Pile et Face avait, dans la version diffusée au cinéma, reçut une qualification "R" par la Motion Picture Association of America (MPAA), c'est-à-dire que l'accès en était interdit aux moins de 17 ans sans accompagnement adulte. Pour sa sortie en cassette VHS, un nouveau montage fut réalisé afin d'obtenir une qualification plus rentable : "PG-13", le recommandant aux plus de 13 ans.
Pile et Face est le premier film de Peter Howitt en tant que réalisateur. Comédien anglais, celui-ci avait déjà incarné de nombreux rôles au cinéma et à la télévision, et fait d'ailleurs une brève apparition dans son film.
La structure narrative de Pile & Face, qui reprend le classique "et si...", avait déjà été exploré dans plusieurs films.
Parmi les tentatives anciennes, on peut citer La Fête à Henriette (Julien Duvivier, 1952, qui connut un remake en 1962 par Richard Quine, Deux têtes folles) et Providence (Alain Resnais, 1977), qui relataient des événements imaginés, respectivement, par des scénaristes et un écrivain.
Plus récemment, les oeuvres les plus notables sont Un jour sans fin (Harold Ramis, 1992) et le double film d'Alain Resnais, Smoking/No Smoking (1993).
Enfin et surtout, Le Hasard (Krzysztof Kieslowski, 1982), bien que traitant de sujets différents, contenait le même élément déclencheur : un jeune homme y était appelé à connaître des destins différents selon qu'il arrivait ou non à prendre son train.