Derniers Avis : Killer Joe - Page 25

Visuellement c'est franchement beau et l'ambiance est unique. La mise en scène est excellente, quelques scènes sont marquantes... En ce qui concerne les acteurs : c'est un plaisir de voir Emile Hirsch montrer tout son talent, dans un film très éloigné de tout ce qu'il a fait auparavant. Il est tout simplement parfait dans ce rôle de minable, qui lui permet de confirmer qu'il est un des acteurs les plus prometteurs de sa génération... Même chose pour Juno Temple, qui est aussi prometteuse que charmante. J'ai été agréablement surpris, finalement, par Matthew McConaughey. Il a fallu quelques scènes pour que je sois convaincu, avant ça j'avoue que je regrettai que le rôle n'ait pas été confié à un autre acteur, comme Woody Harrelson. Bref, il se révèle être un choix parfait, malgrès tout. Pour en finir avec le casting, Thomas Haden Church est excellent, je ne l'ai vu que dans très peu de films mais c'est la première fois que je le remarque vraiment. Quant à la BO, elle est très discrète, mais réussie. Au final, Killer Joe est un film jouissif et une pure claque cinématographique.

Deux surprises: la violence du film (je ne m'attendais pas à ça) et l'excellent scénario, presque un huis-clos. Les acteurs sont parfaits, troublants. Pas de gentils ou de méchants: les personnages ont tous une part de noirceur et une de lumière. Un film angoissant.

Film pour le moins troublant et hallucinant ! Très noir, remplit de violence tant physique que psychologique, parfois a la limite du sadisme ! on a mal tout le long du film, mais on ne peut s’empêcher d'aimer suivre jusqu'au bout, ces personnages torturés, au passage, assez brillamment joués ! Ce film fait bien son effet, reste dans les consciences, jusqu'a la dernière minute, et bien encore au delà après le visionnage !

Friedkin nous livre ici la part la plus sombre de l'Amérique dans ce thriller sidérant et malsain. On est à la fois anxieux et mal à l'aise face à cette histoire à l'issue inévitablement tragique, mais on en peut décoller les yeux de l'écran. De déconvenue en déconvenue, la machination finit par se retourner contre les protagonistes, jusqu'à une longue scène finale des plus destabilisante. Un des plus grands films de l'année 2012!!

Un film qui nous rappelle que le cinéma est un art. Cette œuvre ne vous laissera pas indifférente, Friedkin nous embarque dans sa folie avec une réalisation de grande qualité. L'histoire est captivante, Matthew McConaughey est extraordinaire dans son rôle.
Ce film nous laisse une impression étrange. L'impression d'avoir vu un film qui n'est pas accessible à tous. L'impression que le réalisateur nous a emmené où il le souhaitait. L'impression que tout cela n'est pas achevé, qu'il manque quelque chose au film.

Cette œuvre détonne, surprend, et interroge. Elle suscite notre intérêt, notre curiosité, nos questions.
N'est-ce pas là le propre de l'art?

Le film a pris son sens et beaucoup de relief à mes yeux lorsque j'ai lu une critique qui disait qu'il faut voir le personnage de killer joe comme une métaphore du Mal, qui ronge les personnages tantôt du fils, du père et de la fille, voir de toute la famille en même temps. Et c'est vrai qu'il faut bien reconnaître que son attitude, son accoutrement et surtout la scène de fin confirme tout cela. La sensation de gêne et de malaise d'une lecture 1er degré se transforme alors en pur plaisir cinématographique. D'autant que les clés pour le décoder ne nous sont pas clairement données et qu'il appartient à chacun de le voir comme il le souhaite.

Killer Joe marque le retour en force de William Friedkin, essentiellement connu pour L'exorciste , qui réalise ici un bon film qui fait monter la pression crescendo jusqu'à un final dérangeant, obscène et jouissif. C'est d'ailleurs là où le film se révèle très bon, dans son escalade de violence qui intervient sans prévenir, nous prenant de court. Car le film se suit avec plaisir grâce à un très bon scénario et a d'excellents acteurs. On retrouve donc un Mathew McConaughey très bon dans le rôle de ce tueur à gage qui montre un autre côté plus étonnant sur la fin du film, permettant lui permettant de nous livrer une prestation où la folie se mêle à la violence dans un cocktail malsain. Emile Hirsch est tout aussi bon mais c'est surtout la prodigieuse Juno Temple qui tire son épingle du jeu pour nous proposer un personnage plus troublé et fascinant qui est de loin le meilleur personnage du film. Empreint d'une tension glauque et d'humour noir bien placé, Killer Joe est un bon film qui surprend par un final en apothéose où on comprends qu'on ne sortira pas indemne de cette expérience troublante et révoltante.

Violences et humour noir. Un scénario surprenant servit par des acteurs qui le sont tout autant. Un genre à part qui ne peut pas plaire à tous, voire même choquer.

Éternel franc-tireur, Friedkin s'attaque à la pièce sulfureuse de Tracy Letts et retrouve sa fascination pour le mal, son regard cynique sur la société américaine et son goût pour les situations transgressives. Malheureusement, tout cela est un peu artificiel : en permanence outré, le film ne parvient pas à se densifier d'une épaisseur humaine et tourne à la démonstration. Contrairement à sa dernière réussite, "Bug", aucun trouble ne vient habiter cette descente en enfer. On demeure à l'extérieur. Il y a bien l'incroyable McConaughey, vraiment réjouissant, et cette tendance qu'ont tous les personnages de barboter dans leur médiocrité avec une naïveté confondante. Cela donne certes un ton au film, mais pas une nécessité. Rien de honteux, mais cet exercice de style (parfois réjouissant, parfois crapoteux) demeure assez gratuit. On attends néanmoins avec impatience le prochain Friedkin, tant le cinéaste a passé sa carrière à renaître de ses cendres.

ce film est tout bonnement incroyable par sa noirceur et son coté rugueux, les acteur sont tous tres bon

On ne sait pas ce qui l'emporte, l'amour du cinéaste pour ses personnages ou la légèreté des situations 
(la scène du pilon de poulet : 
incroyable !).

L'adaptation de la pièce par Friedkin, nous montre un univers dérangeant en traitant de sujets malsains par le biais de personnages tous plus ou moins dérangés comme celui de Matthew McConaughey qui est sûrement le pire, et à qui le personnage de Dottie va se donner pour échapper à son enfer. Tout ceci, en se déroulant avec des dialogues bien menés, et une dernière séquence en huis-clos jouissive. Décidément, Friedkin n'a pas fini de nous satisfaire !

Il est difficile de débuter une critique sur " Killer Joe " tellement les sujets abordable concernant ce film sont exhaustifs! William Friedkin , l'un des doyens du cinéma actuel revient en force avec ce film sur une famille acceptant de faire tuer leur mère afin de toucher son assurance - décès. Le ton est donné , le politiquement incorrect dominera durant toute la durée du film. Ce style de film critique contre la socièté a déjà été maintes fois fait de manière plus ou moins bien. Friedkin conservant toujours l'aura des cinéphiles grâce aux succès critiques et public de L'exorciste et French Connection, nous livre sa vision des Etats Unis d'aujourd'hui. Apres quelques années de vache maigre sur ces films qui n'ont pas rencontré le succès escompté, on pouvait être perplexe! Le casting fait, l'angoisse monte encore : Que vient foutre Emile Hirsch la dedans avec Matthew McConaughey, adepte des films kitches, et tête d'affiche de plusieurs nanars depuis 2000. Qui est cette Juno Temple ?
Une fois sorti de la salle, une seule phrase m'est venu à l'esprit : il ne faut pas vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué. Car p***** quelle claque, j'ai vu du cinéma , du vrai ! Les acteurs sont tous excellents ( surtout McConaughey qui se rapproche de Casey Affleck dans the killer inside me au niveau de la prestation ) et embrassent à merveille un scénario très intelligent. La finesse d'écriture est tout simplement stupéfiante! Bien sûr, toutes les scènes ne sont pas à mettre sous des yeux non avertis, mais c'est le fond qui est le plus intérréssant même si la forme est aussi très maîtrisé enchainant des moments violents et d'autres plus posés mais tout aussi malsain vu le contexte de l'histoire. Ainsi qu'une technique et une maîtrise de la caméra qui j'espère servira d'exemple. Moi-même je me suis posé, certaines questions sur le message ou l'idée qu'avait en tête le réalisateur : voulait il choqué ? Marqué les esprits ? .... La fin du film provoque ce déclic chez le spectateur : William Friedkin nous livre la plus belle définition de ce qu'est le cinéma américain d'aujourd'hui. La prospérité, l'image , la grandeur des Etats-Unis , tout ceci est terminé . Le vainqueur de la Seconde guerre mondiale et la Guerre Froide a disparut , L'Amerique fait peur dorénavant! La misère , avec encore de la misère accentue celle-ci et le pays commence une chute libre dans les profondeurs de ce qu'est la décadence des hommes provoqué une socièté du haut tirant les autres vers le bas. Chaque gangrène qui ronge notre socièté ( pédophilie , meurtre , pauvreté , corruption , violence ) tout est implicitement décortiqué dans cette oeuvre et nous fait réfléchir pendant environ 1h50 de bonheur cinématographique et de malheur sociètal !

Bon film mais mes attentes étaient probablement trop élevées vis à vis des critiques que j'ai pu lire. J'ai un peu attendu que l'histoire décolle mais sans que ça n'arrive réellement. Un peu dommage donc. Cependant, quelques scènes assez... originales... viennent apporter du piquant et sauvent l'ensemble.

Film réussis.
Au début j'etais tres sceptique sur le scénario, le film en soit. Et puis franchement, le film monte crescendo jusqu'a l’apothéose.
C'est une longue escalade ou on est parfois amusé, parfois choqué entre autre, mais on en sort indemne.
Je trouve néanmoins la toute fin trop courte, un peu baclée.
Joe est énorme dans ce film, je dis bien Joe car il habite vraiment son personnage.