Premier film en solo de Fellini, et loin d'être le plus réussi, Le Cheik Blanc est une comédie dramatique qui nous guide vers une femme, qui, lors de son voyage de noce à Rome, souhaite s'eclipser pour rencontrer le héros d'un roman-photo qu'elle lit passionnément.
Lourdement porté par une bien piètre actrice, le film se compose d'une ribambelle d'acteurs rendant leurs personnages antipathiques (si ce n'est, à la rigueur, l'oncle et le concierge), qui m'a profondément agacé sur la majeur partie de la bande. Fort heureusement, l'apparition furtive de Giulietta Masina à la fin vient redorer un peu ce quasi-fiasco. Dire que je n'ai pas apprécié est certainement un euphémisme, mais cela est principalement dû à cette profonde cruche qu'est Brunella Bovo, qui me sortait littéralement par les yeux. Bougre de bougre, il y a un réel gouffre entre ce film et Les Vitelloni, la réalisation en est encore très loin, mais l'interprétation globale, elle, en est à des années lumières ! Certes, ça se laisse regarder, mais on en est pas encore au grand Fellini !