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Ykarpathakis157
4 561 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 30 juin 2020
Donc le mari et la femme ne semblent pas se soucier de l'épidémie même après que les gens commencent à mourir. Ce qui est juste le pire récit écrit pour une famille sur le point d'avoir un enfant. Tout le monde sait que toute femme enceinte sensée prendrait toutes les précautions pour assurer la sécurité de son enfant. Mais dans ce film, la famille semblait aussi inquiète de contracter le virus que les morts de grossir. Alors, permettez-moi de proposer cette suggestion : Si vous aimez regardez des histoires clichées ou tout simplement mauvaises, alors Phase 7 est peut être pour vous. J'ai trouvé que devoir lire l'espagnol ne me distrayait même pas un peu de la stupidité de l'intrigue...
film mal expliquer on n'y comprend pas grand chose et la fin ouspoiler: il meurt au ralenti j'ai trouver ca clicher au possible on a une approche interessante du nouvel ordre mondiale dans le film mais malheureusement on rentre pas vraiment dedans.
Phase 7 a été une très bonne surprise. Pas une révolution ou un grand film très bien maîtrisé de toute part mais j'ai passé un vrai bon moment et plus tard j'apprécierais de le revoir. Pour les défauts il n'y a pas vraiment de longueurs mais plutôt un certain manque de gestion du rythme. Cela dit pour 1h30 environ çà passe largement et l'humour noir grinçant omniprésent, mais jamais niais, a quelque chose de jubilatoire. A l'occasion un petit clin d’œil ajoute encore un peu de piment. Je dirais qu'au bout du compte le manifeste manque de moyens et le côté artisanal, apportent une bienheureuse légèreté absente des grosses productions insipides et trop calibrées, là il y a une âme et çà en devient attachant. Pour l'histoire, ce qui arrive à ces gens n'est pas de bonne augure. Un virus mortel est apparu depuis peu et a semble-t-il contaminé un habitant d'une résidence. Le malade est évacué mais les autorités doivent mettre la résidence en quarantaine, en même temps c'est le pays entier qui semble touché. Dans ce nouveau contexte les relations de bon voisinage vont se détériorer ... J'hésite entre 3.5 et 4 mais je mets 4 étoiles pour le jeu des acteurs. Un très bon petit film !
Bon évidemment c'est pas le film du siècle, on oscille entre le bon et le moyen. Mais j'ai bien aimé l'ambiance de ce huis clos, le personnage principal est attachant. Même s'il y a quelques lenteurs je me suis laissé porter par le film. La psychologie des personnages confrontés à ce genre d'isolement est plutôt bien travaillée, même si effectivement ça pourrait être approfondi. On voit bien les changements dans le comportement du héros, même s'il lutte contre.
L'idée est plutôt bonne, mais mal utilisée. L'évolution des personnages qui sombrent dans la paranoia et la barbarie est beaucoup trop rapide et manque de subtilité. De plus, le manque de moyens est flagrant et l'image est laide. Un bon point tout de même pour l'humour noir et le talent des comédiens.
je n'ai pas du tout réussi à accrocher à ce film de survit, qui, suite à une pendémie, mets les personnages en quarantaine. Je n'ai pas réussi à m'immerger dans cette histoire, car les acteurs ne sont pas très bons, et que l'on voit très bien que le réalisateur manque cruellement de moyen, dommage, car en général, j'aime bien ce genre de film.
L'idée était intéressante et propice à un bon petit film. Hélas le scénario finalement si basique, le manque de profondeur des personnages (avec une vraie chieuse agaçante), et la fin spoiler: qui déboule en 2 minutes , m'ont donné une impression de médiocrité générale où seule la mise en scène sort un peu du lot. Bref ça se laisse regarder mais c'est plutôt fade et décevant.
Comme le cinéma argentin nous parvient rarement jusqu’en France, chaque long-métrage se dévore donc avec la plus grande attention. Et malgré un budget que l’on sent très rapidement modeste - peu de lieux, peu de personnages, peu d’effets spéciaux (qui sentent bon l’artisanal) - « Phase 7 » est suffisamment barré pour capter notre attention et la garder jusqu’au bout. D’ailleurs certaines scènes qui fleurent bon la parodie grossière valent leur (petit) pesant de cacahuètes : Coco qui se fait sauter deux fois comme un gland, les échanges verbaux dans le sauna, la caricature du thriller militaire vers la fin etc. Mais, et c’est là que cela se complique, problème pour le pitch : peut-être le premier jet était-il trop court pour tenir les 90 minutes, je n’en sais rien, en tout cas toujours est-il qu’on a la curieuse sensation que Nicolas Goldbart essaye de combler les vides avec des répliques et des séquences inutiles... Du coup on navigue toujours un peu dans le noir (comme à la fin) et on ne rentre jamais complètement dans « Phase 7 », en dépit d’une bonne dose d’autodérision, de farce et d’une musique fort agréable à l’oreille. Pas inoubliable.
On ne sait pas tellement ce que cherche le réalisateur. Le scénario met beaucoup (beaucoup) de temps à décoller'pour poser le décor. Un peu de psychologie des personnages niveau comptoir, et tout part dans n'importe quel sens. Bref au final, bien trop brouillon pour être digne d'intérêt.
Humour ? plutôt pathétique... et puis pourquoi horreur? ça c'est passé où l'horreur? dans la face B du DVD? car il n'y rien d'horrifique... à part le fait de regarder ce truc...
Une très bonne surprise que ce film argentin. Le personnage d'Oratio, candide moderne est superbe dans cette farce apocalyptique. Le rythme du film est cohérent et les acteurs sont bons. L'histoire tient la route même et grâce aux scènes un peu décalée. Un grand film ! Vraiment !
Phase 7 visite souvent les mêmes questions: la paranoïa de voisin-contre-voisin, la claustrophobie d'être enfermé, contre la volonté, le soupçon de l'un d'un, Les motivations du gouvernement, la possibilité que nous avons rencontré l'ennemi et il en nous-mêmes ? un moment tout derape et c'est tant mieux pour nous :) Le film reste interessant a voir meme si le manque de moyen se fait beaucoup ressentir
La "phase 7" n'existe pas dans le monde réel, qui classe les épidémies en 6 niveaux. Dès le titre, nous savons que nous ne sommes pas dans un film réaliste. Et de fait, cette bonne surprise venue d'Argentine revisite le genre du film d'horreur "d'épidémie" (dans le style de "Rec", par exemple) avec un second degré réjouissant. On pourra alors suivre des personnages hauts en couleur dans une ambiance très décalée, et surprenante. Les acteurs sont très bons, et prennent visiblement du plaisir à incarner ces êtres un peu déjantés. Des personnages enfermés dans l'immeuble mis en quarantaine, et qui vont être forcés de dévoiler leurs vrais visages. Le cinéaste, malgré des moyens réduits, parvient très bien à créer une ambiance originale, et à surprendre le spectateur qui ne sait pas toujours où il est embarqué. L'humour fonctionne assez bien, surtout avec les personnages centraux qui s'improvisent héros. Malheureusement, le film perd un peu de son souffle dans la dernière partie, qui devient plutôt conventionnelle, et moins décalée. On regrettera aussi que le cinéaste n'exploite pas un peu la thématique "politique" de son film, symbolisée par le nouvel ordre mondial. Idée intéressante mais qui aurait dû bénéficier d'un traitement un peu plus approfondi. Le film est imparfait, donc, mais on se laisse cependant prendre au jeu sans problèmes. Nicolás Goldbart laisse entrevoir de belles choses pour l'avenir...