Mon compte
    Killer Joe
    Note moyenne
    3,4
    4820 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Killer Joe ?

    673 critiques spectateurs

    5
    67 critiques
    4
    240 critiques
    3
    188 critiques
    2
    71 critiques
    1
    37 critiques
    0
    70 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 177 abonnés 7 496 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 septembre 2012
    William Friedkin, cinéaste talentueux (French Connection - 1971, L'exorciste - 1973, Le convoi de la peur - 1977 & Cruising - La Chasse - 1980) adapte pour la seconde fois consécutive après Bug (2007), une pièce de théâtre éponyme écrite par Tracy Letts et nous restitue un incroyable thriller à la violence exacerbée et redoutablement jouissive dans ses excès. Que l’on soit franc avec vous, ce film va diviser et en laisser plus d’un dubitatif face à un tel acharnement d’hypersexualité (la séquence "hot" entre Killer Joe Cooper et Dottie Smith, la jeune fille de la famille ou encore, la mémorable & gênante séquence du pilon de poulet frit !) et de violence à outrance (des coups aussi bien portés sur les hommes que sur les femmes, ici il n’y a pas de sexisme). William Friedkin nous dépeint un milieu social "White trash" à la dérive, où l’on y fait la rencontre de la famille Smith, entre Ansel un père sans aucune autorité, Sharla sa nouvelle femme (tendance bitch), Chris le fils dealer à ses heures, véritable catastrophe ambulante qui va tenter de faire assassiner sa mère (pour une histoire d’assurance-vie) et de prostituer sa sœur en guise d’acompte et enfin, Dottie la petite dernière de la famille, une adorable jeune fille encore naïve et innocente mais qui va pourtant se révéler tout autre au fil du film. Des personnages haut en couleur auquel il faut bien évidemment rajouter Killer Joe Cooper, un flic et tueur à gage, mentalement dérangé du ciboulot et capable du pire. Le réalisateur qui affiche tout de même 77 printemps (!) nous prouve qu’il n’a rien perdu de son talent de metteur en scène et de directeur artistique. Le casting fait des étincelles et prouve une bonne fois pour toute que Matthew McConaughey est capable de se surpasser en nous offrant le meilleur de lui-même (son meilleur rôle à ce jour ? Il nous fait même penser à Robert De Niro dans Les Nerfs à vif - 1991), avec à ses côtés, d’excellents comédiens venus d’horizons divers, à savoir Emile Hirsch, la brillante (et étonnante) Juno Temple, Thomas Haden Church & Gina Gershon (la pauvre !). Oscillant sans cesse entre humour noir, hypersexualité et déchaînement de violence, Killer Joe (2012) est une véritable claque, un uppercut en pleine face qui, malgré une certaine lenteur sur le début, finira par nous combler totalement par la suite.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    527 abonnés 951 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 février 2016
    Il faut croire qu'il suffit d'une rencontre pour retrouver l'inspiration. C'est en tout cas ce qu'on pourrait en déduire en voyant les deux derniers films de William Friedkin. Bug et aujourd'hui Killer Joe sont deux adaptations de pièces de théâtre signées Tracy Letts. Et à y regarder de plus près, il parait évident que l'univers des deux créateurs ne pouvaient que fusionner. Personnages en marge, situations extrêmes, boussole morale envoyée au fond de l'eau,...le mariage parfait en somme. Et Friedkin est bien décidé à en soigner la célébration. Avec cette histoire voyant Chris, un petit délinquant, tenter de rembourser une dette de 6 000 dollars en montant un plan tordu avec sa famille, le cinéaste culte de French Connection ou Police Federale Los Angeles frappe un grand coup. Fidèle à sa réputation, il livre un film sec et sans concessions (et le terme n'est pas galvaudé ici). Partant sur les bases d'un thriller, on dévie rapidement vers un conte exempt de la moindre barrière morale. En résulte un malaise quasi-permanent qui pourtant se révèle fréquemment hilarant. Les protagonistes sont des exclus, au comportement aussi irresponsable qu'outrancier, mais à aucun moment William Friedkin ne se permet de les juger. Par conséquent, chacun déterminera si telle ou telle scène est choquante ou désopilante. Pour ma part, je choisis les deux options car l'une n'empêche pas l'autre. Friedkin cuisine la société et ses maux, et c'est un vrai régal. Les interprètes sont en transe (d'un McConaughey dément à un Thomas Haden Church tordant, en passant par la lumineuse Juno Temple), et les vingt dernières minutes sont absolument inoubliables (imaginez la Cène version trash). Un nouveau grand film à ajouter à la filmographie de son réalisateur.
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 041 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 novembre 2013
    Même si les histoires traitées par William Friedkin diffèrent de par leur environnement, on y retrouve une certaine similitude dans l'ensemble par une ambiance toujours oppressante et petit à petit dérangeante. Et tout cela se traduit brillamment par une mise en scène au raz du sol, collée aux personnages. Mis à part quelques plans larges, Friedkin reste au plus proche des intervenants de son histoire réussissant presque a créer une histoire en huit-clos alors que ce n'est pas forcement le cas. Ici, après le fantastique Bug qui voyait Ashley Judd glisser petit à petit vers la paranoïa aux côtés d'un Michaël Shannon envouté, c'est cette fois ci Émile Hirsch qui donne la réplique à Matthew Mc Conaughey absolument hypnotique et fascinant. Il est d'ailleurs comme l'indique le titre du film la pierre centrale de ce thriller policier poisseux et malsain dans ce qui n'a rien du rêve américain. Certaines scènes nous immerge complètement jusqu'à un final oppressant qui peut surprendre mais qui montre le talent de Friedkin. Alors qu'on croyait véritablement avoir devant nous un être sans émotions en la personne de Killer Joe, c'est au terme de ce final avilissant et dérangeant qui montre à quel point le personnage peut être ignoble que l'on découvre que non, il n'est pas que froid, insensible et calculateur. Alors même si l'histoire n'a rien de renversante, c'est véritablement la manière dont le réalisateur de l'exorciste nous raconte son histoire qui prime. Pour les mêmes raisons qui ont vu certains ne pas aimer le film, Killer Joe est pour moi une réussite.
    cinono1
    cinono1

    299 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    L'arnaque aux assurances, William Friedkin s'en fiche et ne la filme même pas, ce qui l'intéresse c'est de montrer une famille américaine en marge et dysfonctionnelle. Et le tableau est gratiné. Appat du gain, rapports troubles, inceste qui rode, adultère, violence des rapports, drogues et alcools dans les parages, télé toujours en marche, Friedklin excerce sa misanthropie sur des personnages inconséquents et sans savoir-vivre, experts en débrouille mais pas en intelligence. Sa critique est féroce mais montre sans juger. Mc Conaughey est impressionnant mais la clé de l'intrigue repose sur la jeune Dottie-Juno Temple, symbole de ce qui peut encore rester de pureté, de candeur au sein de sa famille, enfermée constamment dans sa chambre, que chacun cherche à préserver et qui représente le passeport pour une vie meilleure
    Petit-doigt
    Petit-doigt

    27 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 septembre 2012
    Plus supportable mais moins original que 'Bug' du meme cinéaste, 'Killer Joe' est un polar bancal qui, dans une première partie en tout cas, subvient trivialement au besoin de sexe et de violence du public masculin , nichons et minou à l'air surgissent sans crier gare toutes les dix minutes... C'est pas pour me déplaire soit dit en passant mais j'attendais plus de subtilité. La famille de prolos tarés dont il est question se disputent continuellement comme des hyènes et sont tous pourris jusqu'au trognon (à l'exception de le jeune ingénue), la cupidité et les dettes de jeu les pousseront irrésistiblement jusqu'au matricide. C'est la qu'intervient Joe, un flic ripoux, tueur à ces heures perdues, qu’interprète un impeccable Matthew McConaughey. Archétype du tueur froid à chapeau et santiags, intégralement vêtu de noir, conduisant une Dodge charger noire (la voiture de méchant par excellence). le ton du film se définit assez mal, tantôt sordide, sexy, malsain, ironique... Déconcertant en tout cas. Outre le début du film qui regorge des clichés du genre, certaines invraisemblances tournent en dérision le reste de l'intrigue, par exemple le tueur place le cadavre de la mère au volant d'une voiture garée sur un parking désert, en sectionne un tuyau d'alimentation, mets le feu à la flaque de carburant, ce qui ne manque pas de produire une explosion de sept mètres de haut bien sûr et cette mise en scène méticuleuse passera au yeux de la compagnie d'assurance pour un banal accident ce qui doublera le montant des "gains" de l'assurance vie, on a vu mieux comme meurtre parfait; ou encore: peu après que la belle-mère se soit faite tabasser et humilier par Joe cette dernière plante un couteau dans l'épaule de l'ainé alors que celui-ci tient le tueur en joue et est prêt à libérer la famille sa cruelle emprise... allez comprendre. Cela étant dit le film se laisse regarder sans peine et contient même certaines scènes d'anthologie comme cette incroyable fellation forcée sur un pilon de poulet interposé, à voir pour comprendre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 août 2015
    Killer Joe marque le grand retour de William Friedkin, le réalisateur de l'Exorciste, aux long-métrages, sachant qu'il n'en a réalisés aucuns depuis Bug en 2006.
    Killer Joe fait parti de ses films où, une fois le visionnage terminé, j'étais déboussolé.
    Je ne savais pas quoi penser de ce film, mais ce dont j'étais sûr.. C'était que Killer Joe m'a mis une claque monumentale !
    Je ne vais pas m'éterniser sur ce film ayant servi à la renaissance de McConaughey (qui tient ici l'un de ces meilleurs rôles, si ce n'est le meilleur), qui est une succession de scènes plus amorales les unes que les autres, allant de scènes pédophiles aux violences physiques.
    Après mûres réflexions, ce film est pour moi un véritable chef-d'oeuvre.
    Le scénario est assez simple, mais l'atmosphère pesante et la mise en scène excellente prennent vite le dessus.
    Après une première partie orientée thriller, le dernier tiers vire dans le huis clos, qui finira en bain de sang. Tout le film est saupoudré d'un humour noir terriblement malsain mais qui apporte une réelle identité au film.
    Tous les acteurs sont bons, très bon, notamment Juno Temple et encore une fois Matthew McConaughey. Il incarne Joe de façon immense, notamment dans LA scène la plus dérangeante et perturbante du film, qui reste l'uns des passages les plus marquants que j'ai vu de ma vie. Mon dieu ! Ceux qui ont vus le film sauront de quel scène je parle, les autres découvriront par eux-mêmes, et ne verront plus jamais les pilons de poulets de la même manière.
    Bref, un film démentiel et fascinant, livrant une critique profonde et sévère de l'Amérique d'aujourd'hui, qui ne plaira certainement pas à tous le monde, et qui je le prévient, n'est pas à mettre entre toutes les mains.
    Bravo.
    Chevalier du cinéma
    Chevalier du cinéma

    252 abonnés 338 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2014
    Réalisé par le vétéran William Friedkin son dernier film en date, Killer Joe, fut certes un bide au box-office mais constitue un excellent film noir, entre polar, farce macabre et thriller policier. Porté par un casting d’acteurs déments dans leur rôle, Killer Joe est un film à la fois bizarre, malsain, pervers et violent mais n’en demeure pas moins passionnant jusqu’à sa conclusion finale, déjà culte. Chris, 22 ans, minable dealer de son état, doit trouver 6000 dollars ou on ne donnera pas cher de sa peau. Une lueur d’espoir germe alors dans son esprit lorsque se présente à lui une arnaque à l’assurance vie. Celle que sa crapule de mère a contractée pour 50 000 dollars. Faisant équipe avec son père, il contact Joe Cooper aussi connu sous le nom de Killer Joe, flic le jour, tueur à gages la nuit. Seul problème : il se fait payer d’avance, ce qui n’est clairement pas une option pour Chris qui n’a pas un seul dollar en poche. Il tente de négocier avec Killer Joe mais celui-ci refuse d’aller plus loin. Il a ses principes… jusqu’à ce qu’il rencontre la jeune sœur de Chris, Dottie. Tombé sous le charme de la jeune adolescente, le tueur à gages accepte d’être payé sur l’argent de l’assurance si on le laisse jouer avec Dottie. Sorti en 2012, Killer Joe signait le grand retour de William Friedkin, réalisateur de French Connection qui lui a valu l’Oscar du Meilleur réalisateur, de L’Exorciste considéré comme un des films d’horreur les plus terrifiants du cinéma ou encore du Convoi de la Peur, remake du film français Le Salaire de la Peur d’Henri-Georges Clouzot. Agé de 77 ans au moment de la sortie de Killer Joe, William Friedkin montrait encore une fois qu’il avait gardé tout son talent de cinéaste en livrant ce polar osé et violent à l’humour noir diabolique. Le film fut très bien accueilli par la critique mais fit un bide au box-office, seulement trois petit millions de dollars de recettes dans le monde dont 166 183 entrées en France. Remarquez, quand on regarde le film on comprend pourquoi il n’a pas connu un gros succès en salle : violence, sexe, ambiance malsaine et perverse,… bref Killer Joe n’est donc pas un film destiné au grand public mais devrait connaître un plus grand succès en DVD et trouver son public, comme beaucoup de films souvent incompris ou victime d’un flop au box-office à leur sortie. Polar violent et malsain qui se transforme petit à petit en une sorte de huis clôt poisseux et pervers, Killer Joe est en fait adapté de la pièce de théâtre éponyme de Tracy Letts qui date de 1991. Et il faut savoir que c’est le dramaturge lui-même qui a adapté son œuvre pour le cinéma, et ce n’est pas la première fois qu’il s’adonne à cet exercice puisqu’il était déjà, en 2007, derrière le scénario de Bug d’après l’une de ses pièces, film réalisé par William Friedkin encore une fois. Les deux hommes se sont donc tout de suite entendus puisqu’ils sont revenus en 2012 avec Killer Joe. Le film est très court, il dure 1h33 mais il est tout simplement excellent. C’est une petite claque de cinéma noir et très osé que j’ai reçu, où une famille se déchire à cause d’une assurance vie, et la situation est perturbée par un tueur à gages impitoyable tombé sous le charme de la petite dernière de notre famille de dégénérés. C’est vrai que Killer Joe est malsain et violent, les scènes de sexe ou de nue sont assez nombreuses et les scènes de violence très dures mettent encore plus mal à l’aise, la scène où Emile Hirsch se fait tabasser à coups de boîte de conserve par Killer Joe est très violente et assez insoutenable. Mais la scène la plus dérangeante du film vous savez déjà laquelle c’est si vous avez vu le film ou entendu parler de lui. Je pense bien sûr à la scène du poulet, à la fois drôle, malsaine et dérangeante, qui donne tout d’un coup moins envie de manger des cuisses de poulet. Je pense que c’est une scène culte mais son problème c’est qu’elle est un peu trop longue ce qui amplifie encore plus le mal être et le dérangement devant ce film. Mais il est vrai que la dernière séquence du film, qui se passe entièrement dans la caravane de la famille Smith, est juste brillante avec des dialogues bien sentis et trash, des déchaînements de violence ahurissants et une bonne petite dose d’humour noir pour conclure magnifiquement cette œuvre atypique et sordide qu’est Killer Joe. Là on voit tout de suite que le film est adapté d’une pièce de théâtre car il suffirait de mettre une caravane pour seul décor et d’y jeter tous les personnages dedans pour qu’ils règlent leurs comptes. Personnellement j’ai adoré la scène finale qui part totalement en cacahuète avec des coups de feu, du sang et une révélation inattendue qui amène le personnage de Killer Joe à conclure le film sur une note d’humour noir juste délirante. William Friedkin livre un film noir très stylisé, qui possède une histoire certes classique mais dont l’intérêt repose exclusivement dans son deuxième acte qui est une sorte de règlement de compte burlesque et dérangeant entre tous les protagonistes du film. Mais si le film m’a autant plu c’est bien grâce à ses acteurs tous géniaux dans leur rôle. A commencer par un impressionnant Matthew McConaughey dans le personnage de Joe Cooper alias Killer Joe, tueur à gages ultra-violent et pervers qui dégage un tel charisme qu’on ne peut s’empêcher d’aimer et de détester ce personnage. L’acteur à l’époque en pleine renaissance artistique entamée avec La Défense Lincoln, continuait à tourner dans des films plus originaux et sombres où il livrait des prestations de plus en plus ahurissantes. Avec ce personnage de tueur à gages, l’acteur texan confirmait son immense talent et éclipsait sa période moins glorieuse marquée par quelques comédies romantiques ringardes pour se concentrer sur de vrais grands films et des personnages de cinéma marquants comme celui de Killer Joe. Matthew McConaughey est un acteur que j’apprécie énormément depuis sa renaissance d’acteur qui lui aura permis de remporter l’Oscar du Meilleur acteur pour son rôle dans Dallas Buyers Club, un prix que l’on peut imaginer comme une sorte de conclusion et de récompense à son incroyable renaissance. Ensuite nous avons un très bon Emile Hirsch qui s’en prend plein la tronche dans le film, un Thomas Haden Church qui joue à la perfection un père abruti, une jeune Juno Temple parfaite dans le rôle de la petite sœur candide désirée par l’inquiétant Killer Joe et enfin nous avons une superbe Gina Gershon dans le rôle d’une femme vulgaire et qui va voir ailleurs dans le dos de son mari. Accompagné d’une très bonne bande-originale signée Tyler Bates qui contribue à l’ambiance noire et bizarre du film, je conçois que Killer Joe peut être considéré comme un mauvais film car malsain, violent et pervers par certains spectateurs mais moi je l’ai trouvé excellent malgré ce côté trash. Je pense que c’est soit on aime ou on n’aime pas. En tout cas j’ai vu en Killer Joe un film d’ambiance stylisé possédant une histoire prenante avec un deuxième acte déjà culte, des dialogues bien ciselés, un humour noir très bienvenue, des acteurs tous exceptionnels dans leur rôle et une réalisation soignée de la part d’un grand nom du cinéma qu’est William Friedkin. J’aime et je recommande donc Killer Joe. A taaaaaable !
    maxime ...
    maxime ...

    237 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 février 2013
    il y'a une atmosphère une ambiance particulière je suis encore un peu sur le cul car clairement je ne m'attendais pas a cela. la musique est point fort du film les acteurs sont tous brillant et leur rôles ne sont pas faciles mcconaughey jamais je ne l'est vu comme sa il m'impressionne pas seulement qu'un acteur de comédie romantique je garde donc espoir pour ashton kutcher. nan mais il est bluffant et il fait bien flipper le type bien entendu le pilon de poulet est carrément marquant ( mon prochain passage a kfc sera difficile ) mais je m'attendais pas a sa du tout alors un peu déçu sur le coup. tout le monde est barge et le final le prouve mieux que tout. j'ai que des compliments ou presque mais pourtant je ne suis pas forcement satisfait je pense que je vais laisser passer le temps et le revoir plus tard mais il va mettre difficile de le zapper. pour initié au cinéma malsain et violent sinon c'est pas la peine passer votre chemin.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    688 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2013
    Putain, la première chose qui m'a frappée dans "Killer Joe", c'est tout simplement la prestation de Matthew McConaughey, qui est totalement inoubliable, d'une justesse remarquable, et d'une subtilité déconcertante, jouant sobrement, mais en faisant passer toute une game de sentiments et d'expressions en tout genre, et le meilleur c'est qu'il arrive aussi a nous exprimer les sentiments intérieurs... Non franchement il doit signer une de ses meilleurs prestations! Church est très loin d'être mauvais lui aussi, et le jeune interprète avec brio un personnage torturé comme je les adore! Alors après oui le film est dur, oui il est violent, oui il est dérangeant, oui il est crade et sombre, oui il viscérale, et ça ne me gêne pas qu'on mette un interdiction au moins de 16ans, mais pourquoi a celui ci et pas a un autre? Comme par exemple "Only god forguives"?? Enfin bon! Un long métrage pas si terrible que ça, qui met en place un rythme lent jusqu'au 20 dernières minutes totalement dingue, qui accélère notre rythme cardiaque, et nous tiens en allène jusqu'à la conclusion violente et sanglante à la Scorsese ou a la Tarantino! À voir!
    Bardon de Kater
    Bardon de Kater

    14 abonnés 67 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Ce jeu de massacre dans lequel il n'y a que des affreux a beau être glauque, il n'en est pas moi jouissif, tellement la réalisation et la direction d'acteurs sont habilement maîtrisés. Bravo !
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    85 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2014
    En réalisant "Killer Joe", on dirait que William Friedkin a cherché à accumuler le plus de scènes glauques possibles, de célébrer – et ridiculiser en même temps – le culte du mauvais goût à l'américaine jusqu'à l'indigestion. Comment ne pas avoir la nausée en regardant cette famille malsaine et dérangée se complaire dans sa médiocrité ? Entre le fils dealer, le père abruti, la belle-mère vénale et nymphomane et la fille instable, ces personnages créent un malaise insoutenable. Dès la première scène, dans laquelle on les voit se disputer dans une caravane crasseuse, on sait qu'on va tous les détester. Puis arrive Joe, le tueur du titre dont l'élégance le place à des années-lumières de la famille qui va l'employer. Sauf que, comme le note Holden Caulfield dans "L'Attrape-cœurs" en parlant de celui qui partage sa chambre, l'apparence ne fait souvent que masquer un caractère répugnant qui se manifeste par quelques détails, et c'est le cas ici puisque ce personnage est encore plus pervers que tous les autres. La confrontation entre eux donne alors un grand nombre de scène à la saleté jouissive. Tout dans le film est en effet contraire à l'ordre moral mais c'est une énorme satisfaction qui en ressort. On a l'impression d'assister au développement d'un milieu de culture provoquant sans cesse le dégoût et en même temps une fascination morbide. Évidemment, cela peut être difficile à supporter pour certains, et il est vrai que j'ai eu un peu de mal au premier visionnage, mais la mise en scène crépusculaire associée à l'humour noir omniprésent forment un cocktail dont il serait dommage de se priver. Qui plus est, la dernière demi-heure est une pure leçon de cinéma, moment jouissif par excellence et feu d'artifice explosant à la tête du spectateur. Quant au dernier plan, il fait partie des plus drôles que j'aie eu l'occasion de voir.
    Avec "Killer Joe", jamais l'envie de vomir n'aura été aussi plaisante !
    Shephard69
    Shephard69

    331 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 février 2013
    Un polar excitant à souhait avec sa galerie de personnages décalés superbement dessinés (Dottie vaut une mention spéciale) et sa mise en scène à mi-chemin entre "No country for old men" et "Drive". Matthew MacConaughey et Gina Gershon sont énormes. Quelques touches d'humour bien vues. Jubilatoire même si ça sent parfois un peu le réchauffé...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 20 septembre 2012
    Autant le dire tout de suite, ce film est CULTE d'entrée de jeu ! Par son scénario malin, sa direction d'acteurs, son casting impeccable, et des scènes absolument jouissives ! Matthew McConaughey est impérial dans le rôle de killer Joe un peu "frapadingue" sur les bords. Ce film ne laissera pas indifférent et c'est encore une réussite a mettre au compte du grand Friedkin ! Ah oui j'oubliais....VIVE LES CHICKEN WINGS!!!!!
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 174 abonnés 4 168 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2019
    A l’approche de ses 80 ans, William Friedkin entend montrer qu’il n’a rien perdu de sa sagacité et de son pouvoir de choquer. Pour la deuxième fois après « Bug », il adapte une pièce de Tracy Letts, auteur à succès récompensé du prix Pulitzer en 2008. La famille Smith est à coup sûr de la pire engeance sans aucun sens moral quant à sa cohésion et au respect de chacun . Quand le fils envisage de liquider sa mère pour toucher une supposée prime d’assurance vie pouvant lui permettre de régler ses dettes de jeu, il reçoit aussitôt le soutien de sa toute jeune sœur et de son père un peu hésitant au démarrage mais très vite convaincu par la perspective du gain. Non vraiment il n’y a rien à sauver chez la famille Smith sur laquelle toutes les tares humaines semblent s’être abattues ! Quand l'on a aucun sens moral, on s’imagine sans doute que personne ne peut vous surpasser dans le domaine. C’est l’erreur que commettra la famille Smith en faisant appel à Killer Joe, flic local qui arrondit ses fins de mois en se muant à l’occasion en tueur à gages. Pour l’exercice de sa deuxième profession, Killer Joe dispose de toute son expérience de flic et quand nécessité l’impose, il peut même masquer certaines preuves en changeant de casquette. A l’absence de morale des Smith, Killer Joe ajoute une perversité qu’il mettra tout à loisir en œuvre en exerçant très rapidement un chantage sur la jeune Dottie dont il exige la propriété sexuelle. A partir de cette relation sordide qui se noue entre Killer Joe et les Smith, Friedkin fait monter la sauce d’un thriller noir et crasseux de la meilleure veine. Le tout en réussissant à ne jamais faire prédominer le gore et le trash sur une description sans fard d’une certaine classe populaire et marginale de l’Amérique. Les acteurs sont tous justes avec une prime pour la jeune Juno Temple absolument confondante en baby doll tout en mélange de sensualité lascive et de candeur enfantine. Matthew McConaughey quant à lui se tire assez bien de ce rôle fortement ingrat qui n’a pas du susciter beaucoup de vocations chez ses collègues acteurs d’Hollywood. Friedkin peut être rassuré, il n’est pas encore complètement rassis, même si l'on attend de lui avant de tirer sa révérence qu’il nous livre un dernier film plus ambitieux quant à sa finalité.
    Pasthen
    Pasthen

    56 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 novembre 2020
    Killer Joe a bénéficié d'une critique de la presse spécialisée quasi unanimement positive. Le nouveau Friedkin doit sonner comme une claque en plein visage. La barre est donc placée très haut, trop haut en ce qui me concerne. Je m'attends à voir un bon thriller, un film passionnant et évitant les clichés habituels. L'histoire dresse un portrait caricatural à souhait d'un semblant d'une famille voulant se débarrasser de la mère de Chris (jeune adulte bête, naïf et méchant). Ils vont donc faire appel à Joe Cooper. Le film se prend-t-il au sérieux ou bien faut-il l'appréhender au second degré ? Doit-on être écœuré ou amusé ? Vu que Friedkin n'est pas un adepte de la comédie, prenons-le au premier degré. Je ne m'épancherai que très peu sur les 2 scènes de "fesses" qui, si la première est sans doute nécessaire (mais extrême) à la mise en lumière du véritable Joe, la seconde s'avère aussi inutile que malsaine. Le film ne décolle jamais et s'embourbe dans la facilité. Côté réalisation et montage, c'est par moment foireux. On a l'impression que le film a été raboté de moitié. Certains répliques semblent coupées nettes (notamment dans le dialogue initial entre Joe et la soeur). En conclusion, le film n'apporte rien de neuf à part peut être la possibilité à Mc Conaughey de jouer son rôle le plus dégueulasse dans ce drame indigeste, pervers et voyeuriste. Même s'il y a moyen de trouver plus trash encore... Friedkin offre donc un film banal et sans réelle saveur. Il est loin le temps de bug ou l'exorciste..
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top