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Ykarpathakis157
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 7 juillet 2021
A mon avis Pain Noir n'a pas reçu le prix Goya pour sa qualité car il n'en a aucune. L'histoire n'est absolument pas originale et on est fatigué de voir toujours la même histoire sur la dictature. Certaines réalisateurs essaient de réécrire l'histoire et de nous montrer la Catalogne comme une région d'Espagne qui n'a jamais été une nation ou un État auparavant certains essaient tous simplement de déformer l'histoire. Ce film est aussi coupable de cruauté envers les animaux ce que je ne peux accepter dans aucun film quel qu'il soit et d'où qu'il vienne...
Je déconseille vraiment ce film l'histoire n'a aucun sens du début à la fin on attend de comprendre pour ce rendre compte que le film arrive à la fin et qu'on a juste perdu son temps . De plus je tient à signaler aux amies des animaux que dès le début un cheval est tué de la pire des manières et qu'on me dise pas que c'est des effets spéciaux c'est vriament un vrai cheval qui est vraiment tué juste pour une scène qui n'apporte rien
Un pur chef d'oeuvre, je dirai mêmes une leçon de vie ! Je le recommande à tout ceux qui veulent voir la vie d'une autre manière. Je ne vois plus le monde de la mêmes façon !
Le jeu des acteurs est impeccable et même si l'émotion ne prend pas vraiment, ma note va pour la réalisation et surtout la photographie dont les couleurs et le grain inimitable sont typiques du cinéma espagnol. C'est parfois violent et brutal même en l'absence d'action et ce, dès le début, avec un fatalisme sans espoir en filigrane qui accompagne les protagonistes tout le long du film. De nombreuses récompenses méritées, en Espagne.
Le genre de film qu'on aimerait voir plus souvent !! Sur fond historique, une intrigue captivante et un jeu d'acteur époustouflant (le petit Andreu est éblouissant !!) Un petit bijou !!!
La situation politique n'est, à mon avis, là que pour permettre à la misère de dérouler la trame de l'histoire. Parce-que pour combattre la misère toutes les excuses pour mal faire s'ouvrent des portes et là le mal-faire se déroule sous les yeux d'un petit garçon qui comprend trop vite le monde des adultes et leurs perversions, leurs mensonges. C'est bien joué, l'ambiance de la misère et de la perversion est bien palpable.
Un film magnifique dont l'atmosphère oppressante confine parfois au fantastique. Pain noir s'inscrit dans une tradition du cinéma espagnol post franquiste qui s'applique à peindre une société corrompue jusque dans ce qu'elle a de plus intime, les liens amoureux et familiaux. La cruauté des relations humaines, parmi les adultes comme parmi les enfants, apparait comme le produit d'une monstrueuse dictature qui s'appuie sur tout ce qu'il y a de plus vile, comme par exemple l'homophobie brutale. Bien que, d'une façon générale, je n'accroche guère aux films qui prennent des enfants pour héros, j'ai été scotché par l'interprétation du jeune Francesc Colomer. La fin n'est pas très optimiste, on craint que dans ce milieu délétère le jeune homme ne passe de la révolte à la résignation et l'individualisme forcené. Mais elle est réaliste.
Tout est impeccable : mise en scène, direction d'acteurs, photo. Bravo ! J'attends avec impatience le prochain film de Villaronga.
Ça part dans tout les sens, le film ne décolle à aucun moment, l'intrigue est mal exploitée...on s'ennuie et on essaie de comprendre le sens de tout cas. C'est long, lent et ennuyant.
Film qui montre les atrocités de la période du franquisme à travers les yeux d'un enfant. Trahisons, cruauté, fanatisme envers le régime du dictateur qui entrainèrent la mort d'humbles personnes pour ne pas suivre le régime et se rebeller pour leux idéaux... Il faut voir ce film en version originale sous titrée pour bien sentir l'émotion et le désespoir. Un très beau film, sombre certes, mais l'histoire reflète bien la réalité de l'époque.
Un film noir et dérangeant, comme une vieille histoire de famille qu'on ne veut pas découvrir. Un film à la photographie soignée, ambiance noire et lugubre, comme le pain que les pauvres catalans sont contraints de manger à cette époque. Un film qui pose des question essentielles et dont on ne sort pas indemne. Quelles responsabilités peut-on faire porter à un enfant, jusqu'à quel point peut-on se sacrifier pour le bonheur de ses enfants sans se perdre ? Où se place la dignité ? La justice ? Que peut-on pardonner à ses enfants ? Comment grandir dans le mensonge ? Comment gérer la perfidie des enfants ? Autant de question qui sont posées et auxquelles seul le spectateur pourra répondre en essayant d'appuyer sa réflexion sur ce qu'il vient de voir. Excellents acteurs !
L’Espagne et son histoire sombre, au temps de la dictature. Un enfant confronté aux mensonges et à la violence des adultes. Le film est ambitieux et courageux. Mais l'histoire alambiquée, faisant référence à une période méconnue chez nous, ne trouve pas l'écho qu'elle a du susciter dans son pays. L'ennui gagne rapidement la partie, et il faut avouer que l'on ne comprend qu'à moitié tous les enjeux de l'intrigue. Certainement un bon film, si l'on a les clés pour tout saisir.
Il est difficile de comprendre pourquoi "Pain Noir" a raflé les Goya de meilleur film et meilleur réalisateur. Car mise à part une introduction prenante, ni le scénario (très brouillon) ni l'interprétation ne sont convaincants.
Une histoire pesante, qui ne laisse jamais s'évader la moindre émotion, et qui finit par ennuyer, malgré une histoire solide et des acteurs impeccables.
Un film sec comme un coup de trique, mais du genre qui fait du bien. Y'a des coups de pieds au c.. comme ça, qui enlèvent la poussière, font fondre la mauvaise graisse. Prototype même du beau film étranger (non made in usa) qui souffre d'une sous-distribution. Un projet déjà suffisamment beau sur papier pour qu'on sente que chacun y a mis du sien pour le porter à son haut niveau actuel, gravé sur pelloche. Mention spéciale au décors et aux costumes/objets d'époque, où les acteurs n'ont eu qu'à glisser leurs talents respectifs, et pas des moindres. Le récit au final n'est qu'une longue série de trahisons envers idéaux et soi-même, subies ou voulues. C'est sans pitié comme on dit. Nécessité fait loi. Aujourd'hui il est à noter malgré tout que la sous-culture catalane est devenu le poumon économique de l’Espagne (même si le pays est le domino qui nous précède au bord du gouffre de le super crise financière devant l'Italie) et a donc pris sa revanche sur l'Histoire d'assimilation qui la créa telle quelle. Le propos reste néanmoins très général, anti eau de rose, mais dont la vérité recèle une beauté consciente d'elle-même c'est-à-dire moins amère et âpre que les critiquent veulent bien le souligner. Pour qui en a marre de la propagande médiatique dont on nous bourre le crâne, comme franquistes et communistes le font à notre pauvre catalan du film, il faut se catapulter dans les salles qui le passent encore, car ce pa negre est d'une véracité douce à nos âmes comme le bon pain. Amen.
Récompensé par 9 Goyas en Espagne (l'équivalent de nos Césars), Pain noir ne semble pas bénéficier en France du même enthousiasme. Dommage car ce film sur la vie d'un jeune garçon en Espagne après la fin de la guerre civile méritait un peu plus d'attention.
Après un début fort, l'assassinat d'un homme auquel assiste le jeune Andreu (une scène impressionnante), le film nous plonge dans l'Espagne de l'époque et en particulier dans un petit village de Catalogne dont les secrets vont ressortir suite à ce drame. Dans le même temps, la vie d'Andreu est peu à peu bouleversée à mesure qu'il découvre les mensonges de sa famille qui refont surface eux aussi suite à ce meurtre.
Difficile de résumer simplement le film tant les différentes intrigues y sont complexes, au point qu'il est parfois compliqué pour le spectateur de s'y retrouver. Mais Pain noir est tout de même un film qui vaut le détour. La réalisation d'Agusti Villaronga nous plonge dès les premières minutes dans l'ambiance et restitue parfaitement le contexte de l'époque. On sent encore les rivalités créées par la guerre civile et l'affrontement entre fascistes et communistes est toujours présent dans la vie espagnole. Les décors participent à ce climat, en particulier la forêt autour du village qui semble cacher des tas de secrets inavouables. Enfin les acteurs, en particulier les enfants, incarnent leurs personnages avec énormément de conviction. Si Sergi Lopez offre ici une belle performance, c'est surtout Francesc Colomer, qui joue Andreu, et Marina Comas, dans le rôle de Nuria sa cousine, qui interpellent le plus. Cette dernière livre une interprétation impressionnante et parfois effrayante dans le rôle de cette jeune fille un peu dérangée.
Pain noir est donc un film dur, pas forcément accessible mais dont l'ambiance légèrement malsaine, la réalisation et le jeu d'acteurs en font une oeuvre typique du cinéma espagnol qui nous change des habituelles productions hollywoodiennes et hexagonales.