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Un visiteur
4,0
Publiée le 19 janvier 2013
Une critique acerbe d'une société américaine à la dérive. Nous suivons l'histoire violente d'une famille de paumés qui vivra là une aventure des moins humaine. Mais ne faut-il pas tout pour faire un monde. Les personnages sont développés de façon très soigneuse et laisse un goût de dégout. On ne peut que les plaindre. Bien sur le film possède des scènes, qui même si elles ne sont pas d'une violence extrême, s'avère d'une cruauté inhumaine.
Montrer à un enfant de 12 ans des IDÉES HORRIBLES, ou des scènes violents et psychologiquement très marquantes et choquants, C'est LA HONTE d'accepter la diffusion d'un film pareil avec un visa de -12. Dans quelle Société vivons nous !! Quel message on passe au publiques ?? à nous enfants ???
Quelques scènes fortes et un Matthew McConaughey convaincant; tout cela malheureusement étouffé par une atmosphère malsaine et indélicate où s’entremêlent violence gratuite, personnages trop sournois et vicieux et cynisme sans saveur. A éviter.
Les polars ultra-violents aux rebondissements alambiqués et aux dialogues ciselés ne sont pas uniquement réservés aux jeunes cinéastes geeks et branchés. William Friedkin, bientôt 80 bougies sur le gateau, en atteste. En adaptant ici la très sombre pièce de théâtre du dramaturge Tracy Letts, l'homme a la cheminée décorée d'un Oscar et d'un Golden Globe du meilleur réalisateur, fait passer Quentin Tarantino et les frères Coen pour une troupe de danseuses en tutu. Killer Joe c'est un électrochoc qui sent la poudre et met mal à l'aise, une plongée en apnée entre fascination et répulsion dans l'Amérique de Rednecks au quotidien rythmé par la poisse et les coups tordus. Ces gueules directement sorties d'émissions de télé ragoteuses sont sublimées par leurs brillants interprètes dont les numéros sont les grandes forces du film, d'un Matthew McConaughey (très) loin de ses rôles pour adolescentes, à la renversante révélation Juno Temple. Jouant sans cesse avec la très épineuse limite de la farce grinçante, le réalisateur de French Connection signe là une série B haletante et oppressante, diabolique et amorale, qui ne laissera personne indifférent, aussi bien ses détracteurs que ses adorateurs. Et ils seront nombreux dans les deux camps. Avec ce pur petit bijou de thriller noir, crasse rime avec classe. Retrouvez ma critique complète de "Killer Joe", ainsi que de nombreuses autres, sur mon blog cinéma CINE IS A BLOG (http://soldatguignol.blogs.allocine.fr/). Merci !!!
Alors sincèrement je pense que le réalisateur doit réellement consulter un psy, pour faire un tel film y a forcément un problème de fond très grave !!!
Doté d'un réalisateur reconnu à la mise en scène, "Killer Joe" s'aborde donc avec une qualité indéniable. De plus, le scénario est bien écrit et entraînant avec une histoire plutôt originale quoique très violente. Par ailleurs, les acteurs jouent parfaitement leurs rôles surtout Matthew McConaughey. Ainsi, le film est divertissant, réussi et très convainquant en permettant de captiver le public.
Original et drôle - enfin... quand on aime l'humour noir. Matthew McConaughey est excellent ! ... C'est violent mais on ne voit pas tous les jours des scènes comme celles-ci. Digne d'un Tarantino.
un film vraiment excellent une belle claque dans la face avec un humour noir comme je les aime les acteur sont parfait le scénario génial un film sombre et a foi très drôle et violent a pas mettre entre toute les mains si vous aimer le genre foncer.
Il est bon pour l'asile le réalisateur, et pas qu'un peu.. Du n'importequoi ce film, si on peut appeller ca un film, c'est plutot une merde immonde, insignifiante et totalement inutile.
J'avais encore jamais vu un film aussi pourri et dénué de sens ^^
film d'une rare stupidité,avec un metteur en scene qui se veut dérangeant(avec plus de succés dans "crusing")mais qui au final ne met meme pas mal à l'aise;mal filmé;mal intreprété(seul Juno Temple vaut le coup d'oeil),ça se répete en permance;on finira par savoir que MC interprete un tueur qui les tueras tous s'il n'est pas satisfait,il le répete inlassablement...ça en devient fatigant et on finira par se lasser de ces jeremiades inutiles;c'est un tueur dangereux et craint;voila c'est tout;le reste,en particulier la scene du "poulet"se veut dérangeante,elle ne fait qu'illustrer le voyeurisme malsain d'un friedkin,trop vite portée au nu peut etre;à éviter.
J'ai adoré ce film. Il faut se mettre dans le contexte et le milieu qui est sordide et vulgaire. Le film l'a bien retransmis. Je trouve dommage qu'il ne soit pas dans les incontournables de l'année à UGC sinon je serai allé le revoir
Ce scénario m'as-tu vu qui veut en jeter plein la vue mais qui ne fait que sombrer dans la vulgarité (la scène avec la cuisse de poulet qui simule une fellation est d'une complaisance rare et crasse) montre que le pauvre William Friedkin ne sait tout simplement pas raconter une histoire. Tout est prétexte à faire dans le trash si actuel de nos jours, à trouver le moindre prétexte pour montrer des femmes nues, violentées, histoire de choquer le spectateur en croyant faire "neuf" et "déjanté" alors que ce n'est que bêtement vulgaire. Mise en scène sans style, personnages déstructurés, bêtes et lourds et violents, n'ayant rien à dire (sinon se crier et se cogner dessus à la moindre occasion), ni à vivre sinon une vie minable et sans hauteur, Dialogues pauvres et creux, et diable qu'est-ce que ça parle sans arrêt. C'est dire si le cinéma même d'un ancien se croit obligé de faire jeune avec des personnages déstructurés histoire de faire dans le ton hors limites et gras de l'époque. La complaisance est telle que tout cela est creux, sans réelle épaisseur sinon que de faire croire que le "décalé" est une preuve de sérieux et de profondeur alors que ce n'est qu'un truc qui ne sert pas à conter une histoire, mais à accumuler des scènes chocs pour réveiller le spectateur de sa petite torpeur.
Un concentré d'humour noir qui vaut surtout pour des dialogues taillés au millimètre et pour la prestation hallucinante de Matthew McConaughey qui campe un Shérif pourri jusqu'à la moelle. Le dernier quart d'heure nous propose un huis-clos extrêmement jouissif et violent, nous offre son lot de retournements de situations, et vient largement compenser les quelques temps morts présents durant le film. Si l'histoire n'a rien d'extraordinaire, sur fond d'arnaque à l'assurance vie, il faut surtout y voir le tableau d'une micro-société en proie à la folie, prête à tout pour s'en sortir, quitte à sacrifier sa famille. Y a pas à dire, William Friedkin est un grand malade et nous montre d'une belle manière qu'il est toujours là.