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ffred
1 726 abonnés
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3,0
Publiée le 10 octobre 2011
Adapté des mémoires d’un célèbre chef cuisinier anglais par Lee Hall (scénariste de Billy Elliot), Toast est le très joli premier film de S.J.Clarkson. J'en suis ressorti ravi. C’est plein de charme et vraiment très émouvant. Un vrai bonbon acidulé anglais... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/
Six ans après s'être rencontrés sur le film Charlie et la chocolaterie, le duo Helena Bonham Carter et Freddie Highmore se reforme pour, une fois de plus, une histoire de délices sucrés. Mais, pour ma part, on est bien loin de l'alchimie du précédent film, et vraiment bien loin des papilles qui frétillaient... Ici, malheureusement, si l'on espère voir ces deux pâtissiers collaborer dans la joie et la bonne humeur (et pourquoi pas quelques gaffes) sur les recettes, vous avez mal saisi le sujet du film, comme moi... En réalité, il s'agit davantage d'un drame autobiographique adapté du roman qu'a écrit ce jeune cuisinier en grandissant, balloté entre la mort de sa mère qui ne savait pas cuisiner et cette belle-mère cordon-bleu qui lui voue une haine réciproque. Pas d'éclats de rire, donc, j'aurais subjectivement préféré mille fois que ce duo soit complice et non pas ennemi, ce qui gâche le potentiel émotion de ces deux acteurs... Mais, puisqu'il faut coller à la réalité de l'écrivain, on subit alors une guéguerre culinaire qui ne fait pas sourire ni n'émeut, et le final est bouclé en trois minutes montre en main. Mais, comme tout bon film de la BBC, l'image est impeccable, la trame sonore aussi, et les acteurs restent tous très professionnels. Il est vraiment dommage que le film prenne des airs de drame en guéguerre culinaire inutile et fade, alors que les acteurs (et cela se voit) ont tellement mieux à offrir... Reste l'image impeccable.
Une bonne comédie dramatique retranscrite dans une époque anglaise que l'on aurait surement tous aimé connaître. L'histoire est vraiment touchante et les émotions sont très communicatives. Les deux jeunes acteurs qui interprètent le protagoniste Nigel sont superbement convaincants. Le genre est fidèle à lui même car on peut à la fois être ému et à la fois rigoler. Helena Bonham Carter a prit un sacré coup de vieux, je ne sais pas si c'est pour son rôle mais je le trouve méconnaissable. La bande originale est en accord parfait avec l'ensemble des scènes et elle nous transporte pendant prêt d'une heure et demie. La première heure est réussie mais la dernière demie-heure m'a déçu, en fait je ne m'attendais pas à voir le personnage principal grandir et certaines choses m'ont un peu gêné. Cependant, je n'avais encore jamais entendu parler de ce long métrage et je l'ai trouvé plutôt sympathique. A découvrir. 13/20.
Toast est un peu tarte. Sa recette est bien connue. Son glaçage trop sucré. Mais sous l’enrobage hautement calorique bat néanmoins un cœur tendre et douloureux puisqu’axé sur l’initiation d’un jeune garçon au deuil à l’homosexualité. Et là réside son intérêt principal. Car le film anticipe quelque peu les moments magnifiques tout autant que troublants de Dolor y Gloria, notamment cette découverte du corps nu masculin qui provoque fascination et évanouissement mêlés : Josh se change dans le garage, l’enfant regarde avec discrétion et découvre en sa compagnie un art de vivre et de cultiver son jardin en harmonie avec la nature et ses saveurs. Ce que ne cesse d’opposer le long métrage, c’est l’artificiel au véritable, la conserve jetée dans de l’eau bouillante à la gastronomie, l’amour qui se fane sous les feux du puritanisme à l’amour-passion, cet amour boulimique qui conduit le jeune garçon à faire des bruits proches de l’orgasme à chaque page du livre de cuisine tournée, à se couvrir de la robe de sa mère afin de la sentir là tout près malgré son absence, à s’adonner à la cuisine comme à une vocation. De belles scènes ponctuent le long métrage, essentiellement des scènes où l’enfant, seul, laisse libre cours à ses désirs et leur exploration. Et S.J. Clarkson parvient un temps à faire que ses personnages échappent au manichéisme : la méchanceté des adultes et des enfants est rattrapée in extremis par un désespoir à fleur de peau que divulgue mal un autoritarisme inerte, par une solitude et un besoin de la combler. Toast est un film sur le départ, celui de la mère, celui du fils, et la douleur de ce départ néanmoins consubstantiel à la renaissance. Dommage que la dernière partie ne prenne pas le temps de développer ce que l’ellipse a permis d’accélérer ; et la clausule laisse en bouche un goût d’amertume, cédant à terme à la facilité du manichéisme sous une forme punitive et vengeresse trop brutale, mal amenée.
A part l'affiche fort réussie , le film est d'une médiocrité rare et les acteurs ne font rien pour le tirer vers le haut , quant à la mise en scène elle est tout simplement inexistante , pour un film Anglais c'est indigeste au possible, quelle déception !.
Un telefilm sympathique mais avec beaucoup de longueurs (surtout au début) . Toutefois les acteurs Freddie Highmore et Helena Bonham Carter sont épatants .
Un film touchant sur l'enfance d'un jeune chef. Mais là où est la prouesse c'est que tous les enfants peuvent s'identifier au personnage. Oscar Kennedy et Freddie Highmore offre une interprétation différente mais efficace de Nigel. Et la merveilleuse Helena Bonham Carter pleine de vie entre dans le registre de l'authenticité. Habitué de la série télé, le réalisateur Clarkson n'omet pas d'erreur, cependant il hésite quelque fois à savoir si c'est bien ce qu'il fait (cela se voit au rythme des scènes). Toast vous va droit au coeur.
Protocole, n, m : ensemble des règles et opérations dont l'ordre strict doit être respecté dans la conduite d'une expérience, compte rendu de cet ensemble.
L'efficacité en cuisine dépend du bon respect de la recette et du temps de cuisson, avec un soupçon de place laissé à l'expression de...l'instinct.
S.J. Clarkson adapte le roman autobiographique "Toast : The Story of A Boy's Hunger" (publié en 2004) du célèbre Nigel Slater (un grand nom de la gastronomie culinaire anglaise). Dès le début du film, on se retrouve plongé en plein cœur des années 60, les reconstitutions sont fidèles, les décors soignés et les couleurs foisonnent. La présentation des personnages est-elle aussi réussie, avec d’un côté, le personnage central du film, à savoir Nigel Slater (parfaitement incarné par Oscar Kennedy avant que Freddie Highmore ne prenne la relève en l’incarnant à l’adolescence). Les seconds rôles nous réservent d’agréables surprises comme Ken Stott & Victoria Hamilton (respectivement le père et la mère), sans oublier l’odieuse Helena Bonham Carter. En fin de compte, si la première partie s’avère convaincante, la seconde aura le don de décevoir et d’ennuyer. Le film ne nous apprend pas grand chose sur Nigel Slater, si ce n’est qu’il est gay, que sa mère était une piètre cuisinière et gravement malade, que son père était odieux, que la Grande-Bretagne ne connaît pas la cuisine raffinée, bref, si vous veniez pour voir un film sur la gastronomie à l’anglaise, c’est loupé, ce biopic se focalise sur trop peu d’éléments pour pleinement satisfaire sur toute la longueur, le film s’avère sans grand intérêt, c’est une déception, dommage car il y avait pourtant du potentiel.
Une histoire douce amère vraiment agréable, au ton un peu décalé qui apporte une certaine poésie et transforme en conte l’histoire d’enfance de ce Chef anglais reconnu, qui a du mal à trouver sa place et à se construire une identité propre entre une mère malade et un père absent.
Soyons honnêtes : je n'attendais vraiment pas d’étincelles de ce film sur l’enfance et l’adolescence du célèbre (du moins Outre-Manche) cuisinier Nigel Slater. En effet, le cinéma nous a rarement gâté en matière de film "culinaire" : « Le goût de la vie », « Julie et Julia » et bien d'autres... La sauce ne prend pas toujours et la sensation d’écoeurement n’est jamais très loin. « Toast » ne déroge pas à la règle, même s'il y a quelques petites choses à sauver, à l'image des couleurs chaudes et agréables, quelques scènes aussi amusantes que bien senties et d'un casting impeccable que domine la grande Helena Bonham Carter, savoureuse en gouvernante puis belle-mère légèrement vulgaire. Mais l'intrigue est à la limite de la purge, se limitant la plupart du temps à une opposition assez grossière entre ces différents protagonistes, où finalement seul celui du père évolue sensiblement. Pour le reste, on devra se contenter d’un héros peu charismatique ayant pour seul but dans la vie de cuisiner et d’une belle-mère finalement beaucoup moins antipathique que ne cherche à la montrer la réalisatrice. On a beau apprécier cette démarche consistant à ne montrer personne tout noir ou tout blanc durant 90 minutes, on ne peut s’empêcher de trouver le temps long. La raison principale est que nous nous prenons plus d’attachement pour le personnage de Bonham Carter, bien plus méritante et dynamique, que pour le jeune Nigel, ne faisant jamais aucun effort d’amabilité et de partage au point de finir par nous gonfler au plus haut point. Non pas que nous soyons pour les petits garçons modèles, mais à ce niveau d’énervement, cela devient problématique. D’autant que niveau rythme et enjeux, ça coince aussi : entre questions existentielles captivantes (Nigel réussira t-il une meilleure meringue au citron que Miss Potter ? C’est les candidats d’ « Un dîner presque parfait » qui vont se régaler...) et intrigues secondaires traitées à l’arrache (l’homosexualité de l’apprenti cuisinier), il n’y a rien de bien croustillant à se mettre sous la dent. Une cuisine encore une fois beaucoup trop fade pour nous passionner.
Voici l'un de mes coups de coeur de l'année ! En prenant mon billet pour voir Toast, je savais uniquement qu'il s'agissait de l'adaptation d'une autobiographie et que l'action se passerait principalement dans une cuisine. Passons sur l'enfance de Nigel Slater, incarné par un petit acteur malicieux au prénom prémonitoire, Oscar Kennedy. Une enfance pas si facile, entre une mère malade et un père pas vraiment compréhensif. Un tas de détails nous montrent l'adolescent que deviendra Nigel, qui prend alors les traits de Freddie Highmore, bien connu du jeune public. Et c'est de lui que vient la surprise ! On dirait qu'il a décidé de briser l'image proprette que lui ont forgé Charlie et la chocolaterie et la saga Arthur et les Minimoys en se mettant en danger dans ce rôle quelque peu inattendu. En plus il est totalement crédible et semble même y prendre du plaisir, le bougre ! Le spectateur, lui, aura sans doute une féroce envie de tarte au citron meringuée en sortant de la salle. Un conseil : allez voir ce film avant de manger. "Bon appétite !"
Etrange cette vague de films qui sévissent actuellement sur nos écrans et qui dépeignent avec complaisance la souffrance et les séries d'échecs pour faire plus "réaliste". En l'occurence, Toast est partiellement autobiographique. Mais, comme le précisait Maupassant il y a 130 ans déjà, quelques ellipses permettent de dynamiser le récit afin d'en faire ressortir sa substance, son message. Ici, que ressentir ? Pour les points positifs, d'excellents acteurs, une belle photographie, des pâtisseries alléchantes. Pour le négatif : la lenteur du scénario et surtout le hors sujet complet ! Là où j'attendais une comédie dramatico gastronomique, j'ai trouvé un drame social relativement banal entre un jeune ado qui livre son combat contre sa belle-mère pour conquérir le ventre (le coeur ?) de son père. Outre l'aspect oedipien éculé du sujet, j'en suis plus sorti le ventre lourd et avec mal au coeur. L'autobiographie n'excuse pas le manque de rythme du récit qui ne conclue jamais sur un succès. En gros, le film termine -positivement- là où il aurait du commencer. Dommage.
Critiques dures envers ce film tout en douceur :'O. Bon, certes, quelques scènes on ne comprend pas vraiment ce qu'elles font là... Mais les couleurs, la joie de vivre, les plats :'O. J'ai beaucoup aimé, c'était rafraîchissant, le petit Oscar Kennedy est trop mignon, sinon Freddie Highmore a eu une poussée de croissance x'D. J'aimais bien l'époque et l'histoire.
J'aime : * i love english accent * Helena Bonham Carter & Freddie "cutie" Highmore * la tarte au citron * la 1ère partie du film * les petites sucreries bercées de poésie
J'aime pas : * les émotions peu développées * les lourdes lenteurs