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    House of Boys
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    19 critiques spectateurs

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    Patrick A
    Patrick A

    1 abonné 29 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    Disons le sans préambule, je suis gay. Nul ne pourra m'accuser d'homophobie. C'est le genre de film qui me fait fuir. En 2009, puisque le film date de cette année-là, on décrit encore les homos, comme des folles, des travestis, des queens et des drogués... L'histoire se passe en 1984, quelle différence... Avec aujourd'hui ?! C'est pourtant ainsi que la plupart des gens perçoivent encore les homosexuels en 2012. Si le mariage gay suscite tant de controverses, c'est peut-être bien à cause de la multitude de films de ce genre, qui au lieu de servir une cause noble et juste, nous pastichent et nous ridiculisent autant que la gaypride. Alors, bien sur, comme huit fois sur dix, le sida se rapelle à notre bon souvenir, comme pour donner plus de profondeur et de sens à un film, à ses films qui se ressemblent tous : Homophobie, agressions, "folle(s)" de service, milieux glauques ou/et surréalistes, point d'orgue : le sida et de temps en temps, ne boudons pas notre plaisir, un meurtre... Homophobe, ça va de soit ! Bon, pas dans ce film, je l'accorde, mais déjà lourdement chargé en poncifs du genre. Ce qui aurait pu être une œuvre honorable et touchante, finit par être agaçante, dérangeante voire humiliante à cause des dizaines d'autres films tournés avant lui. Le sida n'apporte rien au film, un accident de voiture aurait aussi bien fait l'affaire. C'est la relation de ces deux garçons qui était à découvrir. Pourquoi les amours gays se terminent presque toujours mal au cinéma? Comme s'il était écrit que les homos ne pouvaient pas vivre heureux et libres. La "vraie vie" serait-elle plus belle qu'au cinéma?
    Le sida, une maladie d'homo, dixit House of Boys. Aujourd'hui on dirait pédé... Quel progrès depuis 1984 ! Bien sur, il faut se remettre dans le contexte du film, qui, pour le coup est assez fidèle à l'époque. Mais au cinéma, l'image, est puissante. Déjà Hitler l'avait compris. La propagande a fait son office, semant dans la tête des gens des idées fausses et pernicieuses. L'Histoire a fait son œuvre. 
    House of Boys, comme une grande partie de ses pairs, est un film dangereux, montrant Une vérité, pas LA VÉRITÉ. Le sida est là avec son macabre palmarès, personne ne remets cela en cause. Il y a des homos précieux comme des virils. Des gays qui sont shootés jusqu'à l'os, d'autres, non. Il y en a qui aiment le classique ou le swing quand d'autres se désarticulent sur de la trance ou de la techno. D'autres encore font des sports mécaniques quand d'autres en roulent. Puis des amoureux de la mer, de la montagne, de l'espace, de la science et ses mystères... Des amoureux... Tout court ! 
    Évitez ce film qui ne vous apportera rien de nouveau, si vous êtes homo. Quant aux autres, Je doute que vous soyez en train de me lire. 
    Pour les jeunes qui se cherchent, trouverez-vous une réponse dans ce film? Sans le recul nécessaire, assurément non ! On ne voit bien qu'avec le cœur. Ne vivez pas votre sexualité par procuration, soyez vous ! HOMO HUMANUM EST !
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    30 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    Une grande histoire d’amour, ou l’histoire d’un grand amour ? Au choix. Le film se présente comme un drame en trois actes, avec un prologue et un épilogue, tourne autour du thème des débuts du sida, et il est largement autobiographique, ce qui, pour une fois, ne gêne pas.

    À dix-huit ans, Frank, ouvertement gay, ne supporte plus les remarques de son père et les provocations des crétins de son lycée. Il quitte la maison et se trouve un travail dans un club d’Amsterdam, House of Boys, que tient un vieux travesti surnommé « Madame ». Tous les danseurs qui y travaillent sont évidemment gays, sauf Jake, amoureux d’une fille qui attend un enfant de lui. Mais quelques flashbacks révèlent que Jake, qui vient des États-Unis, s’est aussi enfui, enfant, parce que son père le battait et le violait, et que lui-même vend ses charmes à des hommes, mais sans le moinndre plaisir, juste pour l’argent. Certes, mais la fille va voler l’argent de Jake pour avorter, Frank console Jake, et ils finissent par s’aimer et former un couple uni à jamais. Si seulement le sida n’arrivait pas à ce moment... Atteint, Jake meurt après une longue agonie, et Frank va disperser ses cendres dans l’océan, au Maroc, à Essaouira (ex-Mogador, petite ville devenue à la mode, où Orson Welles a tourné son « Othello »).

    On est un peu agacé, au début, à cause de l’accumulation des clichés sur la vie homosexuelle et les clubs de danseurs un peu prostitués, mais le drame qui survient efface cette impression, et le beau Frank, qui est vraiment aimant et adorable, est très émouvant par sa fidélité : Jake agonisant, couvert de plaques purulentes, hérissé de tuyaux, il est encore capable de lui dire qu’il est beau et qu’il l’aime.

    Le réalisateur fait ici son premier film, et, très classique dans sa mise en scène presque toute en studio, ne le rate pas. Quant à l’acteur anglais Steven Webb, qui joue un garçon devenu fille après une opération à Singapour (pourquoi n’a-t-il pas fait cela à Casablanca ? À l’époque du récit, le docteur Georges Burou vivait encore, c’était une spécialité de la ville, et c’était plus près !), il est aussi plausible dans les deux versants du personnage, et j’ai vraiment cru que l’interprète était une fille.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 7 novembre 2013
    Ce film est pour moi A NE PAS MANQUER, surtout pour les jeunes n'ayant pas connu les années 80 et le début du sida (comme moi ayant 19 ans). Il dégage tellement d'émotions, c'est fou ! Bien qu'il y ait certains passages un peu clichés, je trouve qu'il a un coté carrément réel. L'histoire de fond sur la boîte gay et son ambiance est carrément prenante, l'acte III sur le sida est vraiment arrachant, profondément triste et touchant (j'ai eu les larmes aux yeux toute la 3ème partie), la mise en scène excellente, les acteurs criant de vérité et super mignons ^^ On assiste à des scènes fortes tout au long du film. Moi je dis BRAVO !
    Florian G
    Florian G

    25 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 décembre 2014
    Tres beau film très touchant ... Relatant une histoire pas assez raconté au cinéma
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2012
    On redécouvre le tout début de l'épidémie du SIDA au travers d'une histoire d'amour. Beaucoup d'émotions même si parfois le film à quelques passages à vide.
    Sylvain P
    Sylvain P

    341 abonnés 1 358 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 novembre 2012
    House of boys manque un peu de subtilité, est rempli de clichés et a une esthétique kitsch. Néanmoins, ces défauts le rendent touchant et plein de sincérité. De belles scènes, régulièrement, illuminent le film et si l'on se laisse transporter dans cette Maison, le voyage en vaut la peine.
    Hastur64
    Hastur64

    228 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2013
    Pour son premier long-métrage Jean-Claude Schilm a décidé d’évoquer les débuts de l’épidémie du SIDA à travers le destin de deux jeunes hommes dans l’Amsterdam du milieu de la nuit gay. Il s’est pour ça inspiré de son propre vécut et de la mort de cette maladie de son petit ami à l’âge de 27 ans. Le film transmet cette sincérité dans le propos, même s’il est parfois emporté par un pathos un peu trop présent. Le personnage de Jake est aussi un peu trop caricatural ou du moins stéréotypé pour être totalement crédible (bisexualité refusée, vie d’errance, prostitution, père violent et incestueux). Certains passages sont en outre victimes d’effets trop appuyés tels le parallèle entre l’agonie de Jake et son vécu dans son enfance. Malgré tout le film est vraiment touchant et on se laisse prendre par le destin de ce petit groupe de jeunes gays dans ces années où la parenthèse enchantée voit l’ombre du Sida obscurcir l’avenir. Le film n’apporte pas d’élément nouveau dans cette tragédie et utilise également mains éléments déjà beaucoup vus sur l’homosexualité et les homosexuels. Mais on reste touché par ce portrait de groupe et ce couple qui reste soudé tout au long du lent déclin d’un de ces membres. En somme un film un touchant, mais qui fait rythmé homosexualité et SIDA de façon déjà-vu, pas sûr que la nouvelle génération se sente mobilisée par une vision aussi datée de la maladie et de ces conséquences. À voir pour ceux en quête d’une histoire d’amour ultra romantique, les autres trouveront le film un peu trop cliché malgré la bonne performance des acteurs.
    Horcruxeboy
    Horcruxeboy

    57 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 septembre 2015
    House of Boys réussit le malheureux exploit d'être dépossédé de tout aspect positif, alors qu'il aurait pu, avec des choix moins évidents de partis-pris, être un film à voir. Embourbé dans un scénario sans profondeurs ni crédibilité, le film accumule les lourdeurs et s'enracine dans des clichés tous plus gros les uns que les autres. Toutes les séquences semblent se concentrer sur des fragments d'histoires sans intérêt, où tout va tellement vite qu'il est impossible de s'attacher au moindre personnage. Seule clarté du film, Layke Anderson, interprétant le personnage principal, et qui s'en sort relativement bien, bien qu'entouré d'acteurs qui ne semblent pas croire une seule seconde à ce qu'ils récitent. Une déception.
    XAVIER H
    XAVIER H

    6 abonnés 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 mai 2013
    Les années 80, le début de l'atroce découverte du virus du SIDA parmi la communauté Gay d'Amsterdam .Une histoire d'Amour avec un grand A , des comédiens excellents, mais cette atmosphère sulfureuse ne va pas sans conséquences, on évite les pathos sans en retirer l'émotion qui reste intense . Très bon film .
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 3 avril 2012
    1984. Frank a 18 ans, et il compte bien profiter de la vie pleinement. Après son coming-out, il part à Amsterdam avec sa meilleure amie Emma et il trouve refuge dans un cabaret tenu par Madame (Udo Kier), le House of Boys. Là, il fait la rencontre de Jake (Benjamin Northover), un Américain hétéro, à qui il volera bientôt la vedette mais avec lequel il tissera surtout une relation aussi belle que tragique. Jake souffre en effet d’un mal qui va s’abattre comme une lame de fond sur toute une communauté, encore peu renseignée sur cette étrange épidémie qui la frappe. Poignant, puissamment désespéré, House of Boys est un film hommage aux années noires d’une maladie qui vient d’entrer dans sa troisième décennie avec plus de 30 millions de morts et quelque 40 millions de personnes infectées à travers le monde. Jean-Claude Schlim travaille depuis une vingtaine d’années dans la jeune industrie cinématographique du Luxembourg comme producteur exécutif pour des co-productions prestigieuses, 8 1/2 Women de Peter Greenaway, L'ombre du vampire d’Elias Merhige, CQ de Roman Coppola, Le marchand de Venise de Michael Radford, Le neuvième jour de Volker Schloendorff. House of Boys est son premier film en tant que réalisateur. Hommage à son ami, mort en 1995, l’écriture du scénario et le long montage financier en ont fait « l’oeuvre de sa vie ». Jean-Claude Schlim a expliqué son désir de réaliser ce film : « Le cinéma a oublié le SIDA depuis longtemps. House of Boys va documenter une époque pour que les nouvelles générations puissent se rendre compte des horreurs passées et donc, je l'espère, de la réalité de ce problème ». Le film a reçu le prix du meilleur film luxembourgeois, ainsi que celui de la meilleure contribution technique (Carlo Thiel) au Lëtzebuerger Filmpräis. L’acteur britannique Layke Anderson (X-Men 2, Closing the Ring) donne ici la réplique à Stephen Fry, Udo Kier et au remarquable Benjamin Northover. (Hervé Joseph Lebrun - Chéries-Chéris 2010)
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 693 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 7 février 2021
    Si les intentions étaient bonnes alors ce film serait formidable. Une comédie dramatique sur les premières années du SIDA qui se déroule dans un cabaret de strip-tease décadent d'Amsterdam. Malheureusement lorsqu'un film est si mal conçu et réalisé à tous les niveaux il finit par rendre un mauvais service aux questions qu'il soulève. Le mieux que je puisse dire de ce film c'est qu'il est tourné par des professionnels mais sinon rien ne marche. Pourquoi le film se déroule-t-il à Amsterdam alors que rien n'y a été tourné. Je suis tout à fait d'accord avec les films à petit budget mais s'il n'y a pas d'argent pourquoi ne pas adapter le style du film au budget. Au lieu de cela ce triste gâchis continue de viser haut pour ensuite échouer encore et encore. On a du mélodrame comme une mort est annoncée juste pour qu'on la comprenne, des flashbacks criards, des numéros musicaux, de l'humour de mauvais gout mais tout cela est mal fait et rien n'est cohérent dans le ton. Le principal coupable est ici le terrible scénario plein de stéréotypes homosexuels unidimensionnels que nous avons vus un milliard de fois auparavant. Tout est affiché et énoncé dans des dialogues terribles. Les deux rôles principaux ont dû être choisis uniquement pour leurs abdominaux parce que le jeu des acteurs est si embarrassant qu'il ferait honte à une pièce de théâtre scolaire. Je ne sais pas comment Stephen Fry et Udo Kier se sont laissés embarquer. La seule chose qui semble raisonnablement professionnelle est un couple d'oiseaux animés par le dessinateur allemand Rolf Koenig mais je ne comprends pas ce qu'ils font dans cette histoire...
    Felipe Dla Serna
    Felipe Dla Serna

    22 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 novembre 2012
    Ce qui a commencé par un récit un peu nunuche d'une bande de follasses à la "Queer as folk" qui peut, par ailleurs, être amusant et distrayant, a fini par m'embarquer dans un
    revival des années sida, plutôt émouvant, bien que frôlant le pathos et avec toutes les réserves sur l'interprétation des acteurs principaux. Mais, dans l'ensemble et surtout la deuxième partie, acte III notamment, est un film prenant qui aurait pu néanmoins se passer de l'épilogue sauf en ce qui concerne le clin d'œil à Cyril Collard (musique et scénographie). À voir quand même.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 octobre 2015
    Comment peut-on, dans le cinéma gay, faire des films aussi caricaturaux, stéréotypé et vulgaire ? On en vient même à faire l'amalgame entre un homme efféminé et un transsexuel qui souhaite faire son opération. Et bien évidemment, le film confond lui aussi les gays avec le sida, encore et toujours la cible privilégiée et soi-disant responsable du mal du siècle. Je gerbe devant ce genre de film, que l'on ne s'étonne pas après si des gays se font tabasser dans la rue ou à l'école... On n'avancera pas tant qu'on ne se considérera pas nous même comme normaux. Je ne suis pas particulièrement militant de la cause gay, mais des films comme celui-ci me donne envie de me rebiffer. House of boys est sale.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 10 juin 2013
    film très émouvant!,je m'attendais à un film plus léger ( je n'avais pas lu le synopsis), mais me voilà replonger dans le monde gay des années 80 et les ravages du SIDA. A voir!!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 août 2012
    J'ai vu le film à Brisbane il y a un peu plus d'un an et demi (d'ailleurs, pourquoi une date de sortie si tardive ?). Je trouve que la bande annonce est assez mièvre compte tenu du sujet grave du film. La première partie reprend les codes des films gay (sex, folles et excès) et est assez léger mais le film tombe vite dans le drame avec (spoiler mineur) spoiler: le sida qui vient faire des ravages dans l'house of boys
    . En tout cas, bien dans l'ensemble !
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