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    House of Boys
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    3,3
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    19 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 février 2021
    Si les intentions étaient bonnes alors ce film serait formidable. Une comédie dramatique sur les premières années du SIDA qui se déroule dans un cabaret de strip-tease décadent d'Amsterdam. Malheureusement lorsqu'un film est si mal conçu et réalisé à tous les niveaux il finit par rendre un mauvais service aux questions qu'il soulève. Le mieux que je puisse dire de ce film c'est qu'il est tourné par des professionnels mais sinon rien ne marche. Pourquoi le film se déroule-t-il à Amsterdam alors que rien n'y a été tourné. Je suis tout à fait d'accord avec les films à petit budget mais s'il n'y a pas d'argent pourquoi ne pas adapter le style du film au budget. Au lieu de cela ce triste gâchis continue de viser haut pour ensuite échouer encore et encore. On a du mélodrame comme une mort est annoncée juste pour qu'on la comprenne, des flashbacks criards, des numéros musicaux, de l'humour de mauvais gout mais tout cela est mal fait et rien n'est cohérent dans le ton. Le principal coupable est ici le terrible scénario plein de stéréotypes homosexuels unidimensionnels que nous avons vus un milliard de fois auparavant. Tout est affiché et énoncé dans des dialogues terribles. Les deux rôles principaux ont dû être choisis uniquement pour leurs abdominaux parce que le jeu des acteurs est si embarrassant qu'il ferait honte à une pièce de théâtre scolaire. Je ne sais pas comment Stephen Fry et Udo Kier se sont laissés embarquer. La seule chose qui semble raisonnablement professionnelle est un couple d'oiseaux animés par le dessinateur allemand Rolf Koenig mais je ne comprends pas ce qu'ils font dans cette histoire...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 16 janvier 2016
    A base de concentré de cliché.
    Rien ne résonne dans ce film, même le frottement des deux fesses des danseurs les plus populaires ne provoque rien. Sans parler des danses maladroites qui semblent juste contenter les regards lubriques qui traînent dans le club .
    Ça m'a fait penser à la qualité d'un film porno twink sans les scènes explicites, mais qui dure trop longtemps.
    Horcruxeboy
    Horcruxeboy

    57 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 septembre 2015
    House of Boys réussit le malheureux exploit d'être dépossédé de tout aspect positif, alors qu'il aurait pu, avec des choix moins évidents de partis-pris, être un film à voir. Embourbé dans un scénario sans profondeurs ni crédibilité, le film accumule les lourdeurs et s'enracine dans des clichés tous plus gros les uns que les autres. Toutes les séquences semblent se concentrer sur des fragments d'histoires sans intérêt, où tout va tellement vite qu'il est impossible de s'attacher au moindre personnage. Seule clarté du film, Layke Anderson, interprétant le personnage principal, et qui s'en sort relativement bien, bien qu'entouré d'acteurs qui ne semblent pas croire une seule seconde à ce qu'ils récitent. Une déception.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    Comment peut-on, dans le cinéma gay, faire des films aussi caricaturaux, stéréotypé et vulgaire ? On en vient même à faire l'amalgame entre un homme efféminé et un transsexuel qui souhaite faire son opération. Et bien évidemment, le film confond lui aussi les gays avec le sida, encore et toujours la cible privilégiée et soi-disant responsable du mal du siècle. Je gerbe devant ce genre de film, que l'on ne s'étonne pas après si des gays se font tabasser dans la rue ou à l'école... On n'avancera pas tant qu'on ne se considérera pas nous même comme normaux. Je ne suis pas particulièrement militant de la cause gay, mais des films comme celui-ci me donne envie de me rebiffer. House of boys est sale.
    Florian G
    Florian G

    25 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2014
    Tres beau film très touchant ... Relatant une histoire pas assez raconté au cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    Ce film est pour moi A NE PAS MANQUER, surtout pour les jeunes n'ayant pas connu les années 80 et le début du sida (comme moi ayant 19 ans). Il dégage tellement d'émotions, c'est fou ! Bien qu'il y ait certains passages un peu clichés, je trouve qu'il a un coté carrément réel. L'histoire de fond sur la boîte gay et son ambiance est carrément prenante, l'acte III sur le sida est vraiment arrachant, profondément triste et touchant (j'ai eu les larmes aux yeux toute la 3ème partie), la mise en scène excellente, les acteurs criant de vérité et super mignons ^^ On assiste à des scènes fortes tout au long du film. Moi je dis BRAVO !
    Hastur64
    Hastur64

    228 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2013
    Pour son premier long-métrage Jean-Claude Schilm a décidé d’évoquer les débuts de l’épidémie du SIDA à travers le destin de deux jeunes hommes dans l’Amsterdam du milieu de la nuit gay. Il s’est pour ça inspiré de son propre vécut et de la mort de cette maladie de son petit ami à l’âge de 27 ans. Le film transmet cette sincérité dans le propos, même s’il est parfois emporté par un pathos un peu trop présent. Le personnage de Jake est aussi un peu trop caricatural ou du moins stéréotypé pour être totalement crédible (bisexualité refusée, vie d’errance, prostitution, père violent et incestueux). Certains passages sont en outre victimes d’effets trop appuyés tels le parallèle entre l’agonie de Jake et son vécu dans son enfance. Malgré tout le film est vraiment touchant et on se laisse prendre par le destin de ce petit groupe de jeunes gays dans ces années où la parenthèse enchantée voit l’ombre du Sida obscurcir l’avenir. Le film n’apporte pas d’élément nouveau dans cette tragédie et utilise également mains éléments déjà beaucoup vus sur l’homosexualité et les homosexuels. Mais on reste touché par ce portrait de groupe et ce couple qui reste soudé tout au long du lent déclin d’un de ces membres. En somme un film un touchant, mais qui fait rythmé homosexualité et SIDA de façon déjà-vu, pas sûr que la nouvelle génération se sente mobilisée par une vision aussi datée de la maladie et de ces conséquences. À voir pour ceux en quête d’une histoire d’amour ultra romantique, les autres trouveront le film un peu trop cliché malgré la bonne performance des acteurs.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 juin 2013
    film très émouvant!,je m'attendais à un film plus léger ( je n'avais pas lu le synopsis), mais me voilà replonger dans le monde gay des années 80 et les ravages du SIDA. A voir!!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    On redécouvre le tout début de l'épidémie du SIDA au travers d'une histoire d'amour. Beaucoup d'émotions même si parfois le film à quelques passages à vide.
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Une grande histoire d’amour, ou l’histoire d’un grand amour ? Au choix. Le film se présente comme un drame en trois actes, avec un prologue et un épilogue, tourne autour du thème des débuts du sida, et il est largement autobiographique, ce qui, pour une fois, ne gêne pas.

    À dix-huit ans, Frank, ouvertement gay, ne supporte plus les remarques de son père et les provocations des crétins de son lycée. Il quitte la maison et se trouve un travail dans un club d’Amsterdam, House of Boys, que tient un vieux travesti surnommé « Madame ». Tous les danseurs qui y travaillent sont évidemment gays, sauf Jake, amoureux d’une fille qui attend un enfant de lui. Mais quelques flashbacks révèlent que Jake, qui vient des États-Unis, s’est aussi enfui, enfant, parce que son père le battait et le violait, et que lui-même vend ses charmes à des hommes, mais sans le moinndre plaisir, juste pour l’argent. Certes, mais la fille va voler l’argent de Jake pour avorter, Frank console Jake, et ils finissent par s’aimer et former un couple uni à jamais. Si seulement le sida n’arrivait pas à ce moment... Atteint, Jake meurt après une longue agonie, et Frank va disperser ses cendres dans l’océan, au Maroc, à Essaouira (ex-Mogador, petite ville devenue à la mode, où Orson Welles a tourné son « Othello »).

    On est un peu agacé, au début, à cause de l’accumulation des clichés sur la vie homosexuelle et les clubs de danseurs un peu prostitués, mais le drame qui survient efface cette impression, et le beau Frank, qui est vraiment aimant et adorable, est très émouvant par sa fidélité : Jake agonisant, couvert de plaques purulentes, hérissé de tuyaux, il est encore capable de lui dire qu’il est beau et qu’il l’aime.

    Le réalisateur fait ici son premier film, et, très classique dans sa mise en scène presque toute en studio, ne le rate pas. Quant à l’acteur anglais Steven Webb, qui joue un garçon devenu fille après une opération à Singapour (pourquoi n’a-t-il pas fait cela à Casablanca ? À l’époque du récit, le docteur Georges Burou vivait encore, c’était une spécialité de la ville, et c’était plus près !), il est aussi plausible dans les deux versants du personnage, et j’ai vraiment cru que l’interprète était une fille.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    J'ai vu ce film la semaine dernière en présence du réalisateur et du comédien. Après une première moitié très gaie et gay, dansante, heureuse et pleine de paillettes, la césure est plutôt violente ! La deuxième partie du film relate l'histoire vraie du cinéaste et de son ami, ce qui rend le propos encore plus fort, insoutenable et terriblement émouvant. Si le film pêche parfois par quelques excès d'emphase, c'est sans doute parce qu'il est empli d'une profonde sincérité, d'une volonté de donner à voir une vérité qu'il est bon de rappeler. House Of Boys, c'est un film tendre, sexy, à pleurer et qui met en lumière ce qui devrait l'être plus souvent. En somme, c'est un film plein de vie et la rencontre avec l'équipe n'a fait que le confirmer. Quant à la plongée dans les années 80, elle est très agréable, la BO est soignée, l'univers graphique est parfait. Bref, une belle oeuvre pour un beau sujet.
    Patrick A
    Patrick A

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    Disons le sans préambule, je suis gay. Nul ne pourra m'accuser d'homophobie. C'est le genre de film qui me fait fuir. En 2009, puisque le film date de cette année-là, on décrit encore les homos, comme des folles, des travestis, des queens et des drogués... L'histoire se passe en 1984, quelle différence... Avec aujourd'hui ?! C'est pourtant ainsi que la plupart des gens perçoivent encore les homosexuels en 2012. Si le mariage gay suscite tant de controverses, c'est peut-être bien à cause de la multitude de films de ce genre, qui au lieu de servir une cause noble et juste, nous pastichent et nous ridiculisent autant que la gaypride. Alors, bien sur, comme huit fois sur dix, le sida se rapelle à notre bon souvenir, comme pour donner plus de profondeur et de sens à un film, à ses films qui se ressemblent tous : Homophobie, agressions, "folle(s)" de service, milieux glauques ou/et surréalistes, point d'orgue : le sida et de temps en temps, ne boudons pas notre plaisir, un meurtre... Homophobe, ça va de soit ! Bon, pas dans ce film, je l'accorde, mais déjà lourdement chargé en poncifs du genre. Ce qui aurait pu être une œuvre honorable et touchante, finit par être agaçante, dérangeante voire humiliante à cause des dizaines d'autres films tournés avant lui. Le sida n'apporte rien au film, un accident de voiture aurait aussi bien fait l'affaire. C'est la relation de ces deux garçons qui était à découvrir. Pourquoi les amours gays se terminent presque toujours mal au cinéma? Comme s'il était écrit que les homos ne pouvaient pas vivre heureux et libres. La "vraie vie" serait-elle plus belle qu'au cinéma?
    Le sida, une maladie d'homo, dixit House of Boys. Aujourd'hui on dirait pédé... Quel progrès depuis 1984 ! Bien sur, il faut se remettre dans le contexte du film, qui, pour le coup est assez fidèle à l'époque. Mais au cinéma, l'image, est puissante. Déjà Hitler l'avait compris. La propagande a fait son office, semant dans la tête des gens des idées fausses et pernicieuses. L'Histoire a fait son œuvre. 
    House of Boys, comme une grande partie de ses pairs, est un film dangereux, montrant Une vérité, pas LA VÉRITÉ. Le sida est là avec son macabre palmarès, personne ne remets cela en cause. Il y a des homos précieux comme des virils. Des gays qui sont shootés jusqu'à l'os, d'autres, non. Il y en a qui aiment le classique ou le swing quand d'autres se désarticulent sur de la trance ou de la techno. D'autres encore font des sports mécaniques quand d'autres en roulent. Puis des amoureux de la mer, de la montagne, de l'espace, de la science et ses mystères... Des amoureux... Tout court ! 
    Évitez ce film qui ne vous apportera rien de nouveau, si vous êtes homo. Quant aux autres, Je doute que vous soyez en train de me lire. 
    Pour les jeunes qui se cherchent, trouverez-vous une réponse dans ce film? Sans le recul nécessaire, assurément non ! On ne voit bien qu'avec le cœur. Ne vivez pas votre sexualité par procuration, soyez vous ! HOMO HUMANUM EST !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 novembre 2012
    un peu facile au début mais réaliste avec les années sida . les jeunes gays devraient absolument le voir.
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2012
    House of boys manque un peu de subtilité, est rempli de clichés et a une esthétique kitsch. Néanmoins, ces défauts le rendent touchant et plein de sincérité. De belles scènes, régulièrement, illuminent le film et si l'on se laisse transporter dans cette Maison, le voyage en vaut la peine.
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    22 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2012
    Ce qui a commencé par un récit un peu nunuche d'une bande de follasses à la "Queer as folk" qui peut, par ailleurs, être amusant et distrayant, a fini par m'embarquer dans un
    revival des années sida, plutôt émouvant, bien que frôlant le pathos et avec toutes les réserves sur l'interprétation des acteurs principaux. Mais, dans l'ensemble et surtout la deuxième partie, acte III notamment, est un film prenant qui aurait pu néanmoins se passer de l'épilogue sauf en ce qui concerne le clin d'œil à Cyril Collard (musique et scénographie). À voir quand même.
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