Un film d'aventures très réussi qui revisite le personnage de Zorro. Anthony Hoplins est très en forme et Catherine Zeta Jones a un charme fou. Quand à Banderas il incarne un Zorro fougueux et malicieux. A voir.
A l’aube du XXIème siècle, les amoureux de Zorro se désespéraient de voir à nouveau le cavalier noir revenir à l’écran autrement que dans un film de série B (« Zorro » de Ducio Tessari en 1975) ou dans un film parodique (« La grande Zorro » de Peter Medak en 1981). Il faut dire que Tyrone Power dernier grand Zorro du grand écran (« Le signe de Zorro » de Robert Mamoulian en 1940) avait rabattu sa cape depuis bientôt soixante ans. Pour tous les baby-boomers c’est Guy Williams le très distingué moustachu de la fameuse série de Walt Disney affublé du Sergent Garcia (Henry Calvin) et de son valet muet Bernardo (Gene Sheldon) sans oublier Tornado le pur-sang noir qui est devenu l’image du justicier vengeur luttant contre l’oppression exercée par l’occupant espagnol sur les populations locales. Sans successeur désigné à Zorro, la firme Disney profita de l’aubaine pour coloriser en 1992 ses épisodes datant de la fin des années 50. Il était donc temps que l’affaire soit reprise en main. C’est Martin Campbell, réalisateur néo-zélandais tout auréolé de son rôle majeur dans la réactivation aux côtés de Pierce Brosnan de la saga James Bond (« Golden Eye » en 1995) qui se charge de l’affaire. A l’époque, Antonio Banderas installé à Hollywood depuis 1993 est sans aucun doute le candidat idéal pour reprendre le rôle, espagnol de surcroît comme le héros né en 1919 de l’imagination de Johnston McCulley. Le scénario écrit par John Eskow particulièrement bien agencé a l’idée ingénieuse de combler le vide laissé par le film de Mamoulian en faisant désigner par un Don Diego de la Vega vieillissant mais encore vaillant (Anthony Hopkins) celui qui prendra sa succession. Arabesque narrative fort instructive et généreuse montrant que la panoplie de justicier est toujours à la disposition de celui qui est assez courageux pour risquer sa vie à défendre les sans grade et les oubliés. A partir de ce canevas initial plutôt bienvenu, l’intrigue emprunte ensuite le chemin attendu pour le plus grand plaisir des admirateurs du vengeur masqué qui signe comme toujours son nom à la pointe de l’épée. Les cascades sont parfaitement exécutées et l’apport de la couleur parfaitement adapté aux tenues chamarrées et aux décors flamboyants de l’époque. Le tout est parfaitement orchestré par Phil Meheux l’opérateur attitré de Martin Campbell. Catherine Zeta-Jones au summum de sa beauté apporte tout son charme et sa grâce à ce film du renouveau tant attendu dont on ne pouvait souhaiter qu’une chose c’est qu’il ait une suite. Martin Campbell s’en chargera lui-même sept ans plus tard avec « La légende de Zorro ». Que demander de plus ?
Un excellent film d’aventure signé Martin Campbell et produit par Steven Spielberg. Les effets spéciaux et les combats sont très réussis. L’histoire de Zorro qui forme un successeur est bien trouver comme idée. La musique de James Horner est superbe. Le trio Antonio Banderas, Anthony Hopkins et Catherine Zeta-Jones est excellent.
Un bon film d'aventure que j'avais fort apprécié à l'époque. Il a permis à Antonio Banderas et Catherine Zeta-Jones d'explosés à l'international. L'histoire du cavalier masqué remis au goût du jour est plutôt pas mal, les personnages sont sympathiques et les méchants des enfoirés comme il faut. En plus la musique est vraiment bien.
Zorro est revenu ! le rusé Martin Campbell signe (à la pointe de l'épée) une chevauchée drolatique. Un Don Diego exsangue et très pileux s'évade de sa geôle dans un sac mis en terre... et refait surface. Au soulagement général, Anthony Hopkins renonce à jouer les Douglas Fairbanks carte Vermeil, les Guy Williams aux tempes grises. Il passe la main au sémilant Alejendro (Antonio banderas), qu'il a connu gamin. Il sera son maître d'armes. C'est donc une astuce de scénario, doublée d'un vrai travail d'écriture, qui lance ce Zorro-là sur les bons rails.
Un très bon film sur l'emblématique héros masqué ! L'histoire est très satisfaisante et Antonio Banderas est très convaincant dans la peau de Zorro ! Le charismatique Anthony Hopkins est très satisfaisant avec sa classe habituelle qui est renforcée dans son rôle et la superbe Catherine Zeta-Jones est très agréable. Stuart Wilson et Matt Letscher sont très convenables et tous les autres acteurs sont corrects. Les images sont bonnes et les effets spéciaux sont acceptables. Les décors sont très bien et les lieux rencontrés sont appréciables, le contexte de l'époque est bien reproduit. Les costumes sont très beaux et les objets et équipements sont très bien faits ! L'ambiance est plaisante et les musiques sont bien composées. Les séquences d'actions sont convaincantes avec des cascades assez spectaculaires et il y a un peu d'émotion. La romance entre Alejandro et Elena est charmante, leur couple est très séduisant et l'aventure nous emporte plutôt vite. Un film donc très réussi avec une mise en scène très soigné et efficace sur un vengeur intemporel !
"Le Masque de Zorro" est d'une efficacité légendaire. Ce n'est pas un "remake". L'esprit est moderne. Le style de fond est identique. le suspens, les émotions légitimées par l'exacerbation de l'injustice sont bien communiquées au spectateur qui en demande immédiatement réparation. Belle histoire au rythme haletant. Un grand film de cape et d'épées. De belles images, de splendides acteurs au jeu fécond.
Martin Campbell est un bon faiseur, ça ne fait pas de doute. Il modernise avec beaucoup de rythme et de glamour le personnage légendaire et utilise avec pertinence le contexte politique du récit, et puis quel casting !
Production Amblin, "Le Masque de Zorro" nous replonge dans l'univers du Renard avec un traitement qui oscille entre modernité et hommage à l'ancienne.
Modernité parce que le montage est dynamique comme ce que l'on peut voir aujourd'hui presque partout. Les combats sont, eux aussi, chorégraphiés de manière à imprimer un rythme soutenu.
Modernité encore parce que le ton est volontairement léger, souvent gouailleur.
Pourtant, on sent que l'équipe n'a pu s'empêcher de rendre hommage aux films à l'ancienne, avec de véritables cascades à cheval, des explosions sans trucage et quasiment pas d'effets spéciaux.
Même les dialogues et la façon dont sont dirigés les acteurs sont légèrement surannés, voire kitsch.
La difficulté est de déterminer si le kitsch et les clichés sont volontaires ou non. Parce que j'ai parfois eu des doutes sur certains plans ou dialogues très grandiloquents.
Mais l'ensemble reste un divertissement très efficace et qui ne se voit quasiment plus aujourd'hui au cinéma.
Ce film est à la fois le prolongement de la série et le remake d'une série B espagnole des années 60. Décors fantastiques, combats réglés avec maestria, cascades impressionnantes, acteurs charismatiques et talentueux ne manquant pas de panache, scénario mêlant action, humour, suspense. Les méchants sont très méchants et sont des adversaires de choix pour ce Zorro nouvelle génération. Au final, un excellent divertissement qui ne manquera pas de ravir petits et grands. Maintenant, voyons si La légende de Zorro vaut également le détour.
Quoi de plus fédérateur que l’histoire de Zorro ? Le film grand public par excellence. Une histoire intemporelle, une réalisation aux petits oignons, une distribution parfaite, des décors saisissants de réalisme. J’avais vu ce film au Cinéma à sa sortie et je l’ai revu avec mes enfants à la télévision avec toujours autant de plaisir.
Une relecture pleine de panache et de fougue du justicier masqué, avec un Antonio Banderas des grands jours, une Catherine Zeta-Jones belle à tomber et un Anthony Hopkins impérial en vieux mentor. Indéniablement, cette adaptation des aventures de Zorro, modernisée et rythmée, a du chien, de l'entrain et offre un grand spectacle qui réjouit les mirettes. On ne trouve guère de fausses notes dans la partition, même si celle-ci est un peu trop prévisible par moments. En tout cas, c'est une très belle réussite dans le genre "cape et épée", qui dépoussière habilement la légende, avec humour et fantaisie.
Beaux Décors, belle complicité entre Anthony Hopkins et Antonio Banderas. Magnifique Alchimie entre Catherine Zeta-Jones et Antonio Banderas, qui sont aussi charismatiques l'un que l'autre. De supers combats à l'épée. Des scènes mémorables et hilarantes entre Catherine et Antonio, comme leur rencontre, la confession, le numéro de danse, la scène de combat dans l'écurie, la mine. De l'humour, de l'émotion, du drame, des larmes, vous serez littéralement charmé et envoûté par ce film.