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maxime ...
243 abonnés
2 069 critiques
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2,5
Publiée le 19 décembre 2021
Mon dernier visionnage de ce film il y'a 10 ans maintenant c'était terminé en eau de boudin ... The Mask of Zorro à pourtant été l'un de mes films d'enfance. Une des raisons de mes envies de retrouvailles, dans une démarche nettement plus apaisante, j'espère que le temps m'a adoucit.
Autant entré dans le vif de suite, sans tergiversations inutiles. Le film sans trop attendre démontre très vite ses intentions de cabriole, on enchaine les successions de mauvais clichés, de direction hasardeuse, le mélange reste aussi surprenant soit-il " encaissable ". La raison selon moi tiens dans sa toile de fond. A bien des égards, toute cette histoire sur les enjeux territoriale et stratégique de la Californie m'a captivé. Pour ce qu'il en est tout du moins. Disons que je me suis contenté du petit travail mis en place par ses scénaristes à ce sujet. L'Antagoniste principal du long métrage, Rafael Montero, est en fin de compte le personnage le plus intéressant dans ce marasme ambiant. Tout de sa personne est conflictuelle, de ses ambitions, à son estime, de ses allégeances compliqués et factices, ce type est habité de doutes et de certitudes. La " Vision " qu'il communique aux siens, à son auditoire tout du moins, se révèle être une lecture de la conscience humaine, un rapport à la psychologie foudroyante. La démesure et l'urgence de ses moyens pose la question suivante, La Fin justifie-t-elle les Moyens ? J'insiste une nouvelle fois, ce coté aurait du être encore exploité, plus qu'il ne l'est.
Pour ce qui concerne son intrigue principale, cette dernière n'est pas franchement des plus emballantes. La faute à une direction d'acteurs pas franchement folichonne. Sérieux, d'où viennent ces accents ? Le nombre d'incohérences est un autre mal qui ronge le film dans son ensemble. Tout s'enchaine de manière mal habile, la faute à un rythme saccadé qui souhaite croqué à tout les râteliers. Je me suis sentit comme y'a 10 ans grugé sur la marchandise.
Une scène m'a par contre fait ressentir une émotion extrêmement forte. spoiler: La mort de Three Fingered Jack dans cette mine et son dernier regard à son compagnon retrouvé est je trouve absolument incroyable. Le film, pour cette seule séquence, valait bien d'être revu !
The Mask of Zorro est un film appréciable malgré ses manqués. Passés les frustrations, le film se consomme.
Pfff c'est tout juste divertissant. Heureusement, les deux Antonio (Hopkins et Banderas) relèvent un peu la sauce (pas beaucoup). Catherine Zeta-Jones devrait changer de métier, elle est aussi fade qu'inutile.
Un film léger et enjoué, porté par des acteurs au top niveau. Ca bouge, ça saute, ça rit, et ça va à 100 à l'heure, bref ça s'amuse et ça nous amuse. Très divertissant donc, on ne s'ennuit pas et plaisir garantit, ne serait ce que pour les yeux (outre les combats, et les paysage, il y a Catherine... sublime, magnifique, hypnotique, rebelle, sensuelle, sexuelle... oula je me perd)
Découvert en salle étant enfant et à l'époque j'avais littéralement adoré le spectacle offert. Et vous savez quoi ? Près de 30 ans plus tard j'aime toujours autant.
Un grand divertissement. L'aventure avec un grand A !
Des acteurs au sommet de leurs arts, des personnages touchant (et sexy au passage) et des chorégraphies de combat à l'épée vraiment spectaculaire.
De plus, et c'est une espèce en voie de disparition, nous avons le droit à un vrai duo de méchant sans aucune moral et que nous adorons détester.
Bref, un très grand divertissant que j'ai adoré re-découvrir.
Très divertissant ! Un bon début, un bon milieu, une bonne fin. J'ai juste trouvé la coupe de cheveux et le nom du capitaine "Love" ridicules ^^ mais il y a de l'humour, de bonnes chorégraphies de combat, de la romance, de l'aventure et un bon scénario.
La série passant encore sur France 3 le dimanche soir me gave. Par contre, Le Masque de Zorro est un vrai bon film d'action populaire avec un bon trio d'acteurs principaux : Antonio Banderas, Catherine Zeta-Jones et Anthony Hopkins. Le Masque de Zorro est bourré de combats à l'épée, de poursuites à cheval, de cascades où on se balance à des lustres pour mieux sauter sur les méchants et où tout explose à la fin comme il se doit. Derrière Le Masque de Zorro se cachent Amblin et Steven Spielberg. Son but n'est pas d'ennuyer le spectateur mais de le divertir gentiment, sans trop de violence, comme pour Men in Black ou Twister pour ne citer que des films sortis sur cette période. Et avec Zorro, le contrat est rempli. Il n'y a pas à réfléchir. Le gentil se construit sous nos yeux petit à petit. Il n'est pas parfait dès le début. Ce n'est qu'un voleur ayant besoin d'un sérieux entraînement s'il veut parvenir à mener sa quête à bien. Il a un mentor pour l'aider comme n'importe quel super-héros. Il tombe amoureux. Et de l'autre côté, des méchants qu'on déteste tout de suite et dont on attend avec impatience la manière dont ils vont mourir. C'est très balisé mais Martin Campbell est un pro de l'action et sait rendre chaque affrontement passionnant. Le spectacle m'a bien plu. C'est ça aussi le cinéma.
"Le Masque de Zorro" fait partie des nombreuses adaptations de ce héros sur le grand écran. Le projet est probablement le plus ambitieux ayant été réalisé à ce jour, celui-ci étant une coproduction américaine. Il bénéficie donc d'un très joli budget à l'époque et d'une exposition importante. Personnellement, j'ai grandi avec cette version de Zorro, j'ai donc un attachement assez fort avec ce projet, même si je lui reconnais quelques défauts. Cette ambition se ressent très vite lorsqu'on lance le film, avec une introduction qui essaye de nous en mettre plein la vue, et qui réussit par la même occasion. Les décors sont très propres, les costumes également et les scènes d'action sont mis à l'honneur. Celles-ci tournent principalement autour de duels d'épées assez bien chorégraphiés dans la première partie du long-métrage, avant de partir sur des choses bien plus impressionnantes lors de la conclusion. Cette montée en tension fonctionne bien, et elle permet de maintenir un très bon rythme pendant la totalité du long-métrage. Il n'y a pas vraiment de temps mort, et c'est tant mieux ! Cependant, je dois quand même émettre un petit regret en ce qui concerne la première partie du long-métrage. Je trouve que le scénario a tendance à beaucoup faciliter certaines choses pour amener à plusieurs événements, on ressent qu'il y a des hasards très visibles. Que ce soit dans le fait que le grand méchant sait immédiatement qui est Zorro ou dans la manière dont nos deux héros se rencontrent. Ce sont des détails, mais cela m'a quand même un peu dérangé. Cela dit, ce n'est rien de bien pas méchant, et ça n'empêche pas le bon développement du récit. Il est très classique, il n'y a rien de sensationnel à noter, mais il est efficace. Si les personnages sont donc simplement écrits, le casting réussit à correctement leur donner vie. Je pense surtout à Antonio Banderas, qui fonctionne à merveille dans ce rôle d'un jeune Zorro. Par conséquent, je vous recommande beaucoup ce projet ! Je n'ai pas de point de comparaison avec d'autres adaptations de Zorro, je ne pourrais donc pas le juger via ceci. Mais en ce qui concerne ce film, il est de qualité et il remplit parfaitement sa tâche. Pour conclure, un moment très intéressant.
Héros télé de notre enfance (avec la légendaire série qui remonte quand même à 1957), Zorro se rappelle à notre bon souvenir avec cette nouvelle adaptation sur grand écran produite par Steven Spielberg. Le pari était certes risqué, comme le prouvent les dernières tentatives ratées de ces 30 dernières années (voir notamment les dessins animés et la série TV de 1990) mais les scénaristes ont eu la bonne idée de dépoussiérer le récit en hésitant pas à bousculer un peu le spectateur sans pour autant trahir l'esprit du mythe. Exit donc le serviteur muet Bernardo, le méchant Monastorio ou encore le rigolo sergent Garcia. Seul le personnage de Don Diego de la Vega a été conservé sous les traits du charismatique Sir Anthony Hopkins (on passera poliment sur les scènes acrobatiques bien peu crédibles du début du film), qui campe un héros vieillissant se cherchant un successeur. Et c'est au latino Antonio Banderas que revient l'honneur de porter le masque de Zorro, qu'il s'approprie avec charme et panache mais également avec un humour bienvenu. Son personnage est avant tout un apprenti qui part de très bas mais qui apprend vite, ce qui permet au comédien d'éviter le piège du héros parfait tête à claques. Le reste du casting est loin de démériter (la découverte Catherine Zeta-Jones, le méchant Stuart Wilson, le détestable Matt Letscher...) mais le duo entre Banderas et Hopkins reste la dynamique principale du film. "Le Masque de Zorro" bénéficie également d'une mise en scène honnête (le yes-man de talent Martin Campbell est aux commandes), de dialogues souvent amusants ("Sais-tu te servir de cette chose ? - Oui, le bout pointu doit rentrer dans l'autre", "Le très controversé Zorro - Le légendaire Zorro", "La señorita et moi essayons de danser - Vous essayez... Elle réussissait"...), des combats à l'épée très réussis et d'une BO signée James Horner, régulièrement bercée par le tube "I want to spend my lifetime loving you". Concernant le scénario, on appréciera le soin apporté aux sous-intrigues (la soif de vengeance de De la Vega mise en parallèle avec celle d'Alejandro, les failles du méchant Montero envers sa fille adoptive...) et à l'ambiance latino mais on regrettera quelques facilités (les souvenirs d'Elena, la mort de De la Vega...) ainsi qu'un récit parfois un peu trop décousue (la façon dont Alejandro s'empare du nouveau Tornado...). Le retour du Renard sur grand écran n'est pas une parfaite réussite mais est suffisamment enthousiasmant pour espérer une franchise de qualité.
Revoir Le Masque de Zorro en ayant en tête le nom du célèbre duo de scénaristes Ted Elliott et Terry Rossio a été un bon tremplin d'analyse. Les deux s'obstinent à mettre en valeur l'image de Zorro plus comme un mythe que comme un humain (de la simple admiration de villageois désespérés à un prêtre parlant à sa version jeune), seul l'homme derrière le masque présente ses faiblesses, ses objectifs pouvant diverger avec le but de la légende incarnée et s'avérer au-dessus des épaules de ses interprètes. Un symbole ou un objet significatif peut faire évoluer un personnage d'un cran (un foulard, une fleur, un médaillon ou même le fameux "Z") et les antagonistes sont à leur tour des figures diabolisées partageant les obsessions des principaux (la fille, la vengeance...). Ces éléments mis au service de la maîtrise technique de Martin Campbell renoue avec une forme de divertissement qui ne lâche jamais le spectateur, le film sait quand être drôle et comment rendre possible par la mise-en-scène et l'écriture quelque chose de normalement impossible (Banderas devenant le Zorro de substitution en peu de temps). Un renouveau culte du cinéma d'aventure, et on comprend facilement pourquoi.
Un bon film qui s'approche de l'ambiance des vieilles versions. Cependant le personnage principal en fait un petit peu trop ... on ne reconnait pas bien le héros. Divertissant toutefois.
Ce film de cape et d'épée saupoudré d'une pincée de western et d'un doigt de péplum s'encombre de nombreux poncifs certains bien lourdingues. Il faut cependant reconnaître que les scènes de combats survoltées sont très réussies, que tout cela ne se prend pas trop au sérieux qu'il y a deux scènes magnifiques avec la très belle Catherine Zeta Jones spoiler: (le paso-doble et son duel avec Banderas) Bref ça se regarde avec un certain plaisir même si ça n'a rien de transcendant.
À l'époque où les films de super-héros commence à prendre une place clé dans les blockbusters hollywoodiens, ce retour vers le justicier masqué qui a inspiré Batman est logique. Le masque de Zorro change des présentes adaptations par son récit. 20 ans que Zorro n'est pas apparu. Don Diego de la Verga est maintenant âgé et se cherche un successeur pour faire justice. Le divertissement est plus là, avec de super duels à l'épée, mais le récit comporte pas mal de raccourcis et d'incohérences. Les personnages sont aussi traités inégalemment et c'est finalement le Don Diego de La Verga d'Anthony Hopkins qui consterne tout l'intérêt du film. Formellement, La masque de zorro est également assez oubliable, tant la mise en scène est banale. Mais pour un blockbuster de cape et d'épée, nous sommes suffisamment rassasié.