Une manière de sublimer l'amour physique, la simple envie de l'autre. Et de lui offrir une folie de plus, une nouvelle vision, intense et perfectible, un infini ouvert sur l'autre.. Aimer l'autre en le connaissant profondément, en cherchant dans son anatomie les détails qui peuvent le rendre différent.. Ainsi, la profondeur prend ici ses sources dans la superficialité de la chair pour finir dans sa force, sa pureté, sa puissance irrévocable.. Mais, comme tout amour uniquement corporel, l'issue n'existe pas, le huit clos est destructeur, les deux protagonistes se flagellent et s'exécutent d'eux-mêmes au contact de cette passion incandescente.. Malgré tout, c'est dans les tréfonds de cet échange, qu'ils trouveront l'expérience de la connaissance intime de l'autre, une intimité qui prend un sens autre que celui qu'on lui attribue. Une intimité à mi-chemin entre le physique et l'esprit, entre le réel et l'irrationnel, entre la curiosité et le désir.. Un film qui ne laisse pas indifférent. Bouleversant !
L'idée de base était intéressante, la passion commune de deux êtres pour l'anatomie, leur passion mutuelle pour le corps de l'autre, cette lente descente dans des abîmes qui leur nuiront à tous deux. Mais le film n'est pas assez creusé, on reste dans le superficiel, la fin arrive trop vite dans l'histoire, et nous laisse sur notre faim.
En décembre cette année c’était un peu Noël pour moi. Oui noël est toujours en décembre, certes, mais là j’avais un beau cadeau : 2 films avec Thibault Vinçon à l’affiche au cinéma. Deux ! Évidemment quand on apprécie un acteur, on a facilement tendance à trouver qu’il se fait rare. Mais dans son cas en jetant un œil à sa filmo vous pouvez vous faire une idée de la faible dose qu’il (m’)a fourni certaines années et combien de films j’ai regardé pour ne le voir en réalité que 5 minutes. (Là vous commencez à comprendre pourquoi DEUX films sur un mois avec des rôles principaux c’est chouette ; par contre vous vous abstenez de réagir sur mon côté obsessionnel parce que vous êtes sympas).... Retrouvez la suite de la review sur http://www.mauvais-genres.net/2011/01/20/le-sentiment-de-la-chair/