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Un visiteur
3,0
Publiée le 23 novembre 2011
Un bon moment de détente avec des rôles taillés sur mesure pour les 2 principaux acteurs. Poelvoorde au meilleur de sa forme. Il peut agacer certains, mais moi j'aime bien. Cette rencontre Huppert/Poelvoorde, c'est la confrontation de la glace et du feu en qqsorte, qui donne à l'écran un cocktail explosif.
Malgré ce bon casting la sauce prend pas, grosse déception, répétitif, on décroche quelques sourires mais on est loin de se tordre de rire, ça traine, c'est lourd, pas crédible et au final c'est même beaucoup trop long.
Une confrontation entre un Benoît Poelvoorde déjanté et une Isabelle Huppert rigide qui fait rire au début (la scène de la brouette et du cheval) mais devient lassante à cause de ficelles trop grosses dans un scénario devenant de plus en plus improbable. Heureusement, la qualité de l'interprétation (on retouve aussi André Dussolier et Virginie Efira en seconds rôles) rend ce film pas déplaisant et parvient à faire oublier quelque peu les faiblesses de ce scénario et la réalisation impersonnelle.
"Mon pire cauchemar" est une énième comédie franco-belge. L'interaction entre les personnages manque de naturel et les répliques apprises par cœur sont récités comme une leçon de mathématique. Jouant surtout sur le contraste de deux rangs social opposés, le duo principal peine à nous amuser. Le film est aussi terne que "Agathe", on rit quelque fois, comme ça, lorsqu'on fait preuve d'indulgence. Mais la comédie est loin d'être poilante, l'humour bâclé se contente d'être grossier. On a écrit quelques gros mots pour Poelvoorde, l'acteur saura bien comment faire rire avec. On a fait passer Virgine Efira pour une hippie déconnecté de la vie réelle et fait apparaitre quelques femmes obèses... Et c'est tout, voilà un tableau assez représentatif de la chose. Pourtant, dans ces longues minutes de banalité, la réalisatrice s'autorise le luxe de mendier quelques bon sentiments. Soyez pas radin, versez donc une larme pour le fils de Patrick, le long métrage gagnera en profondeur. Mais tout ce qu'on voit c'est un scénario décousue et illogique qui traine en longueur une histoire farfelue.
De la caricature en veux-tu, en voilà... Sans Poelvoorde (qui reste drôle dans n'importe quel film) il ne reste plus grand chose et on ne sait pas exactement ce qu'on veut nous raconter au fond. Dans le meilleur des cas, on passe un moment sympathique, sans plus. Grâce à son casting et à l'étiquette "comédie", le film devrait faire une audience correcte à la télé le dimanche soir.
Le film démarre très fort, on est tout de suite plonger dans leurs aventures relativement drôles. Mais plus le temps passe, plus le film ralentit, à en devenir presque trop long, jusqu'à la fin, décevante.
"Mon pire cauchemar" : je dois reconnaitre que le titre est plutôt bien trouvé et résume à lui seul une bonne partie du sentiment qui habite le spectateur ... Lorsqu'Anne Fontaine décide de confronter les milieux sociaux et culturels, c'est par l'entremise de cette comédie : les valeurs bourgeoises - comme le snobisme, la psycho-rigidité et la connaissance de la culture - sont incarnées par Isabelle Huppert, tandis qu'avec sa gouaille, Benoît Poelvoorde retranscrit la grossièreté et la brutalité qui sied aux familles vivant dans la précarité et l'urgence permanente. Le raccourci est un peu facile, les clichés ont la vie dure, le pitch n'offrant en plus rien de bien original. En fait, la force du film d'Anne Fontaine tient du couple Huppert/Poelvoorde à l'interprétation parfaite. Les quelques répliques vachardes concoctées par les scénaristes sont dans la bande-annonce et nous arrachent quelques sourires, et il faut des artifices de scénario gros comme des cordes à noeuds et un jeu tout en finesse digne des plus grands pour nous faire croire à une romance que l'on sait impossible entre deux personnages aussi antagonistes. On notera la présence de deux seconds rôles de luxe, interprétés par André Dussolier (sa première collaboration avec Isabelle Huppert) et Virginie Efira (assez inutile il faut bien le dire) qui n'apportent rien de plus au film. Malgré une mise en scène rythmée et des dialogues percutants, cette comédie poussive atteint rapidement ses limites. En conséquence, "Mon pire cauchemar" est parfaitement évitable, ce que beaucoup ont fait visiblement ...
Certains films portent le nom qu ils méritent... Non je n irai pas jusque la mais il méritait à peine mieux qu une sortie un lundi soir sur TF1. Si la première demie heure est pleine de promesses on est bien mal récompensés : le film enchaîne pendant une heure et demie les bons gros clichés sur les riches et les pauvres si mal assortis lorsqu ils forment couple... Le texte est d une telle pauvreté créative et les personnages ont si peu de profondeur qu on croit halluciner lorsque l héroïne déclame un "il faut que j aille faire pipi" aussi inutile que le "je vais faire caca" de charlotte Gainsbourg face à chabat. Gagner du temps... Évitez de vous infliger ça on l à fait pour vous. Quand aux nominations qu il a reçu, c est certainement le fait de quelques bigottes de l ouest parisiens qui ont cru de reconnaître dans cette garce au cœur froid.
Le sujet initial, de même que le début du film, laissaient présager une bonne petite comédie truffée de répliques savoureuses et de situations ne l'étant pas moins. Malheureusement, passée une première demi-heure plutôt réjouissante (merci Poelvoorde), "Mon pire cauchemar" tourne très vite en rond, devient ennuyeux à force d'être répétitif (j'aurais dû comptabiliser le nombre de scènes laissant apparaître un verre ou une bouteille d'alcool), et agace plutôt qu'autre chose. On finit par se désintéresser totalement du sort réservé aux différents protagonistes. D'ailleurs, les comédiens semblent eux-mêmes se demander ce qu'ils font là... Poelvoorde, même s'il s'avère être l'acteur le plus "crédible" du métrage, semble prendre un certain plaisir à interpréter toujours le même type de personnages... Il devrait se renouveler, de temps en temps. Quant à Huppert, moi qui la prenait au départ pour une excellente comédienne, je suis en passe de réviser mon jugement... Concernant Dussolier et Efira, ils font le minimum syndical. Les deux jeunes acteurs interprétant les fils sont fades. Bref, rien de bien folichon. J'ai même failli partir de la salle avant la salle... Heureusement que je n'ai pas obligé mon cher et tendre à voir ce film... Comme quoi, les bandes-annonces peuvent vraiment être trompeuses.
Un beau gâchis, décidément : l’idée était séduisante du choc entre la bourgeoise insupportable et le camionneur en Marcel, d’autant que ces rôles devaient être incarnés par Isabelle Huppert et Poelvoorde : un peu le nombre d’or. Mais patatras ! Le film présente quelques petites « ondulations » qui font sourire, de temps en temps, et l’ensemble demeure morne et plat ; ce n’est pas la faute des acteurs, Isabelle Huppert comme d’habitude se coule dans n’importe quel rôle avec talent, Poelvoorde joue sa partie mais faute d’un scénario bien enchaîné, on assiste à une comédie assez banale alors qu’avec du travail, on aurait sans doute fait beaucoup mieux. On ne peut s’empêcher de penser qu’avec une telle idée et de tels acteurs, on était sans doute capable de rivaliser avec « les Intouchables » qui, en fait le resteront encore un certain temps : dommage de ne pas produire une seconde excellente comédie française. spoiler: spoiler: spoiler: spoiler:
Ce film se fera rapidement oublier. Si plusieurs scènes font sourire (ce sont celles de la bande annonce...), on se retrouve vite dans une comédie française classique. Après 30 min de projection, on commence à gigoter sur son siège, à s'ennuyer. L'aspect pleudo-philosophique abordé est classique est manichéen. Quant-à la conclusion, je vous laisse libre de vous forger votre propre opinion. Bref, il y a bien mieux à voir au cinéma actuellement.
Il y a bien quelques sourires mais c'est vraiment CARICATURAL, et même assez vulgaire. Si c'est comme ça que Anne Fontaine voit la classe ouvrière...autant qu'elle reste à filmer ses grand bourgeois. Poussif
Le film démarre sur les chapeaux de roues et nous fait sourire par les attitudes et grimaces, certes prévisibles et accusant le cliché, de Poelvoorde le prolo et Huppert la bobo. Les dialogues ciselés, le rythme endiablé nous font un moment espérer avoir trouvé la pépite cinématographique! Bien vite, le scénario s'affaiblit, tourne en rond et s'étouffe. Les acteurs se caricaturent, l'alcool est utilisé de façon systématique pour expliquer les transgressions, un voyage en Belgique casse le rythme, les gags se répètent. On finit par bailler. Anne Fontaine, que l'on a connue mieux inspirée, connait les ficelles du métier mais elle n'aurait pas dû laisser ses deux têtes d'affiche cabotiner à ce point.