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shindu77
95 abonnés
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3,0
Publiée le 3 juin 2013
Film pas mal mais il existe de bien meilleurs films dans son style. Michelle Yeoh est toujours ou presque une valeur sûre. Bon film mais pas non plus inoubliable.
C'est bien filmé, pas trop mal interprété mais dans l'ensemble l'impression d'assister encore et toujours au même divertissement prendre l'ascendant sur tout le reste.
Un film épique de sabre, genre par excellence dont les films se bousculent au portillon. Ce dernier-ci tente l'illusion qu'il est un très grand film en y accolant John Woo comme producteur et parfois même en co-réalisateur... Il semble surtout (dixit bonus du DVD) que John Woo fut un producteur consciencieux et appliqué mais qu'il n'a pas mis la main à la pâte du point de vue mise en scène (pas de colombes et/ou de ralentis par exemple). Ce film est un Wu Xia Pian classique qui pêche surtout par un manque de rythme. Emmené par la star Michelle Yeoh qui interprète celle qui doit sauver les restes d'un moine bouddhiste de gangs de tueurs on retrouve dans le film tous les ingrédients du genre. Par contre le scénario est intéressant, le mysticisme a une importance capitale et les différents protagonistes sont assez complexes pour créer quelques moments suspense ; les trois tueurs principaux symbolisant la magie, la séduction et le secret. Un vrai bon point néanmoins pour les scènes d'action, superbement chorégraphiées mais sans doute un poil trop courtes. Le vrai défaut réside donc bel et bien dans le rythme, passant de l'action aux scènes intimistes comme du papier à musique, ne créant jamais la surprise, un manque de fuidité qui peut apporte sa dose d'ennui. Un bon film de sabre assurément mais qui n'a pas la stature d'un très grand film.
Reign of Assassins parvient à composer un étonnant tableau tout en finesse. Action et drame tutoient histoire et amour dans ce portrait extrêmement réussi. Indispensable.
Ce film est un film de combats martiaux très correct qui utilise des ficelles déjà mainte et mainte fois éprouvées. Les personnages sont malheureusement peu attachants et au final on gardera pas un souvenir impérissable de ce métrage.
Je n'aime pas trop John Woo, je n'arrive pas bien à accrocher à son style et puis je me suis lancé ce film en croyant qu'il était intégralement de lui et puis j'étais assez surpris de constater qu'à l'arrivée j'avais globalement beaucoup aimé bien que le début fasse du Jonh Woo très marqué avec son découpage au hachoir, ça fait même téléfilm tellement l'intrigue est mal amenée, enfin c'est trop rapide, ça ne prend pas son temps. Et puis arrivé à un certain point, environ une demi-heure plus tard, malgré quelques jolies scènes jusqu'ici le film s'envole, on a des combats fabuleux, avec quelques effets spéciaux mais sans que ça vienne dégueulasser l'image, le montage se déstresse et laisse la chorégraphie s'exprimer et là c'est vraiment sublime, on laisse la lourdeur de Woo pour quelque chose de beaucoup plus aérien. Finalement j'ai découvert qu'il n'était que co-réalisateur ce qui explique beaucoup de choses. Mais c'est pas plus mal. Le film est bon, les combats sont géniaux. Dommage que l'intrigue soit un peu plate, à la limite j'aurais préféré qu'il n'y en ait pas parce que cette histoire d'eunuque qui veut retrouver sa virilité c'est un peu ridicule, on a bien senti que le film était féministe assez subtilement d'ailleurs et il n'y avait pas besoin de tomber dans la réification des symboles qui décrédibilisent les enjeux. Après la fin n'est pas folichonne. Et même si j'ai adoré les combats ils auraient pu aller encore plus loin en utilisant le décors mais il s'en prive. Du coup c'est du bon, plein de poésie, visuellement le film est très réussi grâce à une belle photographie mais c'est vrai qu'il lui manque encore beaucoup pour arriver au niveau d'un chef d’œuvre du genre.
Dans la lignée des films aux héroïnes guerrières genre "Azumi" et autres dégueulasseries du genre pas crédibles du tout. Combats câblées truffés de voltiges aériennes et affligés d'une chorégraphie sans aucun intérêt, dialogues plats, un zeste de romance à la "Tigre et Dragon" ambiance amour impossible et intrigue à ras des pâquerettes.
un bon film de kung-fu et des combats recherchés et qui durent pas trois plombes pour rien. mais bon, l'histoire a ses moments creux qui pèsent sur le tout
Pas mal. On est dans du classique du cinéma d'art martiaux asiatique (dans la lignée de tigre et dragons ou le secret des poignards volants). C'est bien réalisé, les scènes de combat sont plutôt prenantes, le scénario est toujours un peu étrange mais finalement assez prenant. A reserver tout de même aux amateurs du genre!
« Le retour de JOHN WOO au cinéma d'Arts Martiaux »... C'est ce qui saute au yeux sur un sticker gris lorsque l'on pose les yeux sur le boitier du Blu-ray/Dvd du Règne des Assassins (Regn of the Assassins), de façon à ce que le geek vidéophage dopé aux films sous testostérone du Maître de l'action made in Hong-Kong, ne passe pas à côté de sa nouvelle oeuvre. Modérons le propos... Le Règne des Assassins n'est PAS un film de John Woo, même s'il l'a produit (avec son complice de toujours Terence Chang) et co-réalisé quelques séquences qui portent indéniablement sa marque. C'est son jeune poulain Su Chao-Pin qui avait été tantôt remarqué par Silk et 3 Extrêmes qui signe la réalisation.
Ici, point de ralentis accentuant un ballet de violence, ni d'envol de colombes et encore moins de silhouette de valeureux héros crépusculaire (Rhââââ !!!! le duo Chow Yun-Fat & Tony Leung Chiu-Wai dans A Toute Épreuve !!!). Mais nous avons affaire à un Wu Xia Pian ou film de sabre chinois dans la lignée de Hero, Tigre & Dragon ou Les 3 Royaumes (du Maître John Woo... dont je vous recommande vivement la vision de la version intégrale en 2 parties plutôt que l'horrible remontage des 2 segments en 1 seul film de 2h15).
L'histoire est assez classique et inspirée des textes fondateurs de l'Empire Chinois tout comme les exemples nommés ci-dessus. Nous suivons donc l'histoire de Bruine, tueuse de renom au kung-fu sans égal qui après avoir récupéré une relique sacrée (que je vous laisse le soin de découvrir) décide de quitter le monde des arts-martiaux pour mener une existence anonyme en changeant de visage. Mais, vous vous doutez bien que ses rivaux ne vont pas lâcher le morceau et qu'ils vont tout faire pour la retrouver....
Alors, qu'en est-il de la qualité du film ? Même s'il n'est pas dénué de défauts, il recèle pourtant de belles surprises qui vous feront passer un moment agréable. J'ai beaucoup apprécié spoiler: le jeu de faux-semblant des personnages principaux, qui ne sont pas ce qu'ils prétendent être . Revoir Michèle Yeoh lever la jambe pour donner des coup de tatanes et manier le sabre tout en étant toujours aussi belle et gracieuse depuis 30 ans qu'elle officie dans ce genre de films, procure un certain plaisir. Les images sont belles et les scènes d'actions sont limpides et bien chorégraphié. On est loin du côté n'importe quoi des productions Tsui Hark ou Yuen Woo Ping et tout le joyeux bordel qui peuvent rebuter l'occidental néophyte. Le déroulement de l'histoire et ses séquences de combats sont claires et facilement compréhensible. Ce qui fait de ce film une bonne initiation pour qui découvre ce genre cinématographique.
Dans les points négatifs, on a la sous-intrigue de séduction sous la pluie qui se répète à plusieurs reprises qui finit par lasser, le manque de charisme de quelques personnages. On aurait pu se passer également des effets magiques qui ne collent pas trop avec le ton général. Tout ces détails disséminés tout au long du métrage nous gâchent un peu le plaisir. Toutefois, l'impression générale est plutôt bonne.
Au final, on a ici un beau produit, propre et suffisamment maitrisé pour passer une bonne soirée tv. Et comme d'habitude chez Hk, le produit est bien soigné. A déguster de préférence affalé sur un bon canapé avec une TsingTao à la main et une assiette de nems, samoussas et poulet à la citronnelle sur la table basse...
Malgré quelques faiblesses dans le scénario et un usage abusif des slow motions, Le Règne des Assassins se laisse facilement apprécier par tout les amateurs de films de genre. Personnellement, j'ai passé un bon moment.