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    Post Mortem
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    17 critiques spectateurs

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    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 mars 2023
    Compañero ? Pablo Larraín mêle tragédie, humour noir et onirisme en reliant une tranche de vie de Mario (Alfredo Castro) à l’Histoire du Chili quand son pays natal bascule vers la dictature. Ce qui surprend d’abord dans Santiago 73, post mortem est le rôle attribué à Mario : un simple « fonctionnaire » comme il se décrit sobrement. Mario est bien plus spectateur qu’acteur de sa vie tant professionnelle que familiale. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/travelling/2023-2/#S73
    Extremagic
    Extremagic

    67 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 juin 2015
    Quand on m'a vendu post Mortem je m'attendais à vraiment voir un film sur l'autopsie d'Allende, avec sa part de réalisme pour pas dire trop de conneries sur un sujet très délicat et assez de distance pour aiguisé un regard critique, bref presqu'un docu-fiction. Mais en fait que dalle, c'est juste un prétexte et j'aurais du m'y attendre parce que c'est fréquent ça, que les chiliens n'abordent pas directement leur sujet. Enfin un prétexte c'est quand même un peu gros de dire ça parce que le film le traite son sujet mais ça fait parti d'un tout, au fond, c'est un détail du film alors je comprends très bien que ce soit voulu, mais comme Tony Manero la question n'est pas tant quand les parti pris mais dans ce qu'il en fait, et j'aime pas du tout, au fond je ne suis pas sensible à ce cinéma, c'est quand même un film qui parle à un certain public, celui qui a été traumatisé par l’évènement. Après je trouve intéressant l'idée du déni de la situation, enfin comment les personnages réagissent, enfin des fois c'est étrange on dirait que le ton n'est pas tout à fait juste, genre la scène de l'autopsie avec le problème de machine à écrire j'ai limite trouvé ça drôle, je pense que c'était voulu mais j'ai pas compris pourquoi, enfin la scène devait être particulièrement importante, pareil quand les deux persos se mettent à pleurer s'en est presque drôle mais bon je dirais que c'est bien un humour chilien, très noir au fond. Après je dois dire que je me suis quand même pas mal ennuyé parce que je n'ai pas du tout aimé tout ce qui tournait autour, je voulais vraiment voir cette histoire d'autopsie pas une romance tordue. Je garderais tout de même en mémoire la magnifique scène avec tout les cadavres à la morgue sur le sol, enfin c'est superbe et la réaction du soldat, tu penses qu'il va tuer la dame mais non, et cette réaction montre vraiment l'absurdité de la situation, en plus on se croirait vraiment dans un cauchemar, enfin c'est vraiment très bien fait, très poignant il a vraiment réussi a capté quelque chose j'avais vraiment l'impression d'être dans le cauchemar que devait être cette dictature quand bien même n'est-elle qu'indirectement montrée. mais cette scène tient aussi beaucoup à la réaction des personnages dans le lieu où elle se déroule, si ça n'était pas dans une morgue ça serait pas aussi intéressant, c'est qu'il y a un décalage total entre les deux ce qui montre l'absurdité atroce de la situation. Et c'est là où j'ai vraiment aimé que ce ne soit pas explicite, direct, parce que justement les manifs qui ne sont pas montrées c'est un peu nul, enfin c'est pas vraiment utile du coup, ça apporte pas grand chose au récit. Après j'ai pas aimé aussi ces longs plans, parce que je veux bien qu'un plan soit long et c'est super classe souvent mais là ça dure des plombes, on comprend ce qui se passe et on ne cesse de perde en intensité tout du long, du coup c'est pas vraiment intéressant. Enfin bon il y a deux trois belles scènes, le film est pas mal fait mais comme d'hab j'accroche pas du tout.
    Noémie Laurent
    Noémie Laurent

    49 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 décembre 2014
    Un film froid et dérangeant. Le spectacle est désagréable mais la complexité des personnages tient en haleine. Le message critique que veut faire passer le réalisateur à propos de la dictature chilienne est reçu : un pays malade et ravagé par les tueries.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 septembre 2013
    Dans la filmo de Pablo Larraín, il y a une parenté évidente, stylistique et thématique, entre ce film et Tony Manero. Côté esthétique : image sale, lumière glauque, mouvements de caméra chaotiques ou plans fixes étirés en longueur. Côté thématique : un arrière-plan politique (coup d'État ou dictature) qui influe sur le comportement du personnage principal (interprété dans les deux films par Alfredo Castro), véritable caisse de résonance des horreurs du contexte sociopolitique. Si Tony Manero est un marginal, Mario est bien intégré dans la société (avec un statut de fonctionnaire), mais tous deux sont gagnés par une folie meurtrière.
    Il n'y a rien de plaisant dans le cinéma de Pablo Larraín. C'est dur, froid et noir. Mais l'impact est fort dans le tableau réaliste d'une misère humaine, d'une violence politique et sociale, et dans la dimension symbolique de certaines scènes, notamment la dernière (où la séquestration et la dissimulation font écho à la privation de liberté d'un pays et à mille et un crimes cachés). On regrettera quand même l'aspect monolithique de la réalisation (cette constance dans la laideur) et on pourra se demander si l'équilibre est le bon entre drame amoureux et drame historique, en matière d'aboutissement scénaristique.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    73 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2013
    C'est l'histoire d'un célibataire qui dactylographie les rapports des médecins légistes, et qui a des problèmes avec le sexe et les femmes. Il est amoureux de la voisine d'en face qui doit être strip-teaseuse. Le coup d'Etat de Santiago du Chili passe par là et il soit s'adapter à cette nouvelle situation.
    Filmé d'une manière très détachée, lente et précise. Correct au niveau réalisation, le récit s'étire en longueur, avec des séquences parfois incompréhensibles sinon inutiles (scène de pleurs, scène de lit, de restaurant). Le peu de dialogue et la durée des séquences donnent au film un style étrange mais prenant.
    Bon point de vue sur la répression des militaires lors du coup d'Etat à Santiago en 1973.
    Néanmoins, un certain ennui s'installe car il y a peu d'action et les relations que le personnage principal entretient avec sa voisine sont incompréhensibles, et la fin paraît aberrante. Film d'une noirceur extrême.
    alexdelaforest
    alexdelaforest

    38 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 septembre 2014
    Nan c'est pas bon. La dénonciation de la dictature manque sa cible et l'absurde plombe le film.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 11 septembre 2012
    Hyper chiant et péjorativement lent. Oui car il y a des films avec des lenteurs, comme ceux de Lars Von Trier ou certains Kubrick, mais où la lenteur est bonne. Ici, c'est une lenteur minable.
    Très peu d'allusions au contexte politique, film dépressif ... franchement, Costa Gavras et Ken Loach font bien mieux que ça !

    Si j'avais à faire un film sur le putsh de 73.... je prends Alan Rickman dans le rôle de Pinochet et De Niro dans le rôle d'Allende, et un film avec une vraie histoire politique, dramatique et dérangeante !
    Pas un sous-amateurisme larmoyant à deux balles.
    Fabienne M
    Fabienne M

    3 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 avril 2011
    .................................................................................
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 mars 2011
    Enfin un vrai film d' auteur avec beaucoup de singularité après tony manero qui était fort puissant.Pablo Larrain très bien entouré montre que le cinéma n 'est pas mort que l'on peut faire un film sans des personnage caricaturé et des montages creux qui sont là juste pour faire avancés la dramaturgie . Il fait évolué une pensé et une ambiance de part l' évolution des personnages et leur language corporel avec beaucoup de finesse la photo est contemplative sans pour autant virée dans un côté artie creux pour servir un réalisme fort tout en restant dans une poésie très pudique.Alfredo Castro déchire l' écran avec beaucoup de finesse et de pudeur arrive à faire passé des émotions et des attitudes remarquable.Le montage , le rythme , le son reflète une créativité hors du comun .Ce chef oeuvre souligne une fois de plus que sans tombé dans les violons d' hollywood et sans tombé dans un côté martyre on peut parlé de la connerie humaine avec beaucoup d' humanisme Je le compare à "Allemagne année zéros" , " L' éclipse" , "Europe 51" ,
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 août 2011
    Comme Titanic est un film romantique avec un bateau qui coule, Santiago est un film sur la dépression, avec un coup d'état en arrière plan, c'est pour ça qu'on s'emmerde tellement ! Franchement, j'attendais avec impatience que les chars ouvrent le feu pour soigner notre dépressif comme il se doit !
    A noter : mon temps de réaction de décollage de cul du fauteuil au lancement du générique a été de 0.324 secondes. Record perso.
    fasskinder
    fasskinder

    27 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 février 2011
    Un film fort passionnant, digne d'un Ettore Scola ou d'un Fassbinder... ce qui est très rare dans le cinéma contémporain, donc à ne pas rater ! J'avais bcp aimé aussi le film précedent du réalisateur, on y retrouve les mêmes thématiques et ambiances très originales... à suivre !!!
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 février 2011
    Ceux qui ont vu Tony Manero, le précédent et excellent film de Pablo Larrain, ne seront pas surpris par Santiago 73, Post Mortem. Il y règne le même climat sordide et ambigu avec un personnage central inquiétant dont on doute de la santé mentale. Sauf que le réalisateur chilien pousse le bouchon de la radicalité encore plus loin, dans une lumière blafarde qui baigne tout le film, glauque au possible. Le putsch de Pinochet n'est pas le sujet de Santiago 73, mais ses effets collatéraux sur la vie de quelques citoyens de la ville. Le cadavérique Mario, joué par Alfredo Castro, traverse le film comme un zombie, plus mort que les défunts qu'il côtoie à la morgue. Belle ambiance ! Agé de 35 ans, chouchou des festivals, Pablo Larrain est présenté comme le petit génie du cinéma latino américain. Certes, il est talentueux, mais il ne faudrait pas qu'il s'enferre dans un style sépulcral qui finira bien, tôt ou tard, par laisser. Cela a d'ailleurs commencé avec ce Santiago 73.
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 février 2011
    Evoquer un fait historique par des voies détournées peut s’avérer malin et perspicace, à condition que l’histoire développée ainsi que ses protagonistes présentent un intérêt certain. Ce n’est vraiment pas le cas avec « Santiago 73, Post Mortem », fiction qui plombe le pauvre spectateur dès les premières minutes de projection ; celui-ci ne sortira de sa torpeur qu’une fois la salle rallumée. En effet, dur dur de s’intéresser à ce médiocre qui s’amourache d’une danseuse de cabaret de troisième zone afin de dénoncer son irréversible assimilation au fascisme ambiant qui se propage dans le pays. Nous ne sommes pas aidés : des acteurs caverneux, des situations et des dialogues grotesques, une mise en scène Propofol, de nombreux plans de dissection de cadavres (depuis « Vénus Noire », le spectateur est désormais aguerri à ce genre d’images), mais rien n'y fait, on s’emm… Distanciation, froideur clinique : n’est pas Haneke ou Bresson qui veut. Seul le chef op’ trouve grâce à mes yeux pour ce prétentieux naufrage pseudo-intellectuel.
    Julien D
    Julien D

    1 195 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 15 mars 2013
    Ce film sur les conséquences du coup d'état d’Augusto Pinochet sur un citoyen chilien lambda ne reflète à aucun moment la situation historique que semble pourtant dénoncer Lorrain. Le choix de ce personnage n’ayant aucune importance dans la vie politique du pays s’avère en cela une erreur scénaristique injustifiable. Mais, en plus de cette absence d'intérêt historique et d'engagement politique, la photographie glaçante créant une atmosphère dérangeante, les jeux d'acteurs très limités et surtout le rythme aussi mort que les cadavres que l'on voit se faire déchirer font de ce film une source d'ennui consternante.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 20 février 2011
    Mario, dépressif chilien qui se fout de tout, de son boulot de ce qui se passe dehors, de lui même... il se raccroche à sa voisine, espérant que cette dernière ne lui offre autre chose que sa dépression... oui elle aussi... ce film est mortel. Mis à part qu'il poussera certains de nos compatriotes au savoureux sport de l'intellectualisation outrancière, j'en suis sortis vide.

    un plan de 3 minutes sur un oeuf qui frit, de longs silences sur des visages ternes... bref on en sort lessivé, prostré... un film qu'auraient pu faire les avant gardes autrichiens des années 70...
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