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19 abonnés
58 critiques
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2,5
Publiée le 13 septembre 2013
On a du mal à comprendre la véritable intention. Entre plongée efficace ds le monde des jeunes néonazis et énième cliché sur le rapprochement des êtres que tout oppose, le spectateur se perd.
Film sombre et violent, Guerrière n'est pas pour autant dénué de moments de grâce. L'histoire est désolante, portrait violent et sans complaisance d'une jeunesse allemande néonazi et négationniste, pointant ici et la différents coupables de cette situation au sein de la société, de la famille. Le scénario est construit avec intelligence, se jouant parfois de nous avec efficacité. Les jeunes comédiens sont très convaincants, ce qui ne semble pas évident au vu du sujet difficile du film. On se surprend à détester et à aimer le personnage principal, Marisa, très ... La suite sur Plog Magazine, les critiques des ours : lien ci-dessous.
Rien de neuf dans ce film allemand au scénario ultra-classique, si ce n'est une forme de complaisance qui finit par déranger. Car oui, nous savons que ces arriérés fanatiques du troisième Reich sont plus proches des animaux que des humains, mais un peu de subtilité et une construction dramaturgique n'aurait pas fait de mal à ce "guerrière" aux gros sabots.... Le coup de la rédemption, de la bande d'attardés qui se retourne finalement contre la brebis galeuse, tout cela est loin de se hisser au rang d'un "American Histrory X". Non, "GUERRIERE" manque de finesse et d'ouverture à un débat sur la résurgence de ces groupuscules dangereux et ne fait que renforcer la haine vis à vis de la haine..... Bof !
Film très décevant et irréaliste. Je ne comprends pas les critiques qui l'ont encensé. L'Allemagne n'est décidément pas prête a traiter sa réalité Neo-nazie....
Guerrière débarque en catimini sur les écrans français alors qu’il a su provoquer un succès dans son pays d’origine, l’Allemagne. Quelques récompenses de marque, et pas des moindres puisque les titres de meilleurs film, scénario et actrice lors de la remise des prix du cinéma allemand lui ont été décernés, sont venues marquer le parcours de ce premier long métrage de David Wnendt.
Un peu démago dans sa description de la prise de conscience, trop rapide à mon goût (voire incohérente), d'une jeune femme immergée dans le milieu néo-nazi allemand. De même, la fin est à mes yeux carrément ridicule, dans sa volonté de sur-dramatiser. Par contre, le quotidien du groupuscule auquel elle appartient est tellement bien vu qu'il semble avoir été déjà partagé. De plus, la fascination qu'il exerce sur une ado qui, bien que brillante, semble y trouver les éléments nécessaire à la constitution de sa personnalité future, sont finement rendus et nous font parfois frémir. Enfin, d'Alina Levshin, impressionnante de bout en bout, semble réellement habiter son personnage. Un film qui, bien qu'honorable, a malheureusement du mal, à cause des défauts évoqués plus haut qui le plombent lourdement, à emporter l'adhésion.
Politiquement ultra-correcte, sans chercher à comprendre le phénomène skinhead mais seulement à le dénoncer à travers des clichés, le film a en outre le gros défaut d'être soporiphique. Je recommande bien plus American History X que celui-ci sur le sujet.
Un film émouvant... violant... bouleversant. Rien de vraiment sanglant mais des actes et des situations dures. Cette jeunesse allemande est bien montrée par le réalisateur.
"Kriegerin" me laisse globalement une impression positive mais entachée par quelques réserves. Ces dernières sont surtout liées au scénario et à la manière dont le réalisateur/scénariste traite son sujet: le néo-nazisme en Allemagne et la place des femmes dans ce mouvement. Pour ce thème relativement sensible, l'intrigue emprunte des chemins trop attendus et déjà foulés maintes fois. Ainsi, aussi bon soient-ils, le message et la morale qui s'en dégage sont noyés dans les clichés. Il manque à "Kriegerin" la subtilité et l'intelligence qui aurait rendu cette histoire plus crédible, plus poignante et plus vivante. Les changements psychologiques des deux jeunes filles sont trop brusques ou pas assez bien amenés pour être réalistes. On n'est guère convaincu de ces aspects-ci nonobstant l'excellente prestation de l'actrice Alina Levshin. Cela ne nous empêche pas de se laisser porter par cette belle histoire dramatique et par ses passages riches en émotions. Le long métrage est beau malgré sa dureté et fait un bon film de sensibilisation auprès du jeune public.
Les premières scènes de « Guerrière » instaurent d’emblée un malaise profond qui ne s’essoufflera guère durant la projection du film. Le milieu néo-nazi dans lequel baigne le personnage principal de cette histoire n’inspire que dégoût et répugnance et suscite vraiment l’incompréhension. Comment peut-on s’orienter vers de tels extrémismes ? Conditionnée idéologiquement par un grand-père affectueux mais totalement réactionnaire, Marisa a grandi avec la haine de l’autre. Sa rencontre avec un jeune réfugié pakistanais va-t-elle provoquer l’électrochoc indispensable pour lui ouvrir les yeux sur la réalité du monde ? La mise en scène et le scénario s’accordent parfaitement pour décrire ce milieu glauque, violent et très bête. Les deux jeunes actrices principales y sont vraiment remarquables.
Le cinéphile, qui sommeille en moi, admire ces réalisateurs qui s'attaquent de front aux problématiques liées à l'Histoire en général et, pour ce Kriegerin/Combat Girls, aux funestes répercussions du conflit de la Seconde Guerre Mondiale sur une certaine jeunesse allemande. Marisa, 20 ans, et contrairement à ce que dit le synopsis, n'a pas besoin de se sentir provoquée pour agir violemment (il n'est qu'à voir la scène dans le train). Son monde tourne autour d'un grand-père sur le départ (la mort est proche), un petit boulot et un groupe de néo-nazis en guerre contre toute forme d'autorité et qui expectorent leur rage sur les étrangers. Parallèlement, la caméra de David Wnendt, s'attarde sur la jeune (15 ans) Svenja qui va incorporer ce noyau de crétins. La grande force de Kriegerin, c'est de s'attarder sur ses personnages en leur donnant vie (Marisa est une idiote mais une idiote immature, Markus a un père marxiste, Svenja s'oppose à sa famille...). Le métrage est une sorte de démonstration in situ, un message clair qui averti du potentiel danger vivant en Europe même (L'UE a aussi été créée dans un désir de paix entre les nations en réponse au conflit mondial). Marisa va commettre une action préjudiciable, cependant elle lui permettra de se chercher dans un premier temps, puis de reconsidérer sa vision du monde. Filmé en scope, pourvu de cadrages esthétiques et d'une direction d'acteurs époustouflante, Kriegerin est une belle oeuvre. 4/5