Avis : Gangster Squad - Page 6

Un film sympa à regarder, mais qui sombre dans le comique et la caricature involontaire du au jeu excessif de Sean Penn

Ruben Fleisher, que l'on connaissait pour "Zombieland", change littéralement de registre. Après ls'être essayé film de zombies, le réalisateur s'attaque au film de gangster. Gangster squad, bien qu'il n'invente rien et semble toujours à la limite du plagiat des modèles cultes du genre, reste un petit film de gangster sympathique. Un film sans prétention, qu'on peut classer dans les "plaisirs coupables". De plus, la reconstitution est superbe, alors on excusera facilement un scénario banal camouflé derrière une montagne de violence gratuite. Et aller, on excusera même la prestation ridicule de Sean Penn, tant celle de Ryan Gosling, dans son rôle habituel de beau gosse vient nous la faire oublier.

Les incorruptibles mis à la sauce Los Angeles. Al Capone y est remplacé par Mickey Cohen, qui veut régner sur la cité des anges. Et on y lance une bien belle escouade de flics durs à cuir pour le pousser à quitter la ville.
La photographie de ce film est parfaite: tout y est beau: décors, personnages, costumes, musique, ambiance. Sur ce point là on s'y croierait presque. Ajoutez y un casting de premier choix et de nombreuses scènes de fusillades haute puissance, et vous avez tout pour avoir un bon divertissement, et surtout un grand Blockbuster. Oui mais voilà, j'attendais plus de ce film. Il reste agréable, certes, il est divertissant, on est d'accord. Mais Gangster Squad, c'est un sentiment de déjà vu, de réchauffé. On ne nous présente rien de nouveau. Pas de surprise, pas d'audace, pas de nervosité ni de densité suffisante pour que l'on puisse se dire "Oui, Gangster Squad se détache des films du genre". Au final, on ne perd pas notre temps non plus. Avec une bière et un paquet de chip's après une longue journée, on s'en contente. Mais que nous restera-il de ce film dans quelques temps? Peu de choses. Au lieu de se ranger dans les films qui nous ont marqué comme son potentiel le laissait paraitre, on ne se rappellera de lui que comme d'un simple divertissement trop commun et sans trop de relief.

Bon spectacle mais ne peut pas rivaliser tout de même avec les films de Coppola ou De Palma, loin s'en faudrait. Interprétation toutefois convenable de l'ensemble des acteurs. A voir mais sans plus.

La fin m'a fait mourir de rire ! Le début du film nous met direct dans l'ambiance ! Rien a dire sur l'histoire
vraie parce qu'il n'y a vraiment rien a dire.

un petit film de Gangster.. les acteurs sont bon dans l'ensemble mais le scenario n'est pas à la hauteur. J'ai passé un moment sympa mais le film ne marque pas, pourquoi?
un melange de copier/coller prit sur des films cultes comme Les incorruptibles,les Affranchis etc..

Un film de gangsters ultra classique, avec son méchant charismatique et violent opposé à une escouade de cops incorruptibles mais borderline, et au milieu la femme fatale partagée entre 2 hommes issus de chaque camp.
L'atout majeur du film, outre son casting 5 étoiles, est la qualité de la reconstitution du LA des fifties, rendue par un travail remarquable sur la photographie. Il se dégage de Gangster Squad une élégance et un glamour indéniable, dans un style comic à la Dick Tracy.
Dommage que le scénario soit si prévisible, du coup les évènements s'enchaînent sans réelle passion.

Gangster Squad est le dernier film en date de Ruben Fleischer. Le réalisateur de Bienvenue à Zombieland, film d’horreur parodique et totalement décalé, change ici radicalement de registre. Son film traite cette fois de la mafia, un thème classique du cinéma américain, qui a engendré beaucoup de chefs d’œuvre comme Le Parrain, Les Affranchis, Casino ou L.A Confidential. Malheureusement, Gangster Squad n’atteint pas l’ambition des références du genre signées Scorsese ou Coppola.

Le synopsis est très simple mais reste efficace : les flics contre les mafieux, les méchants contre les gentils. Mais le film possède son lot de rebondissements et de coups d’éclats, qui permettent de maintenir notre attention tout du long. La touche d’originalité du film de Fleischer réside dans la mise en scène : couleurs criardes, montage du film à la Michael Bay et ralentis poussifs, ce qui est assez peu commun dans les films de gangsters, et qui devrait le rester. Là où l’ambiance du film aurait pu avoir un certain charme avec une mise en scène classique, elle tend ici vers le vulgaire et l’outrancier.

En mettant Ryan Gosling et Sean Penn qui sont deux acteurs d’une génération différente en tête d’affiche, le réalisateur fait un pari risqué. Mais une synergie naît très vite entre les deux acteurs, malgré le cabotinage certain de l'acteur de Mystic River. L’affrontement final, qui oscille entre les traits tirés de Sean Penn et le regard impénétrable de Ryan Gosling (il nous rappelle bizarrement son personnage de Drive), apparaît tout de même plus comique que dramatique. Quant aux seconds rôles tenus par Emma Stone et Josh Brolin, ils sont assez bien développés malgré les défauts du scénario.

Gangster Squad cherche à s’imprégner du style scénaristique de ses pairs tout en restant unique en son genre, mais une mise en scène trop stylisée et des interprétations outrancières gâchent le tout. Au final, on retient un divertissement convenable pour les dimanches pluvieux.

Véritable gâchis de temps, de talent et d’argent que ce Gangster Squad qui comptait actualiser le film de gangsters des années 30 pour le faire aimer à la jeune génération. Manque de bol, à vouloir trop respecter les codes hollywoodiens, Ruben Fleischer signe une œuvre insipide qui recycle sans aucun éclat tous les clichés du genre. Il ne se pose à aucun moment la question de savoir si tout ceci a déjà été dit ou fait et balaie d’un revers de manche cent ans de cinéma. Il croie ainsi nous étonner avec un scénario cousu de fil blanc, des rebondissements prévisibles une heure avant qu’ils n’arrivent, des personnages qui n’ont aucune épaisseur (les acteurs n’ont rien à défendre : même Ryan Gosling est totalement transparent) et un humour qui tombe à plat. Même Sean Penn est mauvais comme tout, affublé d’un maquillage ridicule qui l’oblige à surjouer lamentablement. Grâce à un rythme soutenu et quelques scènes d’action potables, l’ensemble se regarde d’un œil distrait, à moitié assoupi. L’échec commercial et critique s’explique en tout cas.

L’attente était sans aucun doute trop cossue pour la frêle vision du monde de la pègre du cinéaste de Bienvenue à Zombieland, Ruben Fleischer. Oui, habitués que nous sommes d’un standard très élevé propres aux films de gangsters, Gangster Squad ne pouvait que décevoir des cinéphiles rompus aux travaux plus significatifs de réalisateurs tels que Martin Scorsese, Brian De Palma, Francis Ford Coppola ou encore Michael Mann. Le film de Fleischer souffre dès lors d’un mal incurable, la comparaison avec d’autres films, nettement meilleurs. Ajoutons à cela une comparaison, également, au travail du romancer James Ellroy et notamment à l’adaptation d’une de ses plus célèbres nouvelles, L.A. Confidential, pour évoluer dans un même registre, celui de la cité des Anges et du vice lui étant propre. En gros, le film de Ruben Fleischer, qui avait, sur le papier, de quoi titiller les appétits cinéphiles de toutes sortes, n’est qu’une ombre au tableau, un insignifiant brûlot d’action dans un contexte qui ne livre malheureusement aucune de ses richesses.

Le réalisateur rempli d’abord les quotas, créant sa brigade policière en n’omettant pas d’y inclure le héros américain persévérant modèle, le beau gosse ici sans répartie, le vieux roublard témoin d’une époque révolue, le binoclard ainsi qu’obligatoirement un noir et un latino. Ça commence mal. Face à cette équipe de justicier insolite et trop peu crédible, se dresse Mickey Cohen, le célèbre gangster juif s’étant donné comme objectif la possession de Los Angeles contre le gré de ses mentors de Chicago. Pour incarner le bonhomme, Fleischer fait appel à Sean Penn, énorme acteur qui ici, ne se montre que sous une forme caricaturale malhabile, en faisant des caisses, grimés d’un faciès d’avantage amusant que crédible. Bref, si du côté des forces de l’ordre, ce n’est pas folichon, du côté du méchant, ça l’est encore moins. En vue de légitimer les agissements des flics revanchards, le film tente tant bien que mal de donné au personnage de Cohen des allures de diable en personne, faisant de lui un bourreau sans cœur, ce qu’il était sans doute, mais sans la moindre touche de subtilité façon Scorsese ou De Palma.

Au côté d’un Sean Penn qui manque complètement le coche, dommage, il y avait de quoi faire, se dresse un Josh Brolin conquérant, peut-être le seul interprète à être doté d’une réelle substance, même si fondamentalement, il reflète l’absurdité de la quête. Ryan Gosling passe lui aussi à côté, au même titre qu’Emma Stone, Robert Patrick, Anthony Mackie, Michael Pena et Giovanni Ribisi. Bref, un rassemblement d’acteurs majeurs pour un vide d’air. Quel dommage. Coté scénario, Fleischer ne s’embarrasse pas non plus de subtilités, se contentant souvent de faire cracher les mitraillettes, préférant voir ses personnages se tirer dessus à la manière d’un film d’action sommaire, ce qu’est Gangster Squad, plutôt que de leurs amener un semblant de profondeur. Pour tout dire, Gangster Squad est un film d’un autre temps, à la subtilité absente d’un film d’action des années 80-90, à la sottise d’un pamphlet américaniste de ces mêmes années, à la facilité irritante d’un cinéma qui ne met rien en question mais qui illustre le destin de héros convenus.

Tout n’est cependant pas à jeter ici, le film étant finalement plutôt divertissant, ayant eu plutôt sa place en salle en période estivale du fait de son manque de substance. Tout le monde y trouvera son compte, les amateurs d’action, de gunfights, de héros de cinéma américain et j’en passe. Il suffira de ne pas creuser pour passer un moment agréable. Oui, dès que viennent à l’esprit les noms d’autres cinéastes, d’autres œuvres majeures, Gangster Squad prend malheureusement des allures de film du dimanche. Le final est d’ailleurs à l’image du reste du film, d’une facilité confondante, d’un niveau de divertissement s’arrêtant à ne pas compliquer les choses, franchement regrettable lorsque l’on traite pour le cinéma de l’un des plus charismatiques gangsters de l’histoire américaine. Pour sûr, l’on reverra Mickey Cohen au cinéma, sous un meilleur jour. En attendant, passons notre temps au coté de Ruben Fleischer, lui pardonnant ses fautes en sachant que dans des registres plus léger, celui-ci peut être excellent. 08/20

La couleur, d'un rouge acéré, est annoncée dès le début. Gangster Squad veut nous donner une claque cinématographique, un bon direct du droit qui nous mettrait à terre dés la première minute. Et pour cela il a sorti l'artillerie lourde : des acteurs de haut vol (Gosling, Penn, Brolin) sur un thème béton (les gangsters dans les années 1940). Mickey Cohen dirige Los Angeles et contrôle toutes les forces mises en place. Une petit équipe de flics va alors se former pour le faire tomber.

Ruben Fleischer, réalisateur du déjanté et très bon Bienvenue à Zombieland, continue son exploration des genres cinématographiques en s'attaquant cette fois-ci aux films de gangsters. Une bonne idée en somme, même si son schéma narratif s'avère être très classique en répondant à des codes bien spécifiques (le récit commence par un échec, puis s'ensuit une série de réussites avant un second échec important, pour enfin finir sur la bataille finale). Malgré ce scénario assez prévisible, de vrais partis pris de réalisation sont appréciables : certains ralentis (et mêmes des arrêts sur images) lors des fusillades propulsent les spectateurs dans un univers jouissif et stylisé. Avec une mise en scène bien chorégraphiée, vous vous sentirez bien dans ce Los Angeles des années 1940.

Là où Gangster Squad pêche, c'est dans la profondeur du récit et de ses personnages. Si le personnage joué par Gosling (au summum de sa classe) s'en sort bien, ce n'est pas forcément le cas des autres. Mickey Cohen est présenté comme un chien enragé sans cervelle, et Penn en fait des tonnes en croyant imiter ces modèles (Le Petit Caesar, Scarface). Le chef de l'escadron John O'Mara (Brolin) est discrédité par sa femme, trop influente vis à vis de lui. Enfin la figure féminine (qui devrait être déterminante dans le scénario), interprétée par une Emma Stone discrète, n'est pas si intéressante qu'elle aurait pu être. Trop de balles et pas assez de mots, en quelque sorte.

Nous passons donc un bon moment tout en sachant pertinemment que ce scénario a des failles et qu'il est loin d'être abouti. C'est bien dommage car il avait pourtant tous les éléments pour, peut-être, devenir un film de référence. La claque qu'on aurait du prendre ne nous fait pas tomber, mais à peine vaciller...

Très très déçu du film. La bande-annonce m'avait mis des étoiles plein les yeux et je m'attendais à un film épique et époustoufflant mais au-delà du cast, c'est vide. Le scénario n'est que très moyen, les personnages à peine ébauchés et du coup peu ou pas attachants du tout mais surtout c'est ce défilé d'action sans fond qui fatigue rapidement. On a pas de répit, ça pète de partout sans laisser le temps au spectateur d'apprécier ce qui vient de se passer. Et enfin, Sean Penn est complètement à coté de la plaque sur ce film, à ma grande surprise. Au final, il n'y a rien de neuf, rien de particulièrement beau, rien de particulièrement épatant ou quoi que ce soit, ce n'est qu'un autre film d'action basique. Pourtant, ça aurait pu être bien plus.

Un film de gangsters, loin des Incorruptibles et autres affranchis, divertissant mais sans grande surprise. Sean Penn est affligeant, son maquillage et ses grimaces incessantes le décrédibilise. Manque de psychologie des personnages, qui ne nous séduisent que par leurs beaux costumes. Sympathique mais dispensable.

Gangster Squad : C’est avant tout un film d’action ! C’est divertissant, on passe un bon moment, mais il n’y règne vraiment aucune atmosphère mafieuse que l’on pouvait retrouver avant, et ce même si Sean Penn enfile parfaitement bien son rôle de parrain violent, intransigeant et sadique !

Le film accumule les répliques toutes faites, et les scènes prévisibles. Sean Penn en fait des tonnes, et les autres acteurs ne se forcent pas trop... Le casting m''intriguait, c'est la raison pour laquelle je suis allé le voir. Mais je suis ressorti déçu, et avec un arrière gout de bâclé ! Pas de surprises, de retournements, et aucune technique réellement innovante. Bref, à éviter sauf pour les yeux d'Emma Stone :)