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    Toast
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    28 critiques spectateurs

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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    702 abonnés 3 053 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 septembre 2020
    Toast est un peu tarte. Sa recette est bien connue. Son glaçage trop sucré. Mais sous l’enrobage hautement calorique bat néanmoins un cœur tendre et douloureux puisqu’axé sur l’initiation d’un jeune garçon au deuil à l’homosexualité. Et là réside son intérêt principal. Car le film anticipe quelque peu les moments magnifiques tout autant que troublants de Dolor y Gloria, notamment cette découverte du corps nu masculin qui provoque fascination et évanouissement mêlés : Josh se change dans le garage, l’enfant regarde avec discrétion et découvre en sa compagnie un art de vivre et de cultiver son jardin en harmonie avec la nature et ses saveurs. Ce que ne cesse d’opposer le long métrage, c’est l’artificiel au véritable, la conserve jetée dans de l’eau bouillante à la gastronomie, l’amour qui se fane sous les feux du puritanisme à l’amour-passion, cet amour boulimique qui conduit le jeune garçon à faire des bruits proches de l’orgasme à chaque page du livre de cuisine tournée, à se couvrir de la robe de sa mère afin de la sentir là tout près malgré son absence, à s’adonner à la cuisine comme à une vocation. De belles scènes ponctuent le long métrage, essentiellement des scènes où l’enfant, seul, laisse libre cours à ses désirs et leur exploration. Et S.J. Clarkson parvient un temps à faire que ses personnages échappent au manichéisme : la méchanceté des adultes et des enfants est rattrapée in extremis par un désespoir à fleur de peau que divulgue mal un autoritarisme inerte, par une solitude et un besoin de la combler. Toast est un film sur le départ, celui de la mère, celui du fils, et la douleur de ce départ néanmoins consubstantiel à la renaissance. Dommage que la dernière partie ne prenne pas le temps de développer ce que l’ellipse a permis d’accélérer ; et la clausule laisse en bouche un goût d’amertume, cédant à terme à la facilité du manichéisme sous une forme punitive et vengeresse trop brutale, mal amenée.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 avril 2020
    Je trouve que on voit pas assez Freddie Highmore dans le film. Il est très bien ce film il est un peu dur mais un bon film sur la cuisine
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 avril 2018
    Six ans après s'être rencontrés sur le film Charlie et la chocolaterie, le duo Helena Bonham Carter et Freddie Highmore se reforme pour, une fois de plus, une histoire de délices sucrés. Mais, pour ma part, on est bien loin de l'alchimie du précédent film, et vraiment bien loin des papilles qui frétillaient... Ici, malheureusement, si l'on espère voir ces deux pâtissiers collaborer dans la joie et la bonne humeur (et pourquoi pas quelques gaffes) sur les recettes, vous avez mal saisi le sujet du film, comme moi... En réalité, il s'agit davantage d'un drame autobiographique adapté du roman qu'a écrit ce jeune cuisinier en grandissant, balloté entre la mort de sa mère qui ne savait pas cuisiner et cette belle-mère cordon-bleu qui lui voue une haine réciproque. Pas d'éclats de rire, donc, j'aurais subjectivement préféré mille fois que ce duo soit complice et non pas ennemi, ce qui gâche le potentiel émotion de ces deux acteurs... Mais, puisqu'il faut coller à la réalité de l'écrivain, on subit alors une guéguerre culinaire qui ne fait pas sourire ni n'émeut, et le final est bouclé en trois minutes montre en main. Mais, comme tout bon film de la BBC, l'image est impeccable, la trame sonore aussi, et les acteurs restent tous très professionnels. Il est vraiment dommage que le film prenne des airs de drame en guéguerre culinaire inutile et fade, alors que les acteurs (et cela se voit) ont tellement mieux à offrir... Reste l'image impeccable.
    Perrine B.
    Perrine B.

    2 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 septembre 2014
    The story of a boy’s hunger.
    Nigel est un jeune garçon dont la maman ne sait rien cuisiner d’autre que la tarte de Noël. Elle trouve que les aliments frais sont sales, et ne jure que par les conserves. Nigel lui, est fasciné par la « vraie » nourriture, notamment grâce à leur jardinier qui lui fait découvrir les légumes. Plus tard, sa mère décède et il se retrouve avec un père distant dont il essaye d’attirer un regard bienveillant. La tâche se révèle encore plus ardue avec l’arrivée de la femme de ménage qui deviendra sa belle-mère. Cette dernière est une grande cuisinière, et Nigel et elle vont se livrer une bataille pour l’amour du papa à coup de bons petits plats.
    Ce film est basé sur l’autobiographie du chef anglais Nigel Slater, et reste concentré sur sa jeunesse. Ce que je trouve dommage car quand ça devient intéressant, le film se termine ! Le côté retro dans les plats cuisinés est bien fait et plaisant, mais à part cela, je n’ai pas été passionnée par son histoire. Aucun des personnages n’est réellement sympathique, même pas Nigel. Le père passe son temps à menacer Nigel mais il n’est pas montré comme violent. Par contre quel égoïste ! La belle-mère fait aussi quelques menaces, mais elle ne semble vraiment pas méchante, elle cherche juste se place au milieu de ces 2 hommes. spoiler: J’ai trouvé étrange que Nigel ne semble pas un peu traumatisé ni même culpabilisé d’avoir souhaité la mort de sa mère et que cette dernière meure la même nuit.

    Vraiment bof.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 septembre 2012
    En tant que grande fan de Helena Boham Carter et de Freddie Highmore, j'ai évidemment regardé ce filme et j'ai vraiment adoré ! Je ne me suis jamais ennuyé..et toute finesse tout le long ! Super !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 5 décembre 2012
    Au départ je n'était pas pour vu le résumer. Mais avec mes deux acteurs préférés dans le même films ( Helena Bonham Carter et Freddie Highmore ) je ne pouvais passer à côté. Compliquer par moments, mais tout est exprimer avec une telle finesse que j'ai apprécier.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 30 décembre 2012
    Un pur moment de bonheur, joué juste et tout en finesse. L'histoire est proche de Ratatouille, sauf, que là, elle est tirée d'une vraie vie ! Ce film est quasi passé inaperçu en France, bien dommage ! Et Freddie, est un véritable bon acteur, il est tellement charmant dans ce rôle...
    ml-menke
    ml-menke

    41 abonnés 551 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juillet 2012
    Un film touchant sur l'enfance d'un jeune chef. Mais là où est la prouesse c'est que tous les enfants peuvent s'identifier au personnage. Oscar Kennedy et Freddie Highmore offre une interprétation différente mais efficace de Nigel. Et la merveilleuse Helena Bonham Carter pleine de vie entre dans le registre de l'authenticité. Habitué de la série télé, le réalisateur Clarkson n'omet pas d'erreur, cependant il hésite quelque fois à savoir si c'est bien ce qu'il fait (cela se voit au rythme des scènes).
    Toast vous va droit au coeur.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 novembre 2011
    Critiques dures envers ce film tout en douceur :'O. Bon, certes, quelques scènes on ne comprend pas vraiment ce qu'elles font là... Mais les couleurs, la joie de vivre, les plats :'O. J'ai beaucoup aimé, c'était rafraîchissant, le petit Oscar Kennedy est trop mignon, sinon Freddie Highmore a eu une poussée de croissance x'D. J'aimais bien l'époque et l'histoire.
    Lucille T.
    Lucille T.

    39 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 octobre 2011
    Protocole, n, m : ensemble des règles et opérations dont l'ordre strict doit être respecté dans la conduite d'une expérience, compte rendu de cet ensemble.

    L'efficacité en cuisine dépend du bon respect de la recette et du temps de cuisson, avec un soupçon de place laissé à l'expression de...l'instinct.
    jfharo
    jfharo

    57 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 octobre 2011
    A part l'affiche fort réussie , le film est d'une médiocrité rare et les acteurs ne font rien pour le tirer vers le haut , quant à la mise en scène elle est tout simplement inexistante , pour un film Anglais c'est indigeste au possible, quelle déception !.
    diehard5
    diehard5

    43 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 octobre 2011
    Un film archi-conventionnel incroyablement tristounet dans lequel les personnages n'ont de cesse d'aller se coucher. On est tenté de faire de même.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 329 abonnés 7 541 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 octobre 2011
    S.J. Clarkson adapte le roman autobiographique "Toast : The Story of A Boy's Hunger" (publié en 2004) du célèbre Nigel Slater (un grand nom de la gastronomie culinaire anglaise).
    Dès le début du film, on se retrouve plongé en plein cœur des années 60, les reconstitutions sont fidèles, les décors soignés et les couleurs foisonnent. La présentation des personnages est-elle aussi réussie, avec d’un côté, le personnage central du film, à savoir Nigel Slater (parfaitement incarné par Oscar Kennedy avant que Freddie Highmore ne prenne la relève en l’incarnant à l’adolescence). Les seconds rôles nous réservent d’agréables surprises comme Ken Stott & Victoria Hamilton (respectivement le père et la mère), sans oublier l’odieuse Helena Bonham Carter. En fin de compte, si la première partie s’avère convaincante, la seconde aura le don de décevoir et d’ennuyer. Le film ne nous apprend pas grand chose sur Nigel Slater, si ce n’est qu’il est gay, que sa mère était une piètre cuisinière et gravement malade, que son père était odieux, que la Grande-Bretagne ne connaît pas la cuisine raffinée, bref, si vous veniez pour voir un film sur la gastronomie à l’anglaise, c’est loupé, ce biopic se focalise sur trop peu d’éléments pour pleinement satisfaire sur toute la longueur, le film s’avère sans grand intérêt, c’est une déception, dommage car il y avait pourtant du potentiel.
    Eddy P
    Eddy P

    143 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 octobre 2011
    Etrange cette vague de films qui sévissent actuellement sur nos écrans et qui dépeignent avec complaisance la souffrance et les séries d'échecs pour faire plus "réaliste". En l'occurence, Toast est partiellement autobiographique. Mais, comme le précisait Maupassant il y a 130 ans déjà, quelques ellipses permettent de dynamiser le récit afin d'en faire ressortir sa substance, son message. Ici, que ressentir ? Pour les points positifs, d'excellents acteurs, une belle photographie, des pâtisseries alléchantes. Pour le négatif : la lenteur du scénario et surtout le hors sujet complet ! Là où j'attendais une comédie dramatico gastronomique, j'ai trouvé un drame social relativement banal entre un jeune ado qui livre son combat contre sa belle-mère pour conquérir le ventre (le coeur ?) de son père. Outre l'aspect oedipien éculé du sujet, j'en suis plus sorti le ventre lourd et avec mal au coeur. L'autobiographie n'excuse pas le manque de rythme du récit qui ne conclue jamais sur un succès. En gros, le film termine -positivement- là où il aurait du commencer. Dommage.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 octobre 2011
    Nigel adore sa mère, piètre cuisinière habituée des ratages culinaires -même les conserves- qui a un plat de remplacement tout trouvé : des toasts beurrés. Quant à son père, il crie pas mal mais ne semble pas avoir beaucoup d'amour à donner. A la mort de sa mère, Nigel dispute l'amour de son père à la bonne à coup de... bons petits plats.

    Oscar Kennedy et Freddie Highmore se partagent avec brio le rôle du héros, un gamin adorable qui voudrait seulement que son père l'aime. Victoria Hamilton campe la mère aimante et déchirée par la douleur qu'elle sait que son fils va subir. Helena Bonham Carter distille une cruauté égoïste en incarnant l'abominable belle-mère au physique banal mais cuisinière hors pair qui pourrait aimer le gamin mais craint trop de perdre sa place dans le coeur du père, joué par l'excellent Ken Stott. Le scénario, accompagné par une très belle B.O, est simple mais inventif, un brin acide. Le film mêle habilement émotion et rire et donne faim en filmant la passion de la cuisine. La reconstitution des 60's est très belle. Il s'agit de l'une de ces petites merveilles découvertes par hasard alors qu'aucune promotion n'en ait été faite.

    Ma note : 10/10
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