Votre avis sur Le Cheik blanc ?
3,0
Publiée le 18 décembre 2024
Je n'ai probablement pas commencé par le meilleur film de Fellini. Néanmoins, son cinéma m'intéresse fortement ! Surprenante comédie, où le film brille par l'interprétation des acteurs et actrices. Une Histoire correcte avec des tons comiques qui marchent plutôt bien encore aujourd'hui. Une bonne et étonnante comédie
1,5
Publiée le 4 mars 2024
Un film à conseiller seulement si vous souffrez d'insomnie.
Heureusement, la musique de Nino Rota, celle-là même utilisée plus tard dans "Huit et Demi", tire parfois le spectateur mis à rude épreuve de l'engourdissement dans lequel il a sombré dès les premières images d'un film qui séduira bien sûr qielques snobs ou inconditionnels de Fellini.
Wanda est une jeune épouse totalement niaise à laquelle on ne s'attache pas, son mari, qui ressemble à Groucho Marx, roule constamment des yeux ppur exprier ses sentiments et le grand Sordi n'est dans ce film, où il incarne le héros bon marché de romans-photos "exotiques", qu'un séducteur mollasson affublé d'un sarouel, d'un keffieh blanc et de boucles d'oreilles tape à l'oeil.
Je n'ai pas "tenu le coup" pour voir entièrement ce film et ma seconde tentative de le regarder sur OCS a confirmé le profond ennui suscité par ce "Cheik Blanc" de bien mauvaise facture.
Hannawson

1 critique

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5,0
Publiée le 24 janvier 2024
Un film molto bello! Le génie italien. Qui a inspiré Woody Allen dans Brodway Danny rose et la Rose pourpre du Caire et azussi Stardust memories.
4,5
Publiée le 27 janvier 2023
c'est très drôle, à voir absolument, c'est à la fois une comédie et un cinéma exigeant. C'est une œuvre cinématographique peu connue, mais elle mérite attention.
3,5
Publiée le 7 février 2022
Magnifique Fellini !.. Ici dans son véritable 1er film.
Avec cette façon de brocarder et de bousculer le petit peuple d’Italie, pour son conformisme, ses faiblesses, son ridicule sans pour autant jamais l’amocher ou le piétiner.
D’avantage qu’avec le néoréalisme présent dans ses œuvres ultérieures, c’est plutôt la filiation avec le burlesque muet qui apparait ici.
Du cinéma généreux et bienveillant.
2,0
Publiée le 15 juin 2021
J'ai récemment regardé Le Cheik blanc de Federico Fellini et j'ai été stupéfait de l'horreur pure qu'il représente. Il faudrait en fait complimenter les auteurs pour avoir fait un film aussi mauvais car à ma connaissance aucun autre réalisateur ayant un semblant de dignité ne pourrait être capable de faire un film aussi mauvais. C'est un film réservé au fans de Fellini uniquement et même les deux étoiles que je donne est généreux...
2,5
Publiée le 7 février 2021
Le film, en noir et blanc, a mal vieilli et raconte une histoire digne du théâtre de boulevard et qui ne préfigure pas la carrière du réalisateur : Ivan Cavalli et son épouse Wanda née Giardino, sont en voyage de noces à Rome le 24 mai 1952 ; il en profite pour présenter sa femme à sa famille (son oncle travaille au Vatican) et être reçu, en audience publique, par le pape (Pie XII). Rien ne se passe comme prévu : spoiler: Wanda décide de s’éclipser (le temps d’un bain chaud à 200 lires) pour rencontrer, à 10 mn de l’hôtel, son idole, Fernando Rivoli (Alberto SORDI) qui joue le cheik blanc dans les romans photos qu’elle lit assidument et qui l’avait invitée, par courrier, le 13 septembre 1951, à le rencontrer à Rome. L’absence de Wanda étant plus longue que prévue (1 jour et 1 nuit !), le mari prétexte qu’elle est souffrante pour justifier son absence auprès de sa famille
. Aucun personnage n’est intéressant : Wanda est niaise, son mari aliéné par les conventions sociales et Alberto Sordi campe un bellâtre, veule et ridicule. On a même droit à une courte scène nocturne où une prostituée au grand cœur, Cabiria [Giuletta MASINA, épouse du cinéaste depuis l’âge de 23 ans, dont c’est le 2e film avec lui (sur un total de 7) et qui reprendra ce personnage dans « Les nuits de Cabiria » (1957)]. Un court métrage aurait suffi ou en se focalisant sur le tournage du roman-photo en bord de mer. La musique de Nino ROTA (dont c’est la 1ère collaboration avec Fellini) évite de sombrer dans l’ennui.
3,0
Publiée le 7 juillet 2020
Ivan Cavalli (Leopoldo Trieste) vient d'épouser Wanda (Brunella Bovo). Il vient à Rome présenter sa jeune épouse à sa famille. Tandis qu'Ivan est obnubilé par le bon déroulement de leur séjour, Wanda a la tête ailleurs : elle a un rendez-vous avec Fernando Rivoli (Alberto Sordi), le héros du roman-photo "Le cheik blanc". Alors qu'Ivan s'évertue à cacher à sa famille la trahison de son épouse, Wanda rejoindra le bel acteur qui s'avèrera n'être qu'un vulgaire dragueur.

"Le Cheik blanc" ("Lo sceicco bianco"), également connu en France sous le titre Courrier du cœur, est le premier film signé du seul Federico Fellini. Le jeune journaliste, né sur les bords de la côte adriatique, est venu à Rome travailler auprès des premiers réalisateurs néo-réalistes : Rossellini, Germi, Lattuada… C'est auprès d'eux qu'il puisera les thèmes de ses premières oeuvres : "La Strada" (1954), "Les Nuits de Cabiria" (1957) qui mettent en scène le petit peuple italien, misérable et courageux.

Mais, comme le montre "Le Cheik blanc", tourné dès 1952, Fellini s'écarte déjà du néo-réalisme. Le sujet, qu'on imaginerait volontiers emprunté à une nouvelle de Maupassant, est ancré dans la réalité contemporaine de l'Italie d'après-guerre (dont on voit en arrière-plan quelques images) ; mais il est plus léger que misérabiliste : les illusions perdues de Wanda face à la veulerie de Rivoli n'ont rien de tragique (sa vaine tentative de suicide fait plus sourire que pleurer) et les pitreries de son mari pour cacher ses déboires à sa famille tire le film vers la comédie façon "Les Vitelloni".

Surtout, son traitement porte en lui déjà toutes les marques du baroque félinien. On y voit notamment une figure familière à la quasi-totalité des films du maestro : la troupe carnavalesque d'acteurs de théâtre et de cinéma, costumés et maquillés, filmés en plein tournage dans un chaos bruyant de cris et d'interpellations. On y croise dans un rôle secondaire, celui d'une prostituée du nom de Cabiria, Giulietta Masina, l'épouse à la ville de Fellini et son héroïne à venir dans "La Strada" et dans "Les Nuits de Cabiria". Et on y entend pour la première fois la musique de Nino Rotta, début d'une collaboration qui durera jusqu'à la mort du musicien.
4,0
Publiée le 5 mai 2019
Ce premier film de Fellini de 1952 contient déjà les motifs développés plus tard. Déjà très maîtrisé, et drôle dans la réalisation, les situations, les dialogues et le rythme.
Un couple de bourgeois provinciaux en voyage de noces à Rome. La jeune épouse s’échappe dans les romans-photos et fausse compagnie à son mari pour rencontrer son idole, le cheikh blanc, interprété par Alberto Sordi.
Elle est embarquée à Ostia sur la plage du prochain shooting. Le Cheikh blanc tente de la séduire. Sordi est irrésistible dans un de ses nombreux rôles de salaud couard devant sa femme.
Fellini brise le réalisme en faisant apparaître Sordi sur une balançoire démesurée de 10 mètres de haut, pris en contre-plongée telle que le voit la jeune femme.
Le jeu des acteurs garde quelque chose du muet à la Chaplin avec les yeux écarquillés de Leopold Trieste et Brunella Bovo, tous deux remarquables.
Giulietta Masina esquisse son interprétation de Cabiria, la prostituée au grand cœur.
La peinture de la bourgeoisie catholique des années 1950 est acide à souhait sans être méchante. Certains personnages grotesques apparaissent déjà comme la rédactrice du roman-photo et le shooting onirique préfigure de nombreuses autres songes de Fellini transposés en films.
La musique de Nino Rota donne tout le rythme et la distance entre le rêve et la réalité.
A voir.
4,0
Publiée le 24 juin 2018
Film sur l'illusion et le fantasme d'une vie rêvée. Fellini donne corps à l'évasion que suscite déjà le monde du spectacle à travers les romans photos. Brunella Bovo et Leopoldo Trieste sont fabuleux dans cette comédie douce amère où l'humour n'est pas le plus important malgré quelques belles répliques. Fellini veut aussi montrer le carcan sociétal et religieux qui corsète les gens de l'époque. Juste un grand dommage que la fin soit si morale.... Fellini dénonce mais sans action....
3,5
Publiée le 22 octobre 2017
Le second film de Fellini, c'est déjà une explication au symbolisme que le metteur en scène va acquérir dans son pays. Il fait une représentation bienveillante de la famille, versant à peine dans l'humour moqueur et jamais dans le vaudeville, recyclant le genre avec succès, parvenant à nous captiver par un scénario de ce fait amputé de ses attaches culturelles et qui encore aujourd'hui pourtant n'est ennuyeux en aucun point. Il entremêle sentiments et situations avec une aise dérangeante, poussant le spectateur à ne pas être passif, à toujours guetter la valeur de ses moments qui ne durent pas même sur l'assise de leur à-propos réussi. Il y a une forme d'humilité là-dedans, qui par elle-même peut nous accrocher à l'oeuvre, aux valeurs de la nouvelle ère qu'elle colporte, indifférente aux décennies depuis longtemps passées. Fascinant.

septiemeartetdemi.com
3,0
Publiée le 22 septembre 2014
Film souvent honni de l'oeuvre fellinienne, la première réalisation en solo du futur cinéaste de "La Strada" mérite pourtant une bien meilleure réputation.
Déjà c'est une comédie agréable qui se regarde sans ennui du début jusqu'à la fin, avec un couple de personnages attendrissants et attachants. On n'a aucun mal à plonger dans l'ensemble.
Et puis surtout dans ce film; Fellini montrait qu'il était déjà Fellini. Le rêve, nécessaire pour rendre le quotidien plus excitant, et son opposition avec le monde factice et cruel qui le créait, les deux prostituées au grand cœur et commères dont une certaine Cabiria jouée par une certaine Giulietta Masina (eh oui, "Les Nuits de Cabiria"...!!!), l'arrivée réaliste mais légèrement absurde tout de même d'un cracheur de feu, le drame et la comédie souvent dans une même scène, une même situation (la séquence de la tentative de suicide est aussi tordante qu'émouvante !!!)... On ne peut voir tout cela réuni que dans un Fellini ; voilà pourquoi il n'y a aucune raison de passer à côté de ce film et de se fier à une réputation désastreuse totalement imméritée.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 11 novembre 2012
Belle petite comédie sur fond psychanalytique où le rêve peut parfois mener à de "funestes abîmes". Fellini n'est pas encore considéré comme un cinéaste moderne, mais on voit dans "Le Cheikh Blanc" des éléments précurseurs à la modernité ; entre piste intéressante sur le contenu d'un rêve et ses applications réelles, et comédie classique "à l'italienne".

Fellini disserte à propos de la citation « La seule vie qui soit passionnante est la vie imaginaire. », de Virginia Woolf. spoiler: Bien sûr, la vie imaginaire conduit malheureusement à de sombres abîmes, à un puits sans fond dans lequel Fellini puise son inspiration pour terminer par une note positive et optimiste
. Très bon film !
4,0
Publiée le 18 août 2012
Hilarant. Un film superbe à la mise en scène extraordinaire. Un petit bijou italien à conserver...
3,0
Publiée le 8 juin 2011
Federico Fellini à ses débuts : une petite comédie romantique sans prétention, amusante et romanesque. On suit les mésaventures des héros avec plus de pitié et d'indulgence que de véritable compassion, tant ce film parait enfantin. On peut reprocher à Fellini son manque d'ambition à ce stade de sa carrière, il ne fait un film ni néoréaliste, ni romantique, ni fantasmagorie, mais un petit film mignon et bien gentil.
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