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Starwealther
74 abonnés
1 179 critiques
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4,0
Publiée le 4 juin 2022
Je découvre par ce film un réalisateur japonais qui m'était totalement inconnu, il s'agit de Sion Sono. On peut facilement dire que ses films ne sont pas pour du grand public, il faut avoir le coeur bien accroché pour supporter toute cette surenchère de violence. En effet, deux vendeurs dans des magasins d'aquarium vont se rencontrer, l'un très effacé et l'autre très volubilité, il en résultera une explosion de violence autant sexuelle que physique. Sio Sono nous montre la violence sous sa forme la plus crue et la plus choquante, il n'a pas peur de montrer des entrailles au sol ou encore des viols atroces. Ce film retourne le cerveau, j'ai rarement vu plus choquant, j'ai pensé un moment au film, la preuve qu'il m'a marqué. Un film comme il n'en existe pas, beaucoup d'étrangetés pour une singularité remarquable dans la mise en scène.
4 511 abonnés
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1,0
Publiée le 29 juin 2020
C'est japonais donc ça doit être super non ? Par où commencer avec ce gâchis ? Des décors sans imagination, un mauvais travail de la caméra et surtout les personnages qui sont si statiques et sans intérêt. Certains acteurs n'étaient même pas crédible en particulier la fille. L'intrigue qui implique un propriétaire de magasin passif qui est lentement amené à travailler pour un gangster tueur en série est incroyablement banale. Elle est si prévisible que je ne la considère même pas du tout comme une torsion. La violence semble incroyablement fausse comme tout le gore qui est censé choquer mais qui ressemble à un gore de maison hanté typique à Halloween. Le film était juste inerte et immobile. Je n'ai littéralement rien ressenti en le voyant. En fait, ma seule émotion était l'ennui et un léger espoir que cela irai peut-être mieux a la fin, me surprendrai réellement ou me ferai ressentir une émotion...
"Cold fish" est un film tordu et assez malsain. Le scénario est convaincant et se suit sans difficulté mais ne laissera pas un souvenir impérissable...
Le film commence bien : un commerçant tenant une boutique de poissons d’aquarium se voit offrir un emploi à sa fille (qui a volé dans un grand magasin) chez un concurrent ayant un plus gros magasin que lui. spoiler: Il ne peut rien lui refuser et devient son complice en servant de caution professionnelle pour faire gober à un investisseur qu’un poisson amazonien vaut 10 millions de yens. Ayant aussitôt versé l’argent, ce dernier est empoisonné. Son corps est ensuite dépecé en une multitude de morceaux dispersés dans un ruisseau de montagne. Idem pour ses os brûlés et réduits en cendres. Jusque là, le film était très bien avec son traitement de la manipulation, du lavage de cerveau et du Mal. Ensuite, ça dérape et donne dans le gore avec des scènes insoutenables. spoiler: Ça se termine en boucherie avec une victime qui devient bourreau, ce qui rend le film plus dérangeant. Faut-il tout filmer ? D’autant que le scénario serait tiré d’une histoire vraie…
Un film bien gratiné comme je les aime, le genre immontrable en France. Les acteurs sont dirigés d'une main de maître, et la mise en scène soignée permet d'apprécier le voyage d'une famille déchirée prise sous l'aile de Murata. On est happé dans ce tourbillon à la fois troublant et gênant, qui conduira Shamoto père de famille détruit à explorer une nouvelle voie à travers les choix expéditif de ce personnage aussi dangereux que sympathique. Mélange sexe, sang, critique de la société, et famille en perte de repère, une réussite !
Film à ne pas mettre devant tous les regards ... c'est cru, glauque, sanglant, malsain mais tellement réaliste avec des acteurs convaincants. En fait, c'est assez difficile pour moi de donner un avis car je ne serai même pas dire si j'ai aimé ou non ; une des rares fois ou ça m'est arrivé. Le seul gros bémol que j'aurai pensé trouver ne l'est peut-être pas : la durée du long métrage. En effet, 2h30, cela peut paraître énorme mais à vrai dire, je n'ai pas vu passer le temps. Beaucoup de choses à retenir dont le fait que ce soit tirer d'un fait réel (donc autant vous dire que certains ne vont pas s'en remettre mais le monde est fait de toutes sortes de "choses"), les plans séquences criant de naturel, pas de côté émotionnel omniprésent, une bande originale que l'on ne pourrait pas qualifier par musiques mais plutôt par accumulation de sons assez efficace, etc ... il est vrai que cependant, le grain des productions cinématographiques en général, n'est pas là. On croirait un genre de semi-documentaire, difficile à expliquer. Parfois, j'ai trouvé aussi que cela manquait de fraicheur mais c'est peut-être fait exprès et je trouve aussi dommage de se porter autant sur le c*l, ce qui en fait par moment une prod' limite érotique. Donc en bref, une expérience à vivre. 11/20.
Je pressentais assez la volonté de Sion Sono d'ébranler le spectateur en mettant en scène des situations et des personnages amoraux mais, ici, cela atteint un degrés tel que l'on ne sait plus si l'on doit crier au génie ou au fou ! Un point de vue mesuré qui m'évitera peut-être d'être taxé de grand malade à apprécier de telles réalisations proches du film gore mais qui n'occulte pas l'immense talent de l'ensemble à tous les niveaux et, si je ne me permettrais pas d'employer des superlatifs comme 'époustouflant' ou 'phénoménal', je pense que l'on peut, tout du moins, utiliser le qualificatif hallucinant !
Bien sûr, il y a le penchant de l'auteur à dépeindre les choses avec un certain excès en mêlant les genres mais, en somme, tout est habilement mis en œuvre et parfaitement plausible puisque le scénario s'appuie sur des faits réels. Pas étonnant, au demeurant, qu'avec de telles réalisations Sion Sono n'ai pas la reconnaissance mondiale qu'il pourrait mériter de par sa maitrise technique mais quelque part, tant mieux pour les curieux, adeptes d'œuvres bien faites mais dont la caractéristique principale n'est certes pas d'être consensuelles.
"Cold Fish" nous permet une nouvelle fois de douter de la bonne santée mentale de son cinéaste, Sion Sono. Bon, niveau déjanté, excés, subversivité et autres, on reste loin d'un "Visitor Q" de son compatriote Takashi Miike mais l'esprit est proche. "Cold Fish" mêle le gore, l'érotisme au sein d'un ensemble fou et dérangeant. Pour les adeptes du réalisateur nippon, on retrouve bien sa patte graphique et scénaristique. Après, force est d'admettre que "Cold Fish" est bien trop long pour ce qu'il propose et des longueurs et répétitivités se font jour ici et là. Pas mal mais pas le Sion Sono nous a pas livré ici sa meilleure oeuvre.
Cold Fish raconte l'histoire d'un homme "Shamoto" travaillant dans une boutique de poissons tropicaux, un jour sa fille Mitsuko se fait prendre en plein vol a l'étalage mais un homme va empêcher le gérant du magasin d'appeler la police . Cet homme c'est Murata, il proposera ensuite a Mitsuko de et son père de travailler avec lui . Au premier abord gentil et euphorique il en semblera tout autre quand le masque tombera . En effet Murata est un tueur qui entrainera dans sa sombre course aux meurtres Shamoto et il ne pourra rien faire pour s'enfuir de peur de faire tuer sa fille ou sa femme .
Sono Sion se lâche avec ce Cold Fish ou l'on est envoyé dans une histoire déjanté entre sexe et violence, entre folie et hémoglobine a foison . La violence est le coeur même du film ou l'on critique la société nippone et l'on met en avant une famille détruite, le tout avec un personnage principal qui n'ose rien ce qui renforce l'aspect "descente aux enfers" sans rien ne pouvoir y faire et être spectateur de l'horreur .
2h30 que l'on sent plus ou moins passer, dans l'ensemble c'est très bien rythmé ce qui fait que l'on s'ennuie pas, mais quelques scènes ont tendances a se rallonger et dans tout ceci on pousse le personnage de Murata a l’extrême le rendant parfois lourd et vraiment agaçant .
Sono Sion filme a la perfection et a la manière de Love Exposure on retrouve son style avec une musique classique répété et une caméra pointilleuse dans une mise en scène exquise .
Sono Sion offre ici un objet cinématographique unique comme on en voit peu, déjanté, sanglant malsain et barré Cold Fish est bien un film très spécial et taré mais vraiment réussit .
La vraie grande classe de Sono Sion, c’est de parvenir à nous faire bouffer de la bidasse sanguinolente, de la psychose sociale et de la barbarie hystérique sans jamais vraiment faire de la claustrophobie de sa mise en scène quelque chose de désagréable pour le spectateur
Autre chef d'oeuvre de sono sion! C'est violent, remarquablement bien interprété et ça retourne tout simplement le cerveau. Un film qui ne laisse pas indemne.
Déjanté mais scotchant comme peu d'autres films, Cold Fish s'agit probablement du film le plus violent, le plus esthétisé et le plus efficace du cinéaste Sono Sion. Les 140 minutes de Cold Fish passent comme un rien, le public assistant à un cirque proprement phénoménal fuyant comme la peste le sens moral et l'ordre établi. Si l'on peut reprocher à Sion une certaine schématisation des personnages qu'il filme ( système très présent dans le superbe Love Exposure, moins complaisant dans le bouleversant Guilty of Romance ), il est évident que le bougre possède un talent unique pour visser le regard du spectateur à l'écran, au point que la notion de durée se dissipe littéralement pour laisser place à l'humour, aux couleurs tranchées, aux arythmies musicales, aux explosions délirantes et à la poésie déviante. Champion du cinéma bizarre Sono Sion filme comme un dieu, sans esbroufe mais avec un style qui n'appartient qu'à lui... Il manque toutefois l'épaisseur psychologique des protagonistes, petit défaut que l'on pardonne sans mal à ce poète morbide qui n'hésite pas à repousser les limites de la barbarie humaine. Un grand choc.