais cette passion de l'anatomie peut elle nous tenir en haleine durant tout le film? Me concernant, je trouve que le film tourne en rond et l'ennui ne fait qu'arriver à grand pas. Dommage car les acteurs semblent y croire pour mieux nous convaincre. Raté!!!
Alors quoi dire.. Il est très difficile de noter ce film! Pourquoi? Il est très étrange, singulier, original, mais il y a tout de même de grosses maladresses indéniables. Tout d'abord, pour dire la vérité, il ne se passe pas grand chose. Les acteurs sont plutôt bons, mais le scénario les empêchent de s'exprimer vraiment du fait de son manque de consistance. La fin du film est plus que bizarre, voir même répugnante! Personnellement je n'ai pas pu regarder.. En bref, vu le nombre de personnes présentent dans la salle et l'ayant quitté au bout de 1/2 heure, on ne peut que constater ce semi échec. 2.5 pour l'originalité et la justesse des acteurs dans ce tourbillon amoureux obsessionnel
Voilà un film où les personnages ne sont pas attachants. On les suit, on suit leur obsession de la chair, celle qui se situe en profondeur, pas celle qui pénètre et pénétrée par deux sexes, non, celle sous la peau : les organes, les os, les muscles. Si l’idée était en soi intéressante, il reste que le film nous laisse à distance et ne profite pas de son postulat pour aller vraiment en profondeur. Quand le réalisateur s’y colle vraiment, c’est déjà la fin. Dommage, il y avait là, matière à être plus audacieux, plus dérangeant. Ici, nous avons une histoire à fleur de peau.
4 541 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 8 juillet 2021
Une étudiante en art et un radiologue découvrent qu'ils partagent une fascination pour certaines parties du corps celles qui sont à l'intérieur du corps. Ce film est incroyablement prétentieux et ennuyeux. Il n'y a aucune intrigue et le seul intérêt du film est que les deux personnages principaux sont obsédés par les organes internes. L'homme prend son pied en faisant une IRM sur elle et en convoitant ses organes. Cela ne fonctionne pas car regarder des photos de ses organes n'est pas assez satisfaisant pour l'un ou l'autre. Il passe donc à l'étape suivante où il doit toucher ses organes et le film passe aussi de simplement ennuyeux à simplement dégoûtant...