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Jahro
57 abonnés
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1,5
Publiée le 26 janvier 2014
On pouvait espérer quelque chose d’une telle affiche. Un remodelage stylé des Incorruptibles, un Ocean twenty trash, un Snatch urbain, peut-être un Pulp fiction plus sombre. De tout ça on est loin. Durant ses deux longues heures, Gangster squad balance sans cesse entre comique pas drôle, action banale et polar grotesque : jamais il ne trouve son rythme. Ruben Fleischer nous a fait rire avec Zombieland ; il faut croire qu’il est plus à l’aise dans le parodique amateur que pour dépeindre la pègre en sniper. Pire, il montre une incapacité saisissante à transcender l’incroyable distribution qu’on lui offre. A les voir réciter leurs dialogues de républicains couillus bovins en cherchant pose et ton sans conviction, Brolin, Gosling et Penn paraissent s’ennuyer ferme et semblent laissés à l’abandon. Dépassé, le cinéaste se concentre sur ses effets, ralentis sur tirs manqués, postures en préfabriqué, menaçant clair-obscur de circonstance. En bref, rien de bien neuf dans cette variante collégiale d’un Dick Tracy de seconde zone. A oublier.
Si l'on excepte la très moyen « 30 minutes maximums », nous avions de Ruben Flesher le souvenir de « Bienvenue à Zombieland », excellente surprise de l'année 2009. Aujourd'hui nous le retrouvons dans le los angeles des années 1930. Ici, ce ne sont plus les morts vivants qui sèment la terreur mais une bande de gangsters dirigés par le sanguinaire chef de la mafia : Micky Cohen. Heureusement, une bande de policier s'arme de courage, contourne la loi pour sauver la ville. Cela ne vous rappel rien ? Bien évidemment que si étant donné que Brian de Palma nous avait servis le même genre d'histoire des années auparavant, à quelques détails près. Mais Gangster Squad n'est pas les incorruptibles. Il n'est pas le film policier sombre, où dans chaque scène plane une menace, où le sang et les larmes coulent. En somme, où la mafia faisait peser son immense poids de violence et de peur. Est ce juste de faire subir au film cette comparaison. Il est évident je présume que Flescher y ai pensé durant le tournage certes mais arrêtons nous là pour se consacrer sur le film lui même. On le sens tout de suite, le réalisateur mise son film surtout sur son casting, alléchant c'est vrai, jusqu'à voir le produit final. Si Ryan Gosling et Josh Brolin campe leur rôle comme on leur demande, l'esprit d'équipe de la brigade a beaucoup de mal à se faire ressentir. Aucun lien entre eux affectifs n'apparait à l'écran ce qui porte un gros handicap quant à la sympathie que l'on pourrais ressentir pour eux ainsi que la compassion qui aurait pu volontiers s'installer lorsque ( et c'est bien trop rare) la bande souffre de la guerre qu'ils ont lancé à Cohen. A la place, les scènes s'appuieny sur une violence uniquement visuelle qui perd alors tout son propos. Micky Cohen, grand bad guy du film, bandits violent et impitoyable qui règne dans la terreur a L.A. Un rôle en or pour un acteur qui se respecte, ici Sean Penn. Seulement, c'est ici que se trouve la plus grande incompréhension du film. L'acteur livre une interprétation caricatural au possible atteignant de nombreuses fois un ridicule désespérant. Toute cette pléiade ne peut se reposer sur un scénario à la fois ultra-classique et perdu dans son sujet, à la recherche constante d'idées qui pourraient le faire rebondir. Si l'ambiance des années 1930 semble assez bien retranscrite, les effets visuels eux sont déplorables à tels point qu'il est facile de voir exactement quand les effets spéciaux et l'usage du font vert ont effectué. Étonnant de la part d'un cinéaste ayant filmé une invasion de Zombie. Film de gangster pop corn, Gangster Squad tiens à privilégier l'action et les effets numériques pour ne laisser qu'une histoire naïve qui affligera les fans du genre
La plastique de "Gangster Squad" pouvait laisser paraître un film de genre, c'est malheureusement un sous-genre que nous livre R.Fleischer tant son scénario manque cruellement d'épaisseur. Et ce n'est pas en bloquant les gâchettes de toutes les armes qui pétaradent à tout va, qu'on révolutionne un polar noir et de facture classique, en oeuvre moderne et intéressante. La brochette de stars sur-joue beaucoup. Gangster Squad est bruyant et tape à l'oeil, une arnaque et une contre-façon.
Mlaheureusement, "Gangster Squad" fait partie des films à vite oublier. Basé sur des faits réels, bénéficiant d'un casting 3 étoiles et usant du filon mafieux, il avait pourtant tout pour réussir mais une réalisation moyenne, beaucoup trop de raccourcis et quelques incohérences gâchent ce piètre spectacle pourtant déjà entâché par l'interprétation désastreuse de Sean Penn et l'absence totale d'émotion dont nous gratifie Josh Brolin. Parfois proche de la production low cost (spoiler: les effets de balles lors de la fusillade dans l'hôtel sont navrant ), Gangster Squad atteint sa pleine (dé)mesure dans une scène finale granguignolesque.
"Gangster Squad" veut rendre hommage aux grands films de gangster noirs de la belle époque, tels "Les Affranchis" ou "Les Incorruptibles" mais il y peine grandement. L’esthétique, voulue moderne et léchée est trop tape-à-l'oeil pour être agréable et le scénario manque cruellement d'originalité. Dotée d'une violence gratuite et pas toujours inspirée, le film surnage de temps à autre grâce à quelques bons moments, trop rares malheureusement. Les acteurs en font trop, sans être mauvais, leurs cabotinages les desservent (Sean Penn en fait beaucoup trop - et pourtant quel acteur ! -), ainsi que l'ensemble de l’œuvre qui n'arrive pas à la cheville de celles à qui elle prétend rendre hommage. L'ensemble, sans trop y regarder, peut s'apprécier, si l'on aime cette nouvelle mode de films visuellement archie-poussée sur l’esthétique, en faisant des mille et des cents, notamment avec les ralentis à tout bout de champ et les giclées de sang toutes les quinze minutes, quitte à pratiquement abandonner le scénario qui en devient faiblard et franchement trop inspiré de ce que l'on connait déjà, et qui, lui, à son époque, a connu un franc succès. Franc succès que "Gangster Squad" ne connaît pas, ou peu. Dommage, la tentation était présente.
Film assez franchement ennuyeux et souvent involontairement drôle, "Gangster Squad" est dans son évocation du truand Mickey Cohen à peu près aussi fidèle à la réalité historique qu'"Abraham Lincoln : Chasseur de Vampires" l'était dans son évocation du président abolitionniste. "Inspiré de faits réels", mon cul ! A côté de ça, si, éventuellement, en terme de production design, de photo ou d'interprétation, "Gangster Squad" peut assez largement se mesurer à un film (raté) comme "Le Dahlia noir", niveau scénario, on est loin de James Ellroy ! Pire : alors qu'ils auraient pu se borner à concocter un petit film d'action sans prétention où on laisse plus s'exprimer les sulfateuses que les consciences et les cœurs, les auteurs ont voulu donner à leur histoire une dimension psychologique et émotionnelle. Raté. Outre le discours consternant sur le combat entre le bien et le mal avec sentence immédiate (le seul membre du squad qui émet quelques molles réserves morales quant aux méthodes employées pour lutter contre le crime organisé se fait bien évidemment dézinguer, coupable d'angélisme et d'idéalisme) et une forme de révisionnisme ethnique politiquement correct dans la composition de l'équipe (on accueille à bras ouverts un black et un latino ; dans l'Amérique des années 40/50, ben voyons...), on se tape un nombre incalculable de scènes ou de situations lénifiantes (Brolin consolant la veuve et l'orphelin, la love story toute pourrie Gosling/Stone...) jusqu'à un épilogue de carte postale absolument hallucinant. Difficile, même pour les moins cyniques des spectateurs, de ne pas ricaner méchamment devant tant de lieux communs. Autre désagréable surprise, on a l'impression que le réalisateur Ruben Fleischer filme la pègre du Los Angeles des années 50 comme un actioner gangsta des années 90. L'idée n'est pas forcément mauvaise sur la papier mais à l'écran, ce mélange classicisme/modernité ne fonctionne pas du tout. Des trucs à sauver ? L'action, peut-être, efficace à défaut d'être originale mais qui ne sait pas toujours éviter la surenchère ridicule (la baston finale) ou la violence gratuite (un écartèlement dès la première scène, bon appétit messieurs-dames...) ; Sean Penn, sans doute, qui en fait des tonnes dans le rôle de Cohen mais sans donner l'impression de se prendre trop au sérieux, ce qui est plutôt bien vu dans un nanar ; Emma Stone, indéniablement, qui avec son look fifties devient ici sans contestation possible le sosie live officiel de Jessica Rabbit. A part ça, on oubliera très vite ce "Gangster Squad" en se rematant en DVD ses modèles autrement plus réussis, "L.A. Confidential" et "Les Incorruptibles".
consternant... on s'attend à un film noir subtil sur le passionnant personnage de Mickey Cohen et on se retrouve avec le niveau zéro du film d'action, où des "gentils ethniquement représentatifs" bastonnent des "méchants caricaturaux qui eux tuent des innocents" pendant une heure et demie. On survole les sujets de la corruption policière, on rejoue les couplets des vétérans de guerre déboussolés et de l'impossibilité d'une vie de famille chez les flics. Tous les poncifs y passent et a aucun moment n'apparaît l'ombre d'une intrigue. Seul peuvent être sauvé les scènes de séduction de Ryan Gosling dont il à le secret et qui sont toujours efficaces.
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1,0
Publiée le 22 juillet 2021
En 1949 Los Angeles est une ville dirigée par la mafia. Au sommet des syndicats du crime se trouve Mickey Cohen (Sean Penn) un mafieux impitoyable impliqué dans le meurtre les femmes et la drogue. Pour combattre Cohen le département de la police cherche à mettre sur pied une équipe spéciale de flics qui mettra fin à ses opérations. Bill Parker soumet l'idée à l'honnête flic John O'Mara qui est également un vétéran de guerre marié et heureux. Sa femme lui donne l'idée de choisir des hommes peu ambitieux et donc moins susceptibles d'être corrompus. L'un des principaux hommes à rejoindre son escouade est le sergent Jerry Wooters (Ryan Gosling) qui n'a d'yeux que pour Grace (Emma Stone) la professeur d'étiquette de Cohen. Le constat le plus déprimant de Gangster Squad n'est pas simplement qu'il s'agit de la plus basse forme de trash mais qu'il laisse dans son sillage la question pourquoi. Pourquoi le réalisateur Ruben Fleischer a réuni un casting sur lequel le réalisateur le plus chevronné saliverait pour faire preuve d'une ineptie totale vis-à-vis de l'authenticité. Le seul point positif que l'on peut tirer du film est qu'il contient quelques images momentanément attrayantes. Le reste du film est un désastre. Il est mal réalisé il est peu crédible avec des performances médiocres et ne sert à rien d'autre qu'à présenter une série de fusillades fatigantes pour le spectateur....
Je suis aller le voir au cinéma et clairement je l'est en travers de la gorge. J'ai l'impression qu'on 'on a craché un gros molton dans ma soupe. Pour moi c'est une vrai daube, plat, mal foutu, un méchant sans intérêt et une représentation de la déontologie mafieuse et policière absolument nul et grotesque.
Mickey Cohen a bel et bien existé. Il s'agissait donc d'un gangster américain qui eut une grande influence sur le crime organisé à Los Angeles durant les années 30 jusqu'à la fin des années 60. Il faisait partie de la célèbre Yiddish Connection qui entretenait des relations étroites avec la mafia italienne. L'influence de Cohen a été si importante qu'il fut dans les années 50 l'un des deux rois de la ville de Los Angeles. Maintenant passons au film. «Gangster Squad», réalisé Ruben Fleisher rappelle fortement la traque du Gangster Al Capone par le policier Eliott Ness et est donc un clin d'oeil très marqué aux «Incorruptibles» de Brian de Palma. Mais dans les rôles titres, pas de Kevin Costner (et heureusement) et pas de Robert de Niro. Ce sont Josh Belushi et Sean Penn qui les remplacent en quelque sorte. Et pour finir, l'histoire du film se déroule à la toute fin des années 40 (1949, pour être plus précis). Bien entendu, les deux films n'ont que ces deux éléments en commun mais il est impossible de ne pas faire le rapprochement tant la référence saute aux yeux. Tout ça pour dire que «Gangster Squad» ne révolutionne absolument pas le film de gangsters et se présente plutôt sous la forme d'un divertissement lambda. Pourtant avec le casting proposé on était en droit d'espérer tout autre chose: Josh Belushi est sans doute le seul à convaincre. Ryan Gosling comme d'habitude refait son numéro de charmeur, Nick Nolte est trop peu présent quant à Sean Penn, on l'a rarement vu aussi cabotin et aussi peu crédible. L'ensemble est quand même très bancal et ce ne sont pas les quelques scènes de fusillades ou de bagarres (peu palpitantes d'ailleurs) qui remontent le niveau. En revanche, il n'y a rien à dire sur la qualité de l'image où sur la reconstitution de la période évoquée.
Dans ses meilleurs moments, Gangster Squad n’est que du cinéma d’action absurde faisant dans la surenchère. Et là encore, l’incapacité de Fleischer à insuffler une quelconque personnalité à son film fait souffrir l’ensemble. Ces scènes de pétarades – parce que c’est ce qu’elles sont – ne possèdent aucune organisation, ne sont définies que par un enchaînement d’effets de style, lequel cache difficilement que l’on n’assiste à rien de plus qu’un ensemble de plans de gens qui actionnent leurs flingues indépendamment les uns des autres.
A éviter à tout prix. Il y a plus de suspense dans les dessins animés de Disney que dans ce film. Trop de caricatures et rien n'est rationnel. Les dialogues n'ont aucun style. C'est à voir comme une Bande dessinée. De beaux acteurs , c'est tout.
vous enlevez : l'élégance des acteurs (Costner, Garcia, Connery, de Niro), toute la subtilité que vous pouvez, la musique de Morricone, les scènes cultes bien évidemment…
...que vous remplacez par : de la violence gratis, une scénario plat et cousu de fil blanc, des répliques nazes, des personnages caricaturaux et des clichés, faute d'idées. vous obtenez "Gangster Squad".
PS: et je crois que le doublage français n'arrange rien.
Vous prenez le chef d'oeuvre de Brian De Palma "Les Incorruptibles", vous remplacez Al Capone (Robert De Niro) par Mickey Cohen (Sean Penn), et vous deplacez l'histoire de Chicago à Los Angeles. Ensuite vous retirez le mot "chef d'oeuvre" et vous obtenez un film certes bourré d'action mais tellement decevant qui n'apporte rien au genre. s'ajoute à cela le personnage Mickey Cohen ridicule qui fait plus penser à un fou du roi plus qu'à un un parrain mafieux respecté un craint. Ont a presque envie de donner des claclaques et des coup de pieds à Sean Penn tellement il en est ridicule lui qui a pour habitude de trés bien jouer et d'avoir un certain charisme.