Severn Cullis-Suzuki revient sur sa participation au film: "Je suis très fière de participer à un film sur la conscience environnementale qui trouvera une résonance mondiale. C’est un magnifique film et en être le personnage principal est un honneur. Je pense que les médias ont un rôle très important à jouer dans la manière dont nos sociétés perçoivent les défis et les problèmes auxquels l’humanité doit faire face. Le cinéma, et les films en particulier, ont le pouvoir de provoquer des émotions et de toucher le cœur des gens."
Severn est bercé par des musiques japonaises. Cela n'est pas étonnant car outre la forte influence de ce pays sur l'écologie (Accords de Kyoto en 1997 visant à réduire l'émission de gaz à effet de serre), le réalisateur est un grand admirateur du réalisateur Akira Kurosawa.
Jean-Paul Jaud, le réalisateur de Severn, revient sur sa première rencontre avec Severn Cullis-Suzuki: "Avant de la rencontrer, j’avais très peur, notre équipe était là, nous n’avions pas fait de repérage, je n’avais vu d’elle que quelques photos, nous ne savions pas ce qu’elle était devenue et ce qu’elle souhaitait nous dire. Nous n’avions échangé que par email ou par téléphone. Nous l’avons rencontrée un matin sur un quai de Queen Charlotte City, elle m’est apparue splendide, pleine de grâce. C’était une image magnifique. En quelques secondes, j’ai su d’évidence qu’elle serait le personnage central du film."
Severn est le prénom de la jeune fille, Severn Cullis-Suzuki qui prit la parole au Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992. 17 ans plus tard, le réalisateur Jean-Paul Jaud retrouve la jeune femme, désormais mère de famille, journaliste toujours engagée pour les causes écologiques.
Jean-Paul Jaud ne s'est pas contenté de réaliser le film. Il a en outré écrit et lu le commentaire qui accompagne le film. C'est la première fois que le réalisateur occupe ces fonctions, dans ce film qu'on peut aisément qualifier comme son plus personnel à ce jour.