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Lyon W.
20 abonnés
67 critiques
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5,0
Publiée le 18 janvier 2014
Film excellent! L'histoire commence directement dans la prison pour ne jamais en sortir. On se fiche de savoir pourquoi "R" en est arrivé là. On est dans un cinéma d'immersion réaliste. Les dialogues sont justes, sobres. Les différents rapports entre les personnages sont parfaitement établis sans passer par une introduction démonstrative. On vit complètement avec le personnage principal. La tension nous tient jusqu'au bout. La mise en scène est toujours sèche et dans le nerf spoiler: (par exemple la séquence d'attaque dans les escaliers, avec ce passe-passe de point de vue dans le même plan qui est vraiment excellent) . Le film tient ses codes. Je vois des débats ou des comparaisons avec un prophète. Le voisinage est certain, mais R ne cherche pas le lyrisme. Il est très étonnant qu'un tel film ait mis autant de temps à nous parvenir. Allez vite le voir. Le film est très peu diffusé et les rares complexes qui le diffusent l'ont mis dans de toutes petites salles (ceci dit la mienne était complète!).
Un film injustement distribué en salle. Car l'an passé ; "le prophète" tenait un certains style et une qualité cinématographique correct pour un film traitant de l'univers carcéral. Ici, on reçoit ; à nouveau ; une sacrée claque! Il est supposé être la version Danoise d'un Prophète... Mais je l'ais trouvé différent, tout en étant aussi percutant à tout niveau (et le manque de distribution, et malheureusement du à l'origine du film... Qui n'est pas dans les plus distribué. Alors qu'il est remarquable et se veut à la hauteur de celui d'Audiard. Une interprétation correct des acteurs, ou le jeu parait parfois devenir un simple docu... Mais ou chacun possède un certains charisme. Il est vrai que l'on n'évite pas les clichés des univers carcéraux comme dans de nombreux films du genre (Audiard en avait fait de même), mais l'on passe facilement outre. Pour cette "version" (on va dire), on sent une sorte d'immersion en plein dans le milieu. Là ou Audiard visé plus l'impressionnisme (d'où l'interdiction en moins, mais qui ne reste pas à être vu par un public jeune). Premier film de ses réalisateurs Danois (même si ils avaient plusieurs idées en tête). Ils nous montre un réel talent ou le huit clos se montre brutal et en même temps avec une esthétique contrastée avec la violence des propos mis en avant. Le mode de filmage, caméra flottante (tournant autour du personnage... afin de marquer l'importance et la portée du personnage) en déroutera peut être certains n'appréciant pas ce type de mise en avant. Bref, je ne m'attendais absolument pas à cela et je suis tombé sur un film totalement maitrisée. Au coté un peu oppressant et saisissant (mais là que la plongé réalisme du monde carcéral percute le spectateur). Bref, presque le film parfait, surtout pour une réadaptation ou un remake (vous l'appellerez comme vous voulez^^) ou l'on pourra quand même regretter une intrigue un peu mince et quelques peu trop prévisible puisque le film ne traine guère de longueurs. Et aurait donc pu, amener le film un peu plus loin (mais là, ce serait il écarté du sujet principal ou serait il tombé hors sujet^^) Donc d'un coté, pour un de ses premières réalisations. C'est un perfect! Et ceux jusqu'au twist final plutôt réussit et épatant! Si vous avez la chance qu'il passe près de chez vous, c'est un des films à ne pas rater!
Voilà un film dans la plus pure lignée de la production danoise actuelle. Rigoureux, dur, froid, émotionnellement sec, sur fond de crise sociale. Les réalisateurs de Hijacking, Tobias Lindholm (aussi scénariste de La chasse et Submarino) et de Northwest (dont ce film pourrait être une suite), Michael Noer, joignent leurs talents pour nous offrir R, aussi tendu et glacial que leurs films en solo. D'entrée...
Probablement, le film de prison le plus immersif de tous les temps. Durant une heure quarante, on a l’impression d’avoir été bouclé. C’est donc avec joie qu’on en sort. En tout cas, la prison, ça devient tout de suite moins fun que sur Prison Break.
Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.
Cela fait bien longtemps maintenant que l’estampille « cinéma scandinave » n’inquiète plus grand monde. De Millenium à Royal affair, de Lars Von Trier à Nicolas Winding Refn, en passant par Thomas Vinterberg, Tomas Alfredson ou encore Mads Mikkelsen, les néo-vikings sont devenus des habitués des 4/5 sur les diverses plateformes du net. Et n’ayez crainte, R ne déroge pas à la règle. Réalisé avec brio par le tandem Lindholm-Noer, à qui on doit également le très apprécié Hijacking, il décrit avec force l’envers du décor carcéral à travers une mise en scène sobre, brutale et crue dont on ne sort pas indemne. Pilou Asbæk, déjà vu dans la série Borgen, y partage le premier rôle avec l’inconnu Dulfi Al-Jabouri ; ensemble ils tentent de survivre au terrible quotidien se nouant derrière les murs, entre les gangs bien installés et les gardiens tous dépassés. Si on ne sait trop ce qui les a conduits là, on devine vite qu’ils n’ont pas grand-chose des brutes qu’ils y côtoient. Mais rien ne peut freiner la soif de vivre : ni mentir aux obscurs geôliers, ni dealer en douce, ni casser les dents d’un codétenu. Et voilà comment on assiste à la triste et inexorable glissade de minables marginaux dans l’amoralité la plus rude. L’espoir n’a que peu de place dans cette tirade sans concession, violente, éprouvante pour les nerfs, mais à l’arrivée on en redemande. Puissant.
Ce n'est pas un documentaire car le scénario est bien ficelé mais ce film fait preuve d'une vérité qui semble tellement réel! J'ai eut un véritable coup de cœur pour ce film, assez cru qui montre les choses tels quelles sont sans vouloir de happy end. Un très bon film à voir vraiment !
ourné la même année que Un prophète, ce film de Thobias Lindholm (Hijacking, scénariste de La chasse et Borgen) et Michael Noer (Northwest) n'avait pas été diffusé en France, son sujet étant jugé trop proche de celui de Jacques Audiard : un jeune homme arrive en prison et se confronte à la violence des caïds.
Pourtant le traitement du sujet est vraiment très différent dans les deux films. Autant le film d'Audiard est pointilliste, et parfois onirique, autant celui du duo danois est d'un réalisme absolument froid.
Le film est très dur. Si la violence physique est la plupart du temps hors champ, la violence psychologique, elle, vous accompagne sans ... la suite ici :
Quasiment filmé à la manière d'un documentaire, froid, glacial même à l'image de ce pénitencier où la violence de l'univers carcéral est un danger permanent derrière chaque couloir, R tente de survivre, de faire sa place, de gravir les échelons pour de faire respecter par les caïds et les gros bras. Rien de bien neuf dans la forme ni dans le fond, si ce n'est l'ambiance du cinéma nordique et le souci de coller au plus près à l'ambiance anxiogène du lieu qui nous laisse en apnée tout au long du film. Pas inintéressant.
"R" est le "Un prophète" danois sans aller dans le paranormal et le happy ending. La volonté scénaristique de nous annoncer les pires horreurs nous donne un stress et on se demande constamment "quand cela va-t-il arriver?". La réalisation sobre et nerveuse ajoute du réalisme dans cet environnement carcéral et nous offre de très beaux plans. Les acteurs, déjà croisés dans Hijacking et Borgen, sont bons. Âmes sensibles s'abstenir...
Quand Tobias Lindholm & Michael Noer, réalisateurs respectivement d’Hijacking & de Northwest s’associent ça nous donne R, nouveau film sur l’univers carcéral. Ce n’est pas du coté de l’histoire qu’on trouvera de l’évasion puisque celle-ci se révèle assez classique même si les dernières minutes apportent une petite surprise. Rien à redire en ce qui concerne le casting, les acteurs sont excellents tout en sachant qu’une bonne partie des personnages sont incarnés par d’anciens détenus. Un film qui fait beaucoup penser à la série Oz et en dépit de telles qualités, il faut aussi reconnaitre qu’il n’apporte vraiment rien à ce qui a déjà été fait auparavant.
Excellent drame danois qui se passe en milieu carcéral. Les acteurs sont très convaincants, c'est dur et captivant. Par contre le scénario est un peu simple et moins rythmé que d'autres films du genre (je pense notamment au film "Les poings contre les murs" qui est un chef-d'oeuvre dans le genre). Il vaut quand même la peine d'être vu!
R est une lettre qui inspire les cinéastes. Mais là où le Rrrrrrrrr français d'Alain Chabat s'épuisait en gags pas drôles, le R danois de Tobias Lindholm (le scénariste de Borgen) fait le pari du laconisme.
Peu de mots sont échangés entre les murs de la prison où Rune (l'impeccable Pilou Asbaek dont j'ai déjà écrit ici ce que m'inspirait son prénom) est enfermé sans qu'on en connaisse les raisons. Mutique, le jeune homme est victime d'un bizutage cruel. Seule lueur d'espoir : l'amitié qui le lit à un co-détenu Rashid. Rune-Rashid : c'est là qu'il faut peut-être chercher le sens du titre comme le montrera le coup de théâtre qui survient aux deux-tiers du film. Ce coup de théâtre inattendu - dont on ne dira rien de plus sauf à spoiler ce film envoutant - évite à R la description rebattue de la naissance d'un caïd. Cette histoire-là a été racontée par Audiard et "Un prophète" constitue un chef d’œuvre difficilement dépassable. Pour autant, R intéressera tous les amateurs de films de prison et, au-delà, tous ceux qui trouvent du plaisir à être oppressés (et ils sont nombreux !)
Cette plongée dans l'univers carcéral danois maintient une tension constante malgré un scénario assez prévisible et bénéficie du jeu très juste de Pilou Asbaek : un film réaliste, âpre et saisissant.
Un petit bijou qui vient confirmer l'excellente santé danoise en matière de création (Lars Von Trier, les séries tv à succès etc). L'univers carcéral est très réaliste et bien filmé. La mise en scène, les comédiens (en particulier Rashid et Rune) sont excellents. Ce film devrait être projeté dans tous les lycées pour décourager les petits cadis qui pensent qu'un passage par la case prison est obligatoire. Enfin, je ne comprends pas pourquoi les distributeurs ont attendu que Un prophète soit oublié pour le programmer car ces 2 films n'ont rien à voir. Je préfère de loin "R" !