Avis : Gangster Squad - Page 10

Très décevant,
Le casting est bon, l'ambiance sympathique, le scénario ne casse pas des briques mais reste divertissant, c'est un peut être un peu trop violent par moment, mais on est rarement surpris.
Par dessus tout, c'est l'accumulation de clichés qui fatigue, les gun fight au ralentis avec les méchants qui tombent par dizaine, les blessures du type "la balle n'a fait que glisser sur l'os, d'ailleurs je me sens déjà mieux", les "je suis à court de munition, et si on continuait à mains nues",...
Çà et la VF qui n'aide pas beaucoup.
Ah, et surtout, si vous essayez d'arrêter de fumer en ce moment, n'allez surtout pas voir ce film.

Super déçu par ce film. Les images son belles mais le scénario est attendu et les personnage ne sont ni profond, ni attachant. Passer votre chemin.

Je ne lui demandais pas de révolutionner le genre, de casser les codes(mission hardue) mais là, en plus de proposer une variation dans la ligne des "Incorruptibles", il se révèle dispensable pour moi.
Le scénar se révèle assez classique, sans aucune surprise ni profondeur :la corruption, le fait d'agir en "sous marin",sans reel statut et avec explicitement carte blanche vis à vis de la loi, toute ces thématiques possibles ne sont jamais vraiment traitées dans le film. L'action est privilégié , avec qq traits d' humours mais sans jamais assumer un style "deuxième degré"
La réa' n' apporte rien et use des ficelles un peu lourdingues selon moi,pour les scènes de fusillades:le ralenti à outrance. La photo (signée Dion Beebe, chef op' sur Collateral,Chicago) est elle réussie.
Concernant le casting, je suis très mitigé là encore. J Brolin campe le flic à la forte corpulence,courageux, assumant les initiatives mais pas forcément très inspiré dans ses choix. Gosling, lui cabotine pendant un bon moment en flic à la démarche élégante,sûr de lui, et voix de fausset. Les deux dans un film lorgnant vers la comédie policière aurait peut être marché davantage, là ,je trouve que cela manque de crédibilité (surtout dans la 1ere partie,après une fois que Gosling durcit un peu son interprétation, cela passe mieux). Concernant Emma Stone, j' avais des gros doutes sur elle. Elle a (beaucoup) de charme, certes mais la voir dans un film de gangsters, serait elle crédible ? Elle m' a fait plutot bonne impression au final, avec une interprétation à la Lauren Bacall (expressions faciales et voix) mais elle est aidée par un scénar qui ne lui fait pas jouer un rôle de "femme fatale",trouble, séductrice et ambigue.
Sean Penn, lui se fait bien plaisir avec une gestuelle bien travaillé d'ancien boxeur, ne cachant jamais sa nature violence prête à éclater à tout moment.

J'attendais beaucoup de ce film au joli casting.. La déception fut donc à la hauteur de mes attentes.. Visuellement il est très intéressant, notamment les scènes d'action..et le casting promettait mais bon.. Sean Penn est malheureusement plus intéressant par son maquillage que par son jeu d'acteur.. Ryan Gosling est plus la pour sa belle gueule qu'autres choses.. J'ai mis deux étoiles juste pour les effets visuels..

Un rythme inégal, des invraisemblances (fusillades mal ficelées, corps humain bizarrement composé dans la scène de l'écartèlement, résistance de Brolin et Penn aux nombreux coups portés), certains acteurs qui font le minimum syndical ou au contraire surjouent.....
Sinon, une reconstitution correction des fourties et quelques trouvailles sympas.
N'est pas Scorsese ou De Palma qui veut et cette note médiane reflète bien à mon sens ce que mérite ce film.
Ne regardez pas la BA autant que possible car vous aurez vu trois quarts du film. spoiler:

Un pâle remake de The Untouchables ! Seul Sean Penn vaut le détour. L'action est prévisible et les scènes d'actions sentent le réchauffé. Divertissant mais pas obligatoire !

Nombreux sont ceux qui, à raison, vouent une admiration sans bornes au film Les Incorruptibles de Brian De Palma. D'un simple film de commande, qui plus est une adaptation de série tv, De Palma a su transcender le genre en livrant un film parfait de bout en bout, relatant (librement) la guerre que se sont livré Elliot Ness et Al Capone dans le Chicago de la Prohibition. De Palma magnifiait son film tout en séquences d'anthologies, en morceaux de bravoures mémorables et tout en lyrisme, sans sacrifier à cette superproduction ses thématiques de prédilection.

Depuis nombre de films se sont réclamés du chef d'oeuvre de De palma. En y réfléchissant bien, personne n'a fait mieux dans le genre depuis 1987. Il y a bien eu le sublime L.A. Confidential de Curtis Hanson, dix ans plus tard. Il partage pas mal de thématiques avec le film de De palma dont la corruption et l'association de plusieurs flics face à une organisation criminelle (ou pas) infiltrée dans toutes les couches de la société.
Mais le film de Hanson se voulait plus fidèle au traditionnel film noir dans son approche que ne le fut Les Incorruptibles. Tout d'abord parce que le sublime scénario de Brian Helgeland (Payback) adaptait un roman de Jamas Ellroy (Le Dahlia noir). D'un point de vue narratif, il y avait d'abord la présence d'une vamp aux intentions ambivalentes, puis les trois principaux protagonistes étaient chacun présentés comme faillibles voir détestables, il y avait la brute épaisse, le petit jeune dévoré par l'ambition et le flic expérimenté, désabusé et cynique. Un trio improbable de flics face à une machination digne des meilleurs films noirs des années cinquante. Et tout ceci dans une somptueuse ambiance art déco des années quarante.

Gangster Squad peut se voir comme un condensé de ces deux films. La trame est la même que Les Incorruptibles au point que l'on qualifiera le film de Randall Fleischer de remake officieux de celui de De Palma.
Le pitch : un groupe d'incorruptibles bien décidés à abattre l'empire mafieux d'un gangster tout-puissant dans une ville rongée par la corruption. Sauf qu'ici on est à Los Angeles et que le gangster n'est plus Capone mais Mickey Cohen, ancien homme à tout faire de la Mafia et collaborateur de Bugsy Siegel entre autres, gangster juif qui s'est vite emparé d'un territoire délaissé par les Italiens, à savoir Hollywood, pour en devenir le taulier.
Une figure toute puissante dont personne ne conteste la suprématie. Jusqu'à ce que...

Le film pioche également pas mal d'éléments à L.A. Confidential, dont l'un des moindres est le personnage solitaire et blasé qu'incarne Ryan Gosling et qui fait penser au Jack Vincennes du film d'Hanson. Il y a aussi la vamp, l'importance de la presse, etc... Mais ne cherchez pas dans Gangster Squad un scénario aussi retors et audacieux que celui d'Helgeland.

Gangster Squad n'est qu'un simple décalque des Incorruptibles à la réalisation plus moderne. Ici les fusillades se filment sous tous les angles et en usant allègrement de ralentis types bullet time qui, s'ils subliment parfois les images, rendent les scènes d'action rapidement redondantes et lassantes.
L'exercice de style est audacieux certes mais il tourne court, la mise en scène fluide aligne les séquences comme autant d'ellipses empêchant purement et simplement la moindre empathie vis-à-vis de ses personnages et des événements qu'ils vivent.
On finit par se désintéresser complètement de l'intrigue tant elle accumule les poncifs propre aux genre (présentation successive des membres du groupe, sacrifice de l'intello de service, cruauté gratuite de la part du bad guy, fusillade finale suivie d'un simple pugilat).

Chaque acteur incarne un stéréotype classique.
Josh Brolin se la joue tête brûlée implacable mais un brin stupide. On s'aperçoit vite que son personnage n'est pas fichu de prendre une seule décision plus subtile que le traditionnel "on fonce dans le tas, on réfléchit après". L'ironie c'est qu'il est le chef de la petite bande de justiciers, laquelle compte dans ses rangs, un Giovanni Ribisi transparent, un Anthony Mackie sous-employé, le vétéran Robert Patrick qui se la joue cowboy tout en lorgnant furieusement sur le jeu de Stephen Lang dans Public ennemies et Ryan Gosling, dont on peut hélas grandement critiquer le jeu tant il se plante dans les grandes largeurs en sous-jouant un flic à la fois blasé, amoureux et en colère.
Sean Penn se la joue Robert de Niro en Mickey Cohen vindicatif, alternant cabotinage cruel et monologue inquiétant. Une caricature grossière comme chacun des membres de la brigade chargée de le coincer. Et n'oublions pas le monumental Nick Nolte, comme toujours sous-employé (quelle surprise) et dont les nouvelles mensurations semblent témoignées d'un long travail de composition en amont pour un rôle si bref.

Pour ceux qui espéraient trouver en Gangster Squad le digne successeur des indétrônables chefs d'oeuvres que sont Les incorruptibles et L.A. Confidential, autant dire qu'ils auront de quoi être déçus.
Classieux sur la forme, le film de Fleischer aurait mérité un scénario plus travaillé et ambitieux.
Le film ne détrônera pas ses modèles. A peine se hissera-t-il au niveau du film Les Hommes de l'ombre" de Lee Tamahori, ce qui est loin d'être un argument.

Gangster Squad ou un ramassis de clichés scenaristiques, des dialogues qui tombent à plat et des plans au summum du kitsch...
On est loin du film coup de poing promis par un casting aux petits oignons et une caméra nerveuse.
Mais que sont ils venus faire dans cette galère?

Ce film de gangster se veut traditionnel, sec et efficace. Cependant il n'atteint ni le réalisme et la force des dialogues d'un Scorcese, ni le symbolisme et le tragique d'un Coppola, ni l'art du détournement et l'énergie "cool" d'un Tarantino. C'est plutôt vers De Palma qu'il lorgne, vers les Incorruptibles surtout, à travers son récit de brigade secrète et officieuse de représentants de l'ordre engagée dans une guerre sans merci contre le chef mafieux de la ville. Tous les clichés y passent, du gangster colérique et imprévisible à la femme fatale faire-valoir, en passant par les doûtes des policiers sur la moralité de leurs actes, la séquence en musique où leurs coups d'éclats s'enchaînent, spoiler: la mort du doyen de la troupe avec passation de flambeau symbolique au plus jeune...

Et pourtant, malgré cet assemblage d'intentions et d'application à utiliser tous les repères du genre, le film ne dépasse pas l'étalage de clichés. L'emballage est certes rutilant mais peine à cacher la vacuité du scénario, et cette lutte de quelques flics borderlines aux méthodes douteuses contre la pègre, ne dépasse pas sa ligne d'origine et ne parvient jamais à surprendre, encore moins à émouvoir. Si les scènes d'actions réservent parfois de belles surprises et restent efficaces, le réalisateur a cédé à la mode actuelle (citons Drive, entre autres), de la violence gratuite, permanente et esthétisée à outrance, ce qui nous prive de tout suspens, de toute tension, de toute saveur. Nous assommer de coups et de sang dès le départ dégonfle le reste du film en un long pétard mouillé.
Le casting, quant à lui, s'il réunit des acteurs confirmés, leur fait jouer des numéros frisant parfois l'autoparodie : Ryan Gosling en remake de Drive dans les années 40 (il ne lui manque que le cure dent dans la bouche), Josh Brolin comme toujours mutique et sérieux, la femme fatale ambigüe mais surtout inutile... Le pire de la galerie restant Sean Penn, grimaçant et gesticulant, et au fond bien plus ridicule et risible que terrifiant.
Gangster Squad et donc un film de gangsters de plus, réalisé avec application mais sans imagination, et donc sans trop d'âme ni d'intérêt.

Boum boum bang bang. Un film peu subtil qui peut aussi bien se voir à la maison un dimanche pluvieux.

Trop d'ambitions pour un film scénaristiquement plat, des dialogues qui sonnent creux, une histoire déjà déjà vue sans surprises ni émotions et des scènes de ralentis partout, partout partout.... On passe un film à enterrer "les Incorruptibles" en pleurant. Sean Penn surjoue à mort. Ca se regarde, mais c'est tout.

Gangster Squad est à réserver aux fans de films de gangster, n'attendez pas une révolution du genre.

Un film dans l'ensemble assez moyen... Je m'attendais à mieux, dans l'ensemble des aspects. Un meilleur scénario, de meilleures performances d'acteur (Sean Penn est très mauvais). Le film aurait gagné à être plus noir, plus sérieux, plus froid. En réalité, il fait un mauvais mélange de film de gangster et d'humour potache à deux balles...

Le film reste assez beau, un classique le L.A. des années 40 tout en couleur, mais ça fait toujours son effet.

Mais dans l'ensemble je ne le conseille pas, il divertit, mais ne vous attendez pas à plus.

Décevant.
Trop d'action et trop peu de scénario.
Ça joue beaucoup sur le casting (surtout sur Gosling).
Un film Hollywoodien qui aurait pu être plus que cela, qui aurait pu...

Avec son casting de rêve transformé en stéréotypes, ses incohérences et ses idées involontairement parodiques, "Gangster Squad" laisse l'impression d'un grand gâchis.