Dans son livre Small is beautiful, une société à la mesure de l’homme, l’économiste Ernst Friedrich Schumacher décrit l’importance de l’échelle humaine, mais aussi l’idée qu’une économie de la permanence est basée sur l’utilisation soutenable des ressources naturelles. C’est en hommage à ce travail que le titre du film a été choisi.
La réalisatrice conteste le terme de "militante" : "Je suis avant tout concernée en tant que citoyenne par toutes ces problématiques. J’ai la chance grâce à mon métier de pouvoir prendre le temps qu’il faut pour décortiquer des sujets en profondeur et apprendre comment certaines choses fonctionnent... Ce que les médias au quotidien n’ont pas le temps de faire. Dans mes films ce qui m’importe c’est donc de donner à comprendre pour que les gens se fasse leur propre opinion sur la question."
Le titre du film est un hommage au travail de l’économiste Ernst Friedrich Schumacher dans son livre "Small is beautiful, une société à la mesure de l’homme".
La réalisatrice Agnès Fouilleux a cherché à se démarquer des autres documentaires sur l'agriculture : "J’ai (...) voulu faire un film qui donne une approche globale : comprendre le système, c’est pouvoir agir pour faire changer les choses au niveau humain, environnemental et donc au niveau politique. Cet aspect politique ne me semble pas abordé dans les films".
Il s'agit du deuxième documentaire d'Agnès Fouilleux après Un aller simple pour Maoré (2009).