Ce film est une réussite. Je vous le recommande chaudement, le scénario est tellement bien écrit que ne voit pas le temps passer, les acteurs jouent bien... À voir absolument!
William Friedkin nous dévoile la terrible époque durant laquelle des familles se battent pour succomber à leur faim, et où le trafic de stupéfiants est parfois la seule issue face à un combat homérique pourtant voué à l'échec. C'est ce que fait le jeune Chris (Emile Hirsch), qui nous présente un jeu parfait, comme dans dans l'incroyable sentiment de liberté auquel il nous fait vivre dans "Into The Wild". Malheureusement, il y a toujours un méchant. Celui-ci est plus que parfait, dans son rôle tenace du représentant de l'autre monde, où les méchants n'ont pas comme habitude de laisser des cadeaux. Deux acteurs qui ne tarderont à entrer parmi les grands. De son côté, Dottie (Juno Temple) nous montre un rôle fragile, personnage blessé, au bord de l'évasion de la conscience qui se vide rapidement, très rapidement. Le tout est plongé dans une mise en scène somptueuse, et même luxueuse, reliée à des scènes toujours aussi belles les unes des autres. On pourra citer celle du poulet, l'érotisme y est décrit comme un fruit pêché, une passion bloquée, inaccessible, pourvue d'un sentiment de peur ; le concret s'échappe ; les rêves remplacent toute réalité. L'érotisme pur, soigné par l'incroyable scène proposée, ce qui en fait une scène clé et inoubliable de l'histoire du cinéma. Un grand film, surtout pour cette triste année 2012, "Killer Joe" remporte le prix de la mise en scène au festival du "Lion Vert" !
Bien crade comme il faut, un casting parfait avec surtout notre acteur Texan (cool aussi de revoir Emile Hirsh dans un bon rôle). iL y a eu M Brandon avec une barquette de beurre, ("The last tango, in Paris" you know what i mean ?))désormais , il y a McConaughey avec son manchon de poulet (désolé ...). Je pense que les perso',leurs relations auraient pu être creusés un petit peu plus notamment celle entre Joe et Dottie . Cela aurait pu évoluer dans le registre de celle entre De Niro et J Lewis dans "Les Nerfs à vif" (fille dans une famille instable attirée par un personnage sombre, "ambivalent").
Un des plus gros navets que j'aie vu depuis ... depuis ... ah oui depuis bienvenue chez les ch"tis Dire que ce réalisateur s'était distingué avec des chefs-d'oeuvre comme l'exorciste ou police fédérale los angeles. Bâclé, grand-guignolesque, cousu de fil blanc... même l'excuse du second degré ne prend pas. Et pourtant je suis plutôt bon public voire indulgent. Quant à Matthew, qu'est il venui faire dans cette galère !! En bref : A fuir même par une soirée pluvieuse et solitaire
serieux c'est incomprehensible de voir des 4 etoiles,ce film est un desastre totale je me suis ennuier pendant tout le film on y comprend rien dans la mise en scene,c'est en realite au 20 derniere minute que sa s'emballe dans un delide extrement gore ( la fellation avec la cuisse de poulet totalement hard,et un reglement de compte assez violent),sincerement a eviter
On le sait, le cinéma américain est quasiment exclusivement démocrate. Ce n'est donc pas un hasard si ce film assez hallucinant se déroule au Texas, état qui vote historiquement républicain. "Killer Joe" nous amène en effet dans l'Amérique profonde, celle des ouvriers arriérés qui boivent leur paie au bistrot et vivent au jour le jour. Sombre tableau que nous dresse là William Friedkin dans un polar tordu, malsain, pervers mais au scénario pêchu et qui sort des sentiers battus. Au milieu de cette noirceur et de cette folie ordinaire, un rayon de soleil émerge cependant : la craquante Juno Temple, actrice pouponne qui nous montre ses charmes sous toutes les coutures et qui est absolument lumineuse, faisant naître au spectateur des désirs inavouables. La performance des autres comédiens est également à souligner et donne beaucoup de puissance à cette farce glauque et sexy. Matthew McConaughey, bien sûr, qui va encore plus loin que dans "Magic Mike", nous montrant ici entièrement ses fesses. Thomas Haden Church, parfait en péquenot moyen et qui fait mouche à chaque réplique. Et enfin l'inoubliable Gina Gershon dont les rôles sensuels dans "Showgirls" et "Bound" hanteront ma mémoire à jamais. Ca me fait plaisir de la retrouver dans cette oeuvre à ne pas mettre entre tous les yeux et malgré le poids des ans, elle reste résolument attirante et désirable, s'exhibant encore et toujours. Eh Gina, tu reprendras un pilon de poulet ?
William Friedkin réussi encore à créer un polar noir, viscéralement malsain mais il n'y a plus le brio, l'efficacité car ici on sent des baisses de rythme des flottements dans le récit. En revanche on est vraiment happé par l'ambiance malsaine. Le casting est excellent et mentions spéciaux pour Matthew McConaughey et Juno Temple. Imaginé une douce et frêle jeune femme étouffé par une famille de bouseux qui vont la donner en gage à un redoutable tueur. Malgré quelques baisses de rythme on suit sans ennui ce thriller jusqu'au dénouement final. Pas mal mais le meilleur de Friedkin est déjà bien loin!
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4,5
Publiée le 21 février 2019
Malsain, tordu, crèpusculaire...il n'y a absolument aucune concession dans ce film violent et psychotique, et il n'en a là que plus de mèrite! Matthew McConaughey, Emile Hirsch, Juno Temple, Thomas Haden Church, Gina Gershon...des acteurs saisissants qu'on ne peut oublier dans nos mèmoires et qui donnent ici un maximum de leur talent pour rendre crèdible des personnages particulièrement complexes! A commencer par Matthew McConaughey, ètonnant d'un bout à l'autre, un psychopathe dèjà culte parce que sans scrupules! A force d'entendre dire que le crime ne paie pas, ce flic de la PJ le jour / tueur charismatique la nuit (et complètement chtarbè), a fini par trouver sa rècompense ailleurs! Et, dans le cas de la nouvelle bombe anglaise Juno Temple, au sex-appeal monstrueux, beaucoup à voir de son èlègante et fuselèe anatomie! La dèrive de ces personnages est celle d'une règion, d'un type d'homme ("Killer Joe") et de tout un pays! D'une structure remarquable et prenante, c'est un film de jeune homme, peut-on dire, puisque William Friedkin a 76 ans quand il tourne "Killer Joe". Chapeau bas monsieur « French Connection » car Friedkin a su fignoler son thriller pour tenir son public en haleine jusqu'au bout, vers un final de malade qui atteint un degrè de cruautè inouïe. "Killer Joe", c'est un uppercut qu'on se prend en pleine face et qui progresse de manière chaotique où le meurtre n'a jamais eu aussi bon goût qu'ici! Vous reprendrez bien un peu de pilons de poulet ?
Divertissement Gore-Porn joué par des acteurs dans le meilleur des cas, déficients mentaux ; le tout encensé par une presse malsaine vénale soudoyée comme d'habitude au même titre que les organismes de censure bien entendu.
Une simple question: Quel est l'intérêt d'un étron pareil? Faire définitivement passer les pauvres rednecks pour des tarés congénitaux? Détruire ouvertement les repères déjà mal en point d'une jeunesse de plus en plus fragile?
Cela faisait déjà 25 ans que Friedkin n'avait pas annoncé de bonnes nouvelles telles que L'exorciste, French Connection ou encore Police Fédérale Los Angeles, qui fut son dernier chef d'oeuvre. Depuis, plus rien à part que des films à droite à gauche, de temps en temps réussis, de temps en temps ratés... Bref, depuis 25 ans, Friedkin tournait autour de la chasse au billet vert. Et comme le dirait Claude François : "ça s'en va et ça revient". Tel une chevauchée d'un diable au fond du Texas, il revient (William Friedkin, bien sûr, pas Cloclo), avec un sacré "Killer Joe", un thriller sulfureux, passionnant et surprenant, qui vous laisse scié, bouche-bée, sur votre siège tout au long du film (surtout grace à un suspense des plus passionnants et des scènes d'ultra-violence extrêmement inpressionnantes). Un thriller exaltant bourré de terreur et de suspense qui s'éloigne très loin des héros aux gros bras, et revient fourrer sa queue vers ceux qui ramassent la merde et les feuilles mortes à la pelle...
Film noir hyper violent pour la rencontre d'un flic totalement pourri et d'une famille totalement cinglé du fin fond du Texas..Dans ce film chaque personnage a sa part de folie, qui donne un cocktail totalement déjanté, sale, malsain et immoral...Prestation plus que convaincante de Mc Conaughey.
Antéchrist emblématique du "Nouvel Hollywood", William Friedkin n'est pas du genre à avoir froid aux yeux. La scène d'ouverture de son dernier long-métrage, Killer Joe, en est une preuve éloquente.